Quel « service des usages » pour la ruralité connectée ?
Régis Banquet, Président du SYADEN et membre du Conseil d’Administration de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), se félicitait sur leur stand du travail mené par les Réseaux d’Initiatives Publiques d’avoir réussi à fibrer les territoires ruraux, regrettant par ailleurs le retard des opérateurs privés. Il a rappelé qu’aujourd’hui la connexion à la fibre était un service public aussi important que l’eau et l’électricité.
Interrogé par l’Écho des Territoires, il a souligné l’importance d’engager autour de la numérisation de la ruralité « un service des usages », citant des projets autour de l’utilisation des caméras de surveillance pour détecter des feux de forêts ou améliorer la lutte contre les inondations.
La question d’une offre de services numériques pour la ruralité, équivalente à celle des villes, est un enjeu qu’avait souligné Gilles Kabani, Directeur de Développement d’Axione, dans une tribune relayée par le Journal du Net, en mars 2023: Numérique § zones rurales : et si la mutualisation était la solution pour contrer une France à deux vitesses ? (journaldunet.com)
“ (…) Éviter une France à deux vitesses, avec d’un côté les villes qui développent de nouveaux services et d’un autre, les collectivités rurales qui peinent à réunir les conditions d’une même trajectoire.”
Pointant le manque de ressources budgétaires ou de compétence humaine, celui-ci proposait : “ un nouveau cycle de programmation, s’inspirant des ingrédients du Plan France THD” afin de mutualiser entre communes de nouveaux services.
Vers une mutualisation des services
Aujourd’hui, si plusieurs projets numériques mutualisants sont expérimentés avec le soutien de programmes régionaux, européens, ou d’États, la question de la pérennisation et de l’industrialisation de ces services reste un enjeu. C’est l’une des questions soulevées par l’association ADULLACT, qui se félicite de voir des solutions développées en open source mais qui interroge sur les moyens mis en œuvre pour pérenniser les logiciels libres développés.
Est-ce aux agences régionales, ou aux syndicats mixtes d’assurer le développement et le maintien de services mutualisés ?
Certains le font déjà, comme la Fibre 5962 et les Centres de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Nord et du Pas-de-Calais, proposant pour certaines communes des Hauts de France, un service de mairie connectée.
Si ces démarches sont à encourager pour garantir une égalité des services numériques entre la ruralité et les villes, il est important que des acteurs privés puissent, avec des modèles économiques pérennes, proposant des services industrialisés et déployables.
Un intégrateur aux côtés des communes rurales
L’arrivée de SPIE CityNetworks et son offre SMARTbourg, proposant aux communes rurales d’accéder à des solutions de services calibrés et conçus pour elles, va dans le bon sens.
Tout d’abord car elle garantit une pérennité de service autour des savoir-faire de SPIE, tels que la gestion de l’éclairage public, d’un réseau de caméras, l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, d’ombrières photovoltaïques etc.
Ensuite car elle adosse des stratégies de rénovation et de modernisation d’équipements sur des offres de services éprouvés, tant en termes de ROI que d’impact environnemental. Tout est anticipé, de la maintenance aux enjeux de cybersécurité.
Hugues Jouffroy, Directeur Opérationnel chez Spie CityNetworks, originaire de la ruralité et habitant un village de 750 habitants dans la Côte-d’Or, est fier de la proposition de valeur de son entreprise. Tout d’abord car elle tient compte des finances des petites communes mais surtout car elle permet d’avoir une offre de service “Ville Intelligente” à l’image des grandes métropoles.
L’offre SMARTbourg intègre des services créés avec d’autres entreprises comme Baludik, expert en création de parcours ludiques.
Un travail appréciable a été mené pour définir des cas d’usages répondant aux besoins des collectivités rurales. Des stratégies de financements sont mobilisables, soit par des appels à projets publics, soit sur des économies liées à une meilleure gestion des infrastructures.
L’arrivée de SPIE CityNetworks challengera certainement d’autres intégrateurs de solutions et cela est une bonne nouvelle pour la ruralité, qui va pouvoir déterminer avec différents partenaires privés ou publics sa stratégie numérique de modernisation.
Régis Banquet, Président du SYADEN et membre du Conseil d’Administration de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), se félicitait sur leur stand du travail mené par les Réseaux d’Initiatives Publiques d’avoir réussi à fibrer les territoires ruraux, regrettant par ailleurs le retard des opérateurs privés. Il a rappelé qu’aujourd’hui la connexion à la fibre était un service public aussi important que l’eau et l’électricité.
Interrogé par l’Écho des Territoires, il a souligné l’importance d’engager autour de la numérisation de la ruralité « un service des usages », citant des projets autour de l’utilisation des caméras de surveillance pour détecter des feux de forêts ou améliorer la lutte contre les inondations.
La question d’une offre de services numériques pour la ruralité, équivalente à celle des villes, est un enjeu qu’avait souligné Gilles Kabani, Directeur de Développement d’Axione, dans une tribune relayée par le Journal du Net, en mars 2023: Numérique § zones rurales : et si la mutualisation était la solution pour contrer une France à deux vitesses ? (journaldunet.com)
“ (…) Éviter une France à deux vitesses, avec d’un côté les villes qui développent de nouveaux services et d’un autre, les collectivités rurales qui peinent à réunir les conditions d’une même trajectoire.”
Pointant le manque de ressources budgétaires ou de compétence humaine, celui-ci proposait : “ un nouveau cycle de programmation, s’inspirant des ingrédients du Plan France THD” afin de mutualiser entre communes de nouveaux services.
Vers une mutualisation des services
Aujourd’hui, si plusieurs projets numériques mutualisants sont expérimentés avec le soutien de programmes régionaux, européens, ou d’États, la question de la pérennisation et de l’industrialisation de ces services reste un enjeu. C’est l’une des questions soulevées par l’association ADULLACT, qui se félicite de voir des solutions développées en open source mais qui interroge sur les moyens mis en œuvre pour pérenniser les logiciels libres développés.
Est-ce aux agences régionales, ou aux syndicats mixtes d’assurer le développement et le maintien de services mutualisés ?
Certains le font déjà, comme la Fibre 5962 et les Centres de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Nord et du Pas-de-Calais, proposant pour certaines communes des Hauts de France, un service de mairie connectée.
Si ces démarches sont à encourager pour garantir une égalité des services numériques entre la ruralité et les villes, il est important que des acteurs privés puissent, avec des modèles économiques pérennes, proposant des services industrialisés et déployables.
Un intégrateur aux côtés des communes rurales
L’arrivée de SPIE CityNetworks et son offre SMARTbourg, proposant aux communes rurales d’accéder à des solutions de services calibrés et conçus pour elles, va dans le bon sens.
Tout d’abord car elle garantit une pérennité de service autour des savoir-faire de SPIE, tels que la gestion de l’éclairage public, d’un réseau de caméras, l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, d’ombrières photovoltaïques etc.
Ensuite car elle adosse des stratégies de rénovation et de modernisation d’équipements sur des offres de services éprouvés, tant en termes de ROI que d’impact environnemental. Tout est anticipé, de la maintenance aux enjeux de cybersécurité.
Hugues Jouffroy, Directeur Opérationnel chez Spie CityNetworks, originaire de la ruralité et habitant un village de 750 habitants dans la Côte-d’Or, est fier de la proposition de valeur de son entreprise. Tout d’abord car elle tient compte des finances des petites communes mais surtout car elle permet d’avoir une offre de service “Ville Intelligente” à l’image des grandes métropoles.
L’offre SMARTbourg intègre des services créés avec d’autres entreprises comme Baludik, expert en création de parcours ludiques.
Un travail appréciable a été mené pour définir des cas d’usages répondant aux besoins des collectivités rurales. Des stratégies de financements sont mobilisables, soit par des appels à projets publics, soit sur des économies liées à une meilleure gestion des infrastructures.
L’arrivée de SPIE CityNetworks challengera certainement d’autres intégrateurs de solutions et cela est une bonne nouvelle pour la ruralité, qui va pouvoir déterminer avec différents partenaires privés ou publics sa stratégie numérique de modernisation.