Les villes qui ont opté pour un cadre verdoyant sont désormais plus attractives que les autres. C’est ce que révèle le baromètre des territoires réalisé en 2019, par IPSOS pour l’association Villes de France. Ce baromètre s’est particulièrement intéressé aux villes moyennes et au cadre de vie qu’elles proposent. Et sans surprise, dans le top 5 des critères contribuant à l’attractivité de leur communes, les habitants citent la proximité avec la nature et le cadre de vie paysager.
Les villes vertes ont donc la cote et de plus en plus de français n’hésitent plus à quitter les grandes métropoles pour s’installer dans ces villes plus agréables à vivre. Et une fois installés, ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les parcs aménagés en bordure de ville pour courir, marcher ou tout simplement s’assoir à l’ombre d’un arbre pour lire ou discuter entre amis. Et encore plus lors des périodes caniculaires.
Véritables poumons de la ville, capables d’absorber ses excès de carbone, les arbres sont un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique. De plus d’élus et aménageurs en prennent conscience et nul ne s’en plaindra, bien au contraire. Les exemples ne manquent pas.
« Face aux îlots de chaleur en milieu urbain, le végétal est une solution efficace et durable », soutient l’observatoire Unep - Hortis des Villes Vertes, lequel s’intéresse à la végétalisation et à la biodiversité des villes de France et notamment celle qui mettent en œuvre des politiques ambitieuses en matière d’espaces verts.
C’est notamment le cas de Grand Lyon, la métropole Lyonnaise, qui s’est engagée dans un « Plan Canopée » qui vise à mettre l’arbre au service du climat urbain. Lancée en 2017, cette initiative de « forêt urbaine », sur un territoire fortement bétonné, s’inscrit dans la lignée du dispositif territorial de la Charte de l’Arbre lancée dans les années 2000. Celle-ci valorise les actions en faveur d’une meilleure connaissance des arbres de la Métropole Lyonnaise et notamment leur protection et le développement du patrimoine arboré. Il s’agit pour les élus lyonnais de favoriser le bien-être des citoyens et leur mobilisation autour de la protection de la nature, mais aussi de fédérer les professionnels autour du Plan Canopée, améliorer la connaissance et surtout développer de nouvelles pratiques. Le quartier de la Confluence, situé sur un ancien site industriel, à la rencontre du Rhône et de la Saône, constitue un terrain expérimental pour la mise en œuvre de ces nouvelles pratiques urbaines désormais tournées vers la nature et la protection de l’environnement.
« Les citoyens souffraient du tout minéral avec un espace public progressivement monopolisé par les places de stationnement », souligne Martine JOLY, maire de Bar-le-Duc, dans la Meuse. « Le projet de paysager de la ville a donc privilégié la déambulation piétonne pour relier l’hyper-centre au marché couvert, tout en permettant aux habitants de se réapproprier les berges de l’Ornain, alors que jusqu’ici la ville tournait le dos à son fleuve. L’aménagement de nouveaux quais s’organise autour de lieux désormais prisés des habitants. Nous n’imaginions pas que la ville puisse offrir de telles perspectives paysagères ».
De nombreuses villes françaises sont traversées par des rivières et des fleuves et certaines réaménagent leurs rives, occupées jadis par des sites industriels qui utilisaient l’eau pour leur fonctionnement ou le transport de marchandises. C’est le cas à Lyon, mais aussi à Bordeaux, à Nantes et à Angers. Toutes ces villes réinvestissent les bords des fleuves avec des jardins et espaces de loisirs dont profitent désormais les habitants.
Avec un retour appuyé vers la nature, la redynamisation des villes passe par la revitalisation d’espaces d’ordinaire occupés par des ensembles immobiliers. Pour les organisateurs de Paysalia, salon qui se tiendra à Lyon les 3, 4 et 5 décembre prochain à Lyon, il s’agit d’un « véritable enjeu d’aménagement des territoires, les espaces verts contribuent de façon importante à redessiner et redynamiser les centres des villes et villages ».
Au cours de salon qui devrait permettre de donner des idées aux aménageurs, des ateliers, visites techniques et moments d’échange sont également organisés, par Hortis, l’association des responsables nature en ville et l’AITF (Association des ingénieurs territoriaux de France) dans le cadre d’une journée Ville Verte, à destination des collectivités. Plus d’informations sur www.paysalia.com
Les villes vertes ont donc la cote et de plus en plus de français n’hésitent plus à quitter les grandes métropoles pour s’installer dans ces villes plus agréables à vivre. Et une fois installés, ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les parcs aménagés en bordure de ville pour courir, marcher ou tout simplement s’assoir à l’ombre d’un arbre pour lire ou discuter entre amis. Et encore plus lors des périodes caniculaires.
Véritables poumons de la ville, capables d’absorber ses excès de carbone, les arbres sont un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique. De plus d’élus et aménageurs en prennent conscience et nul ne s’en plaindra, bien au contraire. Les exemples ne manquent pas.
« Face aux îlots de chaleur en milieu urbain, le végétal est une solution efficace et durable », soutient l’observatoire Unep - Hortis des Villes Vertes, lequel s’intéresse à la végétalisation et à la biodiversité des villes de France et notamment celle qui mettent en œuvre des politiques ambitieuses en matière d’espaces verts.
C’est notamment le cas de Grand Lyon, la métropole Lyonnaise, qui s’est engagée dans un « Plan Canopée » qui vise à mettre l’arbre au service du climat urbain. Lancée en 2017, cette initiative de « forêt urbaine », sur un territoire fortement bétonné, s’inscrit dans la lignée du dispositif territorial de la Charte de l’Arbre lancée dans les années 2000. Celle-ci valorise les actions en faveur d’une meilleure connaissance des arbres de la Métropole Lyonnaise et notamment leur protection et le développement du patrimoine arboré. Il s’agit pour les élus lyonnais de favoriser le bien-être des citoyens et leur mobilisation autour de la protection de la nature, mais aussi de fédérer les professionnels autour du Plan Canopée, améliorer la connaissance et surtout développer de nouvelles pratiques. Le quartier de la Confluence, situé sur un ancien site industriel, à la rencontre du Rhône et de la Saône, constitue un terrain expérimental pour la mise en œuvre de ces nouvelles pratiques urbaines désormais tournées vers la nature et la protection de l’environnement.
Véritable enjeu d’aménagement des territoires, les espaces verts contribuent de façon importante à redessiner et redynamiser les centres des villes et villages
« Les citoyens souffraient du tout minéral avec un espace public progressivement monopolisé par les places de stationnement », souligne Martine JOLY, maire de Bar-le-Duc, dans la Meuse. « Le projet de paysager de la ville a donc privilégié la déambulation piétonne pour relier l’hyper-centre au marché couvert, tout en permettant aux habitants de se réapproprier les berges de l’Ornain, alors que jusqu’ici la ville tournait le dos à son fleuve. L’aménagement de nouveaux quais s’organise autour de lieux désormais prisés des habitants. Nous n’imaginions pas que la ville puisse offrir de telles perspectives paysagères ».
De nombreuses villes françaises sont traversées par des rivières et des fleuves et certaines réaménagent leurs rives, occupées jadis par des sites industriels qui utilisaient l’eau pour leur fonctionnement ou le transport de marchandises. C’est le cas à Lyon, mais aussi à Bordeaux, à Nantes et à Angers. Toutes ces villes réinvestissent les bords des fleuves avec des jardins et espaces de loisirs dont profitent désormais les habitants.
Avec un retour appuyé vers la nature, la redynamisation des villes passe par la revitalisation d’espaces d’ordinaire occupés par des ensembles immobiliers. Pour les organisateurs de Paysalia, salon qui se tiendra à Lyon les 3, 4 et 5 décembre prochain à Lyon, il s’agit d’un « véritable enjeu d’aménagement des territoires, les espaces verts contribuent de façon importante à redessiner et redynamiser les centres des villes et villages ».
Au cours de salon qui devrait permettre de donner des idées aux aménageurs, des ateliers, visites techniques et moments d’échange sont également organisés, par Hortis, l’association des responsables nature en ville et l’AITF (Association des ingénieurs territoriaux de France) dans le cadre d’une journée Ville Verte, à destination des collectivités. Plus d’informations sur www.paysalia.com