Certains diront qu’il est moins esthétique que les masques chirurgicaux et en tissu, mais il est réutilisable à l’infini, écologique, pas cher à l’usage et surtout 100% français. Et dans la situation économique actuelle cette dernière donnée est à prendre en considération. Fabriqué à Lyon, le masque OCOV, élaboré à Lyon par la société OUVRY, est en fait une véritable innovation technologique, réalisé en quelques mois en région Auvergne Rhône Alpes, après plusieurs mois de recherche et développement, en collaboration avec le collectif grenoblois VOC-COV, un écosystème collaboratif qui travaille à la conception et au déploiement à grande échelle d’un masque réutilisable et Michelin.
« Nous étions en train de réfléchir à l’idée d’un nouveau masque au début de l’épidémie quand le gouvernement a fait des appels d’offres pour en confectionner. L’entreprise Michelin nous a contactés et nous avons rejoint leur partenariat avec le Commissariat aux énergies atomiques de Grenoble sur un concept de masque réutilisable », explique Carole Dougnac, cheffe de produit, à nos confères de Ouest France.
Composé d’une partie plastique souple qui lui donne une petite allure de groin, mais suffisamment souple pour ne pas blesser la face, ce masque qui recouvre le nez et le menton est utilisable plus de 100 fois. La partie filtrante est composé de filtres interchangeables utilisables une vingtaine de fois chacun, qui peuvent être désinfecté par un simple passage au sèche linge ou au bain-marie.
« Les conséquences des masques jetables sont terribles pour notre environnement. Au-delà des volumes importants des déchets, les filtres contaminés qui jonchent les sols constituent des déchets dangereux sources de contaminations croisés », notent les concepteurs de ce masque innovant sur leur site web.
D’ordinaire, la société OUVRY, entreprise installée dans le quartier lyonnais de Vaise, sur l’ancien site de la Rhodiacéta où autrefois étaient produites les fibres de triacétate de cellulose fabrique des systèmes de protection individuelle NRBC, également connus sous l’acronyme NRBCe (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique et explosif). Normal donc qu’elle s’investisse dans la fabrication de masques légers, en s’appuyant sur ses connaissances des matières filtrantes.
Le masque proposé par OUVRY s’adapte facilement à la morphologie de chacun et permet de filtrer « 99,9% » des projections selon ses concepteurs, sans fuite sur les côtés et sans provoquer de buée sur les lunettes, contre 95% pour les masques chirurgicaux et 90% pour les masques en tissu, selon les matériaux employés.
« Nous étions en train de réfléchir à l’idée d’un nouveau masque au début de l’épidémie quand le gouvernement a fait des appels d’offres pour en confectionner. L’entreprise Michelin nous a contactés et nous avons rejoint leur partenariat avec le Commissariat aux énergies atomiques de Grenoble sur un concept de masque réutilisable », explique Carole Dougnac, cheffe de produit, à nos confères de Ouest France.
Composé d’une partie plastique souple qui lui donne une petite allure de groin, mais suffisamment souple pour ne pas blesser la face, ce masque qui recouvre le nez et le menton est utilisable plus de 100 fois. La partie filtrante est composé de filtres interchangeables utilisables une vingtaine de fois chacun, qui peuvent être désinfecté par un simple passage au sèche linge ou au bain-marie.
« Les conséquences des masques jetables sont terribles pour notre environnement. Au-delà des volumes importants des déchets, les filtres contaminés qui jonchent les sols constituent des déchets dangereux sources de contaminations croisés », notent les concepteurs de ce masque innovant sur leur site web.
D’ordinaire, la société OUVRY, entreprise installée dans le quartier lyonnais de Vaise, sur l’ancien site de la Rhodiacéta où autrefois étaient produites les fibres de triacétate de cellulose fabrique des systèmes de protection individuelle NRBC, également connus sous l’acronyme NRBCe (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique et explosif). Normal donc qu’elle s’investisse dans la fabrication de masques légers, en s’appuyant sur ses connaissances des matières filtrantes.
Le masque proposé par OUVRY s’adapte facilement à la morphologie de chacun et permet de filtrer « 99,9% » des projections selon ses concepteurs, sans fuite sur les côtés et sans provoquer de buée sur les lunettes, contre 95% pour les masques chirurgicaux et 90% pour les masques en tissu, selon les matériaux employés.
Un masque éco-conçu qui assure une étanchéité optimale.
L’autre avantage du masque lyonnais est son coté écologique. Pas de risque de l’abandonner dans la nature, contrairement et malheureusement au masque chirurgical trop souvent jeté par des personnes négligentes, lesquelles contribuent à l’augmentation des risques sanitaires. « C’est un masque que l’on peut garder et qui produit donc moins de déchets et d’espaces de stockage », poursuit Carole Dougnac. Le masque OCOV a été éco-conçu pour moins de volume, moins de transport, moins de déchets et un bilan carbone optimisé. Pour l’entreprise ce masque original est le produit idéal pour les stocks stratégiques dont notre pays a cruellement manqué en début de pandémie, grâce à des durées de péremption longues, un circuit de fabrication court, des volumes de stocks 15 à 20 fois plus faibles que les masques jetables.
Outre le fait que la fabrication de ce masque permet de relancer la filière française, sans dépendre de la Chine, comme la plupart des masques utilisés et dont la fiabilité est loin d’être assurée, le masque Lyonnais, se révèle particulièrement économique.
En effet si son prix est d’environ 28 € à 30€, ce masque est réutilisable 100 fois. Ce qui équivaut à 200 masques jetables dont il ne faut pas oublier l’aspect usage unique. Même si certains l’utilisent plusieurs fois, avec les risques que cela comporte en matière d’efficacité de protection. Le cout de l’OUCOV s’élève donc à 28 centimes la journée contre 95 centimes minimum pour le masque chirurgical.
Livré avec 5 filtres réutilisables de catégorie 1/P1, le masque est composé d’une jupe en plastique souple, facilement nettoyable, ergonomiquement conçue et testée pour être portée plusieurs heures sans gêne, un demi-masque interne souple qui assure une étanchéité optimale avec le visage du porteur, 2 sangles d’attache tête et cou, un filtre lavable, qui protège contre les particules, les poussières et les projections d’aérosols, une grille et un capuchon pour maintenir le filtre.
Pour les professionnels, le masque est disponible sur devis auprès de la société OUVRY. Pour les individuels, il est disponible auprès de plusieurs revendeurs, dont la FNAC, au prix de 29,95 €.
Outre le fait que la fabrication de ce masque permet de relancer la filière française, sans dépendre de la Chine, comme la plupart des masques utilisés et dont la fiabilité est loin d’être assurée, le masque Lyonnais, se révèle particulièrement économique.
En effet si son prix est d’environ 28 € à 30€, ce masque est réutilisable 100 fois. Ce qui équivaut à 200 masques jetables dont il ne faut pas oublier l’aspect usage unique. Même si certains l’utilisent plusieurs fois, avec les risques que cela comporte en matière d’efficacité de protection. Le cout de l’OUCOV s’élève donc à 28 centimes la journée contre 95 centimes minimum pour le masque chirurgical.
Livré avec 5 filtres réutilisables de catégorie 1/P1, le masque est composé d’une jupe en plastique souple, facilement nettoyable, ergonomiquement conçue et testée pour être portée plusieurs heures sans gêne, un demi-masque interne souple qui assure une étanchéité optimale avec le visage du porteur, 2 sangles d’attache tête et cou, un filtre lavable, qui protège contre les particules, les poussières et les projections d’aérosols, une grille et un capuchon pour maintenir le filtre.
Pour les professionnels, le masque est disponible sur devis auprès de la société OUVRY. Pour les individuels, il est disponible auprès de plusieurs revendeurs, dont la FNAC, au prix de 29,95 €.