La prise en charge des personnes âgées est une compétence de la ville à travers le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). Nous gérons sept foyers logement et deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD) », explique Maxence Henry, adjoint aux personnes âgées à la mairie d’Angers. « Angers ville connectée est une réalité y compris pour les seniors. Dans ce cadre nous testons des applications qui peuvent améliorer le confort et la sécurité des personnes âgées dépendantes. Ces applications sont le plus souvent réalisées par des entreprises locales pour lesquelles nos établissements constituent des références sérieuses ».
C’est le cas de l’EPHAD César Geoffray, un établissement moderne de 90 places à l’allure de bateau de croisière, situé à l’entrée sud de la ville, dans le quartier Centre-ville Lafayette. Le numérique y a fait son entrée presque sans bruit, par une application musicale installée sur tablette et branchée sur la sonorisation de l’établissement.
« La musique adoucit les résidents », explique Nathalie Marillier-Marchand, adjointe à la direction de l’établissement et infirmière coordonnatrice. « Grace à cette tablette accessible depuis l’accueil de la résidence et connectée en WiFi à internet, nous pouvons choisir des musiques différentes en fonction des moments de la journée, selon que l'on souhaite que les résidents se reposent ou soient plus actifs. Mais aussi celles qui leurs rappellent des souvenirs ».
Appelée « FaRao Pro », cette application musicale est proposée par la société angevine Faith France , une entreprise digitale qui propose un abonnement via internet à des musiques sans cesse renouvelées et adaptées aux lieux de diffusion.
« Nous n'imposons pas de contention à nos résidents car c’est anxiogène. Nous souhaitons leur laisser le plus de liberté possible et les appareils connectés nous y aident », explique Isabelle Foucher-Briand, la directrice. « Aucune personne n'est attachée dans son lit ou enfermée dans sa chambre. Mais il faut que nous soyons avertis en cas de sortie non prévue d’une chambre ou lors d’une chute de lit ou de fauteuil, surtout la nuit quand nous avons moins de personnel de surveillance ». Pour cela l’établissement teste des contacteurs de porte et des coussins connectés de la série « Santinell » de la société Idolys à Tiercé (49). Ces objets connectés envoient une alerte en cas de problème sur le téléphone des soignants. « La lumière peut également être connectée au coussin et s’allumer automatiquement quand une personne se lève pour aller aux toilettes. De même nous pouvons ajuster le délai avant le déclenchement de l’alerte ».
Les tablettes numériques se glissent jusque dans la partie accueil de jour où se retrouvent des personnes souffrant de troubles cognitifs (problèmes de mémoire, de langage, de raisonnement,…). Grace a une application mise au point et distribuée par des neurologues de la Salpétrière à Paris, seuls ou en groupe, et accompagnés de psychomotriciens, les malades peuvent réapprendre le langage, le jugement, grâce à activités qui font travailler la mémorisation. « C’est ludique et ils s’approprient assez facilement l’objet », précise l’infirmière coordinatrice.
« Tous ces objets numériques n’ont pas vocation à remplacer le personnel soignant, mais à nous aider », souligne la directrice, plutôt convaincue de leur utilité en gérontologie.
Maxence Henry suit de près ces tests car la ville envisage de construire un établissement du même type, mais totalement connecté cette fois. « On pense notamment aux planchers des chambres qui pourraient prévenir en cas de chute au sol », précise l’élu. « C’est plus facile d’intégrer tous ces appareils de surveillance dès la construction du bâtiment ».
C’est le cas de l’EPHAD César Geoffray, un établissement moderne de 90 places à l’allure de bateau de croisière, situé à l’entrée sud de la ville, dans le quartier Centre-ville Lafayette. Le numérique y a fait son entrée presque sans bruit, par une application musicale installée sur tablette et branchée sur la sonorisation de l’établissement.
« La musique adoucit les résidents », explique Nathalie Marillier-Marchand, adjointe à la direction de l’établissement et infirmière coordonnatrice. « Grace à cette tablette accessible depuis l’accueil de la résidence et connectée en WiFi à internet, nous pouvons choisir des musiques différentes en fonction des moments de la journée, selon que l'on souhaite que les résidents se reposent ou soient plus actifs. Mais aussi celles qui leurs rappellent des souvenirs ».
Appelée « FaRao Pro », cette application musicale est proposée par la société angevine Faith France , une entreprise digitale qui propose un abonnement via internet à des musiques sans cesse renouvelées et adaptées aux lieux de diffusion.
« Tous ces objets numériques n’ont pas vocation à remplacer le personnel, mais à nous aider »
« Nous n'imposons pas de contention à nos résidents car c’est anxiogène. Nous souhaitons leur laisser le plus de liberté possible et les appareils connectés nous y aident », explique Isabelle Foucher-Briand, la directrice. « Aucune personne n'est attachée dans son lit ou enfermée dans sa chambre. Mais il faut que nous soyons avertis en cas de sortie non prévue d’une chambre ou lors d’une chute de lit ou de fauteuil, surtout la nuit quand nous avons moins de personnel de surveillance ». Pour cela l’établissement teste des contacteurs de porte et des coussins connectés de la série « Santinell » de la société Idolys à Tiercé (49). Ces objets connectés envoient une alerte en cas de problème sur le téléphone des soignants. « La lumière peut également être connectée au coussin et s’allumer automatiquement quand une personne se lève pour aller aux toilettes. De même nous pouvons ajuster le délai avant le déclenchement de l’alerte ».
Les tablettes numériques se glissent jusque dans la partie accueil de jour où se retrouvent des personnes souffrant de troubles cognitifs (problèmes de mémoire, de langage, de raisonnement,…). Grace a une application mise au point et distribuée par des neurologues de la Salpétrière à Paris, seuls ou en groupe, et accompagnés de psychomotriciens, les malades peuvent réapprendre le langage, le jugement, grâce à activités qui font travailler la mémorisation. « C’est ludique et ils s’approprient assez facilement l’objet », précise l’infirmière coordinatrice.
« Tous ces objets numériques n’ont pas vocation à remplacer le personnel soignant, mais à nous aider », souligne la directrice, plutôt convaincue de leur utilité en gérontologie.
Maxence Henry suit de près ces tests car la ville envisage de construire un établissement du même type, mais totalement connecté cette fois. « On pense notamment aux planchers des chambres qui pourraient prévenir en cas de chute au sol », précise l’élu. « C’est plus facile d’intégrer tous ces appareils de surveillance dès la construction du bâtiment ».