De plus en plus de villes et territoires ruraux français peinent à remplacer des médecins généralistes installés depuis des décennies. Les jeunes praticiens ne sont plus vraiment intéressés par la médecine de campagne laquelle demande beaucoup de disponibilité. Des déserts médicaux sont en train de se créer sur le territoire français obligeant les patients à parcourir des kilomètres pour rencontrer un médecin.
Selon le Premier ministre, Édouard Philippe, plus de 9000 communes seraient considérées comme des territoires à « faible densité médicale ». Ce dernier lors de son passage en Haute-Vienne pour l’inauguration d’une maison médicale pluriprofessionnelle (MSP) a annoncé, en compagnie de la ministre de la Santé, un plan de lutte sur cinq ans, contre les déserts médicaux. « Ce plan fait la part belle aux maisons de santé pluridisciplinaires et table sur le développement de la télémédecine », relate la Gazette des Communes, le journal de référence des collectivités locales.
Selon le Gouvernement, « le repérage des territoires à faible densité médicale se fera à partir du critère du nombre moyen de consultations auxquelles les habitants peuvent avoir accès à moins de 20 minutes de chez eux, compte tenu de la densité de médecins et des besoins de soins de la population de leur territoire ». Actuellement 8,1% de la population fait d’ores et déjà face à une situation de faible accessibilité. « Si on y ajoute la proportion des médecins de plus de 65 ans qui vont probablement cesser leur activité, c’est 12,4% de la population qui devra faire face à une situation de faible accessibilité », souligne la Gazette. D’où la nécessité d’intervenir rapidement avant que la situation s’aggrave.
Selon le Premier ministre, Édouard Philippe, plus de 9000 communes seraient considérées comme des territoires à « faible densité médicale ». Ce dernier lors de son passage en Haute-Vienne pour l’inauguration d’une maison médicale pluriprofessionnelle (MSP) a annoncé, en compagnie de la ministre de la Santé, un plan de lutte sur cinq ans, contre les déserts médicaux. « Ce plan fait la part belle aux maisons de santé pluridisciplinaires et table sur le développement de la télémédecine », relate la Gazette des Communes, le journal de référence des collectivités locales.
Selon le Gouvernement, « le repérage des territoires à faible densité médicale se fera à partir du critère du nombre moyen de consultations auxquelles les habitants peuvent avoir accès à moins de 20 minutes de chez eux, compte tenu de la densité de médecins et des besoins de soins de la population de leur territoire ». Actuellement 8,1% de la population fait d’ores et déjà face à une situation de faible accessibilité. « Si on y ajoute la proportion des médecins de plus de 65 ans qui vont probablement cesser leur activité, c’est 12,4% de la population qui devra faire face à une situation de faible accessibilité », souligne la Gazette. D’où la nécessité d’intervenir rapidement avant que la situation s’aggrave.
Faire émerger des territoires digitaux
Le plan gouvernemental distingue deux catégories de faible accessibilité : les communes touchées par un manque d’offre actuel pour lesquels une aide à l’installation de médecins s’avère nécessaire. Celle-ci passera par des incitations financières, et les communes qui ne connaissent pas de déficit global et dont une réorganisation s’impose. Pour ces dernières le Gouvernement estime que « la réponse adaptée consiste à réorganiser la présence médicale au sein du territoire en utilisant d’autres leviers que les incitations à l’installation, comme les nouvelles technologies ou les coopérations entre professionnels de santé ».
Selon le Premier ministre, les maisons de santé pluriprofessionnelle (MSP) sont confirmées comme pivot de la lutte contre la désertification. L’enveloppe consacrée par l’Assurance maladie afin d’encourager la coopération des professionnels de santé devrait tripler d’ici la fin du quinquennat. « Nous souhaitons augmenter le nombre de 2000 MSP qui bénéficient de ces rémunérations afin qu’elles atteignent en moyenne 60 000 euros par an et par structures. L’objectif est qu’à terme, la totalité des maisons en bénéficie », a précisé le Premier ministre.
Le développement de la télémédecine est la deuxième grande priorité du Plan gouvernemental. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 ouvre la voie de négociations conventionnelles afin de faire rentrer des tarifs de téléconsultation dans le droit commun. Par ailleurs, les Fonds d’investissement régionaux (FIR) dédiés à la télémédecine seront doublés dès 2018 pour atteindre les 18 millions d’euros. D’ici 2020, tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) en zones de faible accessibilité devraient être équipés d’un matériel de téléconsultation afin d’éviter les hospitalisations inutiles et améliorer la qualité du suivi des patients résidents.
Pour le Premier ministre, il s’agit aussi de « faire émerger les territoires digitaux » en commençant par généraliser le dossier médical personnel (DMP) en 2018, en application d’un décret du 4 juillet 2016. Il souhaite développer des services numériques pour faciliter les échanges d’information et la coordination entre professionnels au service du patient ; développer la compatibilité entre les logiciels des différents acteurs de soins, établissements de santé et professionnels de ville et généraliser les possibilités de prises de rendez-vous en ligne pour les hôpitaux et les structures ambulatoires.
Source La Gazette des communes
Selon le Premier ministre, les maisons de santé pluriprofessionnelle (MSP) sont confirmées comme pivot de la lutte contre la désertification. L’enveloppe consacrée par l’Assurance maladie afin d’encourager la coopération des professionnels de santé devrait tripler d’ici la fin du quinquennat. « Nous souhaitons augmenter le nombre de 2000 MSP qui bénéficient de ces rémunérations afin qu’elles atteignent en moyenne 60 000 euros par an et par structures. L’objectif est qu’à terme, la totalité des maisons en bénéficie », a précisé le Premier ministre.
Le développement de la télémédecine est la deuxième grande priorité du Plan gouvernemental. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 ouvre la voie de négociations conventionnelles afin de faire rentrer des tarifs de téléconsultation dans le droit commun. Par ailleurs, les Fonds d’investissement régionaux (FIR) dédiés à la télémédecine seront doublés dès 2018 pour atteindre les 18 millions d’euros. D’ici 2020, tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) en zones de faible accessibilité devraient être équipés d’un matériel de téléconsultation afin d’éviter les hospitalisations inutiles et améliorer la qualité du suivi des patients résidents.
Pour le Premier ministre, il s’agit aussi de « faire émerger les territoires digitaux » en commençant par généraliser le dossier médical personnel (DMP) en 2018, en application d’un décret du 4 juillet 2016. Il souhaite développer des services numériques pour faciliter les échanges d’information et la coordination entre professionnels au service du patient ; développer la compatibilité entre les logiciels des différents acteurs de soins, établissements de santé et professionnels de ville et généraliser les possibilités de prises de rendez-vous en ligne pour les hôpitaux et les structures ambulatoires.
Source La Gazette des communes