Dans un contexte où le parcours de soins Français et l’accès aux soins dans les zones en tension est au cœur du débat public. Le COSEM (Coordination des œuvres sociales et médicales) une association de santé créée en 1945, qui regroupe aujourd’hui 6 centres de santé pluridisciplinaires privés situés dans le cœur de la Cité Saint-Michel, Miromesnil, Saint-Lazare, Auber, Magenta et Atlas, présente les résultats d’un baromètre sur l’accès aux soins en Île-de-France. Cette étude menée en partenariat avec l’IPSOS et le Parisien auprès 1 102 personnes de 18 à 60 ans, interrogées par internet et résidant en Ile-de-France (Paris, petite et grande couronnes, division par département), entre le 25 octobre et le 8 novembre 2019 démontre que les plus jeunes sont les plus touchés en matière d’accès aux soins.
Le baromètre établi par le COSEM et ses partenaires s’est concentré sur les différentes thématiques qui ont récemment agité l’actualité du secteur de la santé, notamment dans le cadre du nouveau projet de loi santé du gouvernement : perception de l’accès aux soins et de leur qualité, question des urgences, de la prévention ou encore de la télémédecine… L’objectif de cette étude était de mesurer la perception et le comportement des franciliens vis-à-vis du système de santé et d’identifier les difficultés.
Cette étude fait clairement apparaitre les difficultés d’accès aux soins des plus jeunes dont les raisons invoquées sont le plus souvent d’ordre pécuniaire, mais aussi du manque de complémentaire santé ou de délais de rendez-vous trop longs.
Dans le détail, l’étude démontre que les franciliens ont une perception plutôt négative à l’égard des évolutions du système de santé. Près d’un sur deux a le sentiment que la qualité des soins s’est dégradée depuis 5 ans en Ile-de-France et 55 % ont le sentiment que l’accès aux soins est plus difficile aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 5 ans.
Ce sont surtout les moyens financiers qui affectent les plus jeunes. 37% des plus jeunes seraient en état de précarité en matière de santé, la plupart faisant l’impasse sur les soins dentaires (58%), et la consultation chez un généraliste (40%).
La plupart des franciliens, jeunes et moins jeunes, choisissent plutôt les urgences quand un problème survient (71%), ne sachant pas distinguer la pathologie dont ils font l’objet et le centre de soin adapté. L’hôpital reste, malgré ses difficultés actuelles, le lieu qu’il choisissent en cas d’urgence médicale et notamment les plus jeunes qui n’ont pas souscrit de mutuelle santé.
Sur ce point, 10% de franciliens et 15% des moins de 35 ans déclarent ne pas détenir une complémentaire santé. Un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale. Cette absence de complémentaire et le plus souvent de médecin traitant déclaré engendre les difficultés à des soins réguliers chez un médecin de proximité et le recours quasi systématique aux services d’urgence. « Les populations concernées méritent de faire l’objet de sensibilisation et d’informations, ainsi que la mise en place de solutions spécifiques », conclut le COSEM
Le COSEM dispose de 6 centres à Paris lesquels couvent 5 arrondissements : le 5ème, le 8ème, le 9ème, le 10ème et le 19ème. Il réunit praticiens, personnel médical et patients dans l’objectif de pérenniser, financer et développer des modalités d’accès aux services de santé garantissant une égalité et une équité médicale entre tous les citoyens.
Le baromètre établi par le COSEM et ses partenaires s’est concentré sur les différentes thématiques qui ont récemment agité l’actualité du secteur de la santé, notamment dans le cadre du nouveau projet de loi santé du gouvernement : perception de l’accès aux soins et de leur qualité, question des urgences, de la prévention ou encore de la télémédecine… L’objectif de cette étude était de mesurer la perception et le comportement des franciliens vis-à-vis du système de santé et d’identifier les difficultés.
Cette étude fait clairement apparaitre les difficultés d’accès aux soins des plus jeunes dont les raisons invoquées sont le plus souvent d’ordre pécuniaire, mais aussi du manque de complémentaire santé ou de délais de rendez-vous trop longs.
Dans le détail, l’étude démontre que les franciliens ont une perception plutôt négative à l’égard des évolutions du système de santé. Près d’un sur deux a le sentiment que la qualité des soins s’est dégradée depuis 5 ans en Ile-de-France et 55 % ont le sentiment que l’accès aux soins est plus difficile aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 5 ans.
Le renoncement ou l’interruption de soins font partie des conséquences directes les plus graves des inégalités d’accès aux soins. Un quart des personnes interrogées déclare avoir déjà dû interrompre un parcours de soins, invoquant souvent le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un professionnel de santé. Cette situation est particulièrement répandue chez les moins de 35 ans.« Les populations concernées méritent de faire l’objet de sensibilisation et d’informations »
Ce sont surtout les moyens financiers qui affectent les plus jeunes. 37% des plus jeunes seraient en état de précarité en matière de santé, la plupart faisant l’impasse sur les soins dentaires (58%), et la consultation chez un généraliste (40%).
La plupart des franciliens, jeunes et moins jeunes, choisissent plutôt les urgences quand un problème survient (71%), ne sachant pas distinguer la pathologie dont ils font l’objet et le centre de soin adapté. L’hôpital reste, malgré ses difficultés actuelles, le lieu qu’il choisissent en cas d’urgence médicale et notamment les plus jeunes qui n’ont pas souscrit de mutuelle santé.
Sur ce point, 10% de franciliens et 15% des moins de 35 ans déclarent ne pas détenir une complémentaire santé. Un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale. Cette absence de complémentaire et le plus souvent de médecin traitant déclaré engendre les difficultés à des soins réguliers chez un médecin de proximité et le recours quasi systématique aux services d’urgence. « Les populations concernées méritent de faire l’objet de sensibilisation et d’informations, ainsi que la mise en place de solutions spécifiques », conclut le COSEM
Le COSEM dispose de 6 centres à Paris lesquels couvent 5 arrondissements : le 5ème, le 8ème, le 9ème, le 10ème et le 19ème. Il réunit praticiens, personnel médical et patients dans l’objectif de pérenniser, financer et développer des modalités d’accès aux services de santé garantissant une égalité et une équité médicale entre tous les citoyens.