Un cadre plus agréable et plus calme, permettant plus de productivité, c'est qu'ont découvert les travailleurs distants qui s'installent à la campagne (Photo Adobe Stock)
Avant 2020, les cadres qui voulaient obtenir un poste dans une grande entreprise, considéraient qu’il était plus facile de l’obtenir en résidant à proximité de son lieu de travail, c’est-à-dire dans une zone urbaine. Depuis la Covid-19 est passée par là, avec son lot de mesures permettant d’endiguer la progression de la pandémie, notamment la mise en place de période de confinement et couvre-feu et surtout l’appel aux entreprises, par les autorités sanitaires et le Gouvernement, de mettre, partout où cela était possible, les salariés, en télétravail.
Même si le télétravail n’est pas récent et est entrée dans les années 2000 dans le mode de fonctionnement de certaines entreprises, il était loin de faire l’unanimité. La plupart des chefs d’entreprises et cadres préférant être en prise directe avec leurs salariés, seul ceux qui en faisaient la demande, pour des raisons personnelles, pouvaient travailleur depuis leur domicile.
Depuis mars 2020, la crise sanitaire à changer la donne, et entreprises comme salariés y ont trouvé un intérêt : réduction du parc immobilier pour les premiers, limitation des frais de transport les seconds, pour peu que chacun considère qu’il s’agit d’un travail détaché qui s’exécute aux horaires des ceux l’entreprise, dans un lieu prévu pour cela et avec du matériel fourni par l’entreprise. Pas simple…
Du coté des cadres qui percevaient la ville comme un lieu de réussite professionnelle avec obligation de résider dans la même zone urbaine, on révise l’idée que la ville est un facteur déterminant pour la réussite et les opportunités de carrière. De nombreux travailleurs français envisagent de fuir les zones urbaines pour cette raison, comme le confirme l’enquête menée par la multinationale américaine, Citrix, qui propose des produits de collaboration, de virtualisation et de mise en réseau pour faciliter le travail mobile et l’adoption des services cloud
Menée du 23 novembre au 1er décembre 2020 auprès de 1 000 employés de bureau français pour déterminer leur perception de la vie professionnelle dans les grandes villes suite à la pandémie cette enquête relève que 46% des Français déclarent qu'ils seraient susceptibles d'envisager de quitter leur habitation en ville vers une zone rurale s'ils pouvaient continuer de remplir leur rôle avec flexibilité, ou encore 52 % des Français seraient prêts à accepter une baisse de salaire en échange d'un poste entièrement réalisable à distance.
En situation pré-Covid, 43% des employés français estimaient que le fait de vivre dans une grande ville avait un effet positif sur leur possible évolution de carrière. Mais aujourd'hui, après un an de crise sanitaire mondiale, seuls 35 % ont estimé que la vie citadine avait un effet positif sur leur carrière et 45% estiment que vivre en ville ou à la campagne ne fait désormais aucune différence. D’autant que les zones rurales commencent à être bien équipées (fibre optique, tiers lieux…).
Même si le télétravail n’est pas récent et est entrée dans les années 2000 dans le mode de fonctionnement de certaines entreprises, il était loin de faire l’unanimité. La plupart des chefs d’entreprises et cadres préférant être en prise directe avec leurs salariés, seul ceux qui en faisaient la demande, pour des raisons personnelles, pouvaient travailleur depuis leur domicile.
Depuis mars 2020, la crise sanitaire à changer la donne, et entreprises comme salariés y ont trouvé un intérêt : réduction du parc immobilier pour les premiers, limitation des frais de transport les seconds, pour peu que chacun considère qu’il s’agit d’un travail détaché qui s’exécute aux horaires des ceux l’entreprise, dans un lieu prévu pour cela et avec du matériel fourni par l’entreprise. Pas simple…
Du coté des cadres qui percevaient la ville comme un lieu de réussite professionnelle avec obligation de résider dans la même zone urbaine, on révise l’idée que la ville est un facteur déterminant pour la réussite et les opportunités de carrière. De nombreux travailleurs français envisagent de fuir les zones urbaines pour cette raison, comme le confirme l’enquête menée par la multinationale américaine, Citrix, qui propose des produits de collaboration, de virtualisation et de mise en réseau pour faciliter le travail mobile et l’adoption des services cloud
Menée du 23 novembre au 1er décembre 2020 auprès de 1 000 employés de bureau français pour déterminer leur perception de la vie professionnelle dans les grandes villes suite à la pandémie cette enquête relève que 46% des Français déclarent qu'ils seraient susceptibles d'envisager de quitter leur habitation en ville vers une zone rurale s'ils pouvaient continuer de remplir leur rôle avec flexibilité, ou encore 52 % des Français seraient prêts à accepter une baisse de salaire en échange d'un poste entièrement réalisable à distance.
En situation pré-Covid, 43% des employés français estimaient que le fait de vivre dans une grande ville avait un effet positif sur leur possible évolution de carrière. Mais aujourd'hui, après un an de crise sanitaire mondiale, seuls 35 % ont estimé que la vie citadine avait un effet positif sur leur carrière et 45% estiment que vivre en ville ou à la campagne ne fait désormais aucune différence. D’autant que les zones rurales commencent à être bien équipées (fibre optique, tiers lieux…).
Un nouveau modèle de société est en train de voir le jour
Pour les télétravailleurs français, le principal avantage du travail à distance réside dans la possibilité d’utiliser de manière productive le temps qu'ils consacraient avant à leurs déplacements domicile-travail (51%), notamment dans les grandes agglomérations. Mais d’autres facteurs positifs s’ajoutent à ce chiffre et notamment la réduction du stress lié au déplacement, un impact carbone moins important grâce à réduction des déplacements automobiles, une meilleure concentration au travail du fait d’un environnement plus calme et la possibilité de consacrer plus de temps à leur famille.
De manière globale, 47% des personnes sondées estiment que leur niveau de productivité est plus élevé lorsqu'ils travaillent à la maison que lorsqu'ils sont au bureau.
La crise sanitaire et la crise économique qui en découle bouleverse de toute évidence la vie des personnes en activité. 46% déclarent qu'ils seraient susceptibles d'envisager de quitter la ville pour habiter en une zone rurale dès lors qu’ils peuvent remplir leur rôle avec flexibilité.
Et l’on s’en serait douté, les raisons invoquées pour quitter une résidence urbaine sont essentiellement liées à la qualité de vie et à la possibilité de délivrer la même qualité de travail quel que soit le lieu de résidence. Les trois quarts de ceux qui envisagent ce changement estiment qu'une zone rurale offrirait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, estimant qu'ils pourraient tout aussi bien exercer leur métier depuis n'importe quel endroit. Et 39% sont déjà passés à l’acte ou prévoient de le faire. Certains (52%) accepteraient même une réduction de salaire dès lors que leur entreprise accepte qu’ils travaillent à distance, après la crise. C’est donc un nouveau mode de vie qui est en train de s’installer dans lequel les possibilités de connexion ne sont pas étrangères.
Si le sondage ne le précise pas, le télétravail n’est pas la panacée pour bon certains travailleurs distants, puisque le contact physique avec les autres leurs manquent. Mais des aménagements peuvent être étudiés avec notamment des retours à l’entreprise, un ou plusieurs jours par semaine, pour se réunir et faire le point. Ça passe aussi par un aménagement du domicile du télétravailleur, pour pouvoir s’isoler afin de se concentrer, fournir le matériel et assurer la sécurité informatique des connexions.
« À la lumière de ces résultats, les entreprises doivent repenser leurs stratégies RH et envisager de nouveaux modèles qui leur permettent de gérer les ressources de manière flexible pour pouvoir à la fois attirer les meilleurs talents et faire face au contexte imprévisible dans lequel nous tendons à évoluer », déclare Karine Calvet, Directrice générale de Citrix France.
Mais ce que révèle cette enquête c’est que le développement des zones urbaines tel que décrivait les experts de la Smart City, pourrait bien changer. Le coronavirus rétablissant l’équilibre ville-campagne. « On réalise maintenant que grâce à la technologie adéquate, les avantages qu’elles présentaient peuvent finalement être contrebalancés par des modèles de travail flexibles plus bénéfiques pour tous », conclut Karine Calvet .
De manière globale, 47% des personnes sondées estiment que leur niveau de productivité est plus élevé lorsqu'ils travaillent à la maison que lorsqu'ils sont au bureau.
La crise sanitaire et la crise économique qui en découle bouleverse de toute évidence la vie des personnes en activité. 46% déclarent qu'ils seraient susceptibles d'envisager de quitter la ville pour habiter en une zone rurale dès lors qu’ils peuvent remplir leur rôle avec flexibilité.
Et l’on s’en serait douté, les raisons invoquées pour quitter une résidence urbaine sont essentiellement liées à la qualité de vie et à la possibilité de délivrer la même qualité de travail quel que soit le lieu de résidence. Les trois quarts de ceux qui envisagent ce changement estiment qu'une zone rurale offrirait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, estimant qu'ils pourraient tout aussi bien exercer leur métier depuis n'importe quel endroit. Et 39% sont déjà passés à l’acte ou prévoient de le faire. Certains (52%) accepteraient même une réduction de salaire dès lors que leur entreprise accepte qu’ils travaillent à distance, après la crise. C’est donc un nouveau mode de vie qui est en train de s’installer dans lequel les possibilités de connexion ne sont pas étrangères.
Si le sondage ne le précise pas, le télétravail n’est pas la panacée pour bon certains travailleurs distants, puisque le contact physique avec les autres leurs manquent. Mais des aménagements peuvent être étudiés avec notamment des retours à l’entreprise, un ou plusieurs jours par semaine, pour se réunir et faire le point. Ça passe aussi par un aménagement du domicile du télétravailleur, pour pouvoir s’isoler afin de se concentrer, fournir le matériel et assurer la sécurité informatique des connexions.
« À la lumière de ces résultats, les entreprises doivent repenser leurs stratégies RH et envisager de nouveaux modèles qui leur permettent de gérer les ressources de manière flexible pour pouvoir à la fois attirer les meilleurs talents et faire face au contexte imprévisible dans lequel nous tendons à évoluer », déclare Karine Calvet, Directrice générale de Citrix France.
Mais ce que révèle cette enquête c’est que le développement des zones urbaines tel que décrivait les experts de la Smart City, pourrait bien changer. Le coronavirus rétablissant l’équilibre ville-campagne. « On réalise maintenant que grâce à la technologie adéquate, les avantages qu’elles présentaient peuvent finalement être contrebalancés par des modèles de travail flexibles plus bénéfiques pour tous », conclut Karine Calvet .