Quelle famille n’est pas aujourd’hui confrontée aux problèmes de chargeurs, notamment lorsque ses membres possèdent des appareils électronique, smartphones, tablettes et autres casques et appareils connectés, de marques et d’années différentes. Résultat tous ces chargeurs s’empilent dans les tiroirs certains n’étant plus compatibles avec les appareils de dernière génération.
Mais cette difficulté pourrait trouver enfin une solution si la Commission Européenne arrive à ses fins. En effet, cette dernière veut imposer aux constructeurs, une prise universelle pour la recharge de tous les appareils électroniques portatifs quelle que soit leur marque et leur type.
Autant dire que ce n’est pas chose aisée. Certains, à l’exemple d’Apple avec son connecteur lightning, qui équipe tous les appareils de la marque et notamment les smartphones et tablettes, depuis 2012, en remplacement du connecteur à 30 broches introduit en 2003, ne sont pas décidés à changer, usant de tous les arguments pour poursuivre la mise en place de ce type de connecteur.
Mais la Commission Européenne qui a présenté le 23 septembre un projet de directive visant à mettre en place une solution de charge universelle pour tous les smartphones, tablettes, appareils photos, haut-parleurs portatifs, ou encore les consoles de jeu portatives est cette fois bien décidée à aller jusqu’au bout pour obtenir satisfaction.
« Cela fait suffisamment longtemps que les consommateurs européens sont agacés par l'accumulation de chargeurs incompatibles dans leurs tiroirs », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l'ère du numérique. « Nous avons donné au secteur tout le temps nécessaire pour qu'il propose ses propres solutions, mais le temps est désormais venu de prendre des mesures législatives en faveur d'un chargeur universel. Il s'agit d'un gain important pour nos consommateurs et notre environnement, conforme à nos ambitions écologiques et numériques ».
Sur le plan législatif le vote est prévu pour le premier semestre 2022 avec une entrée en vigueur deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2024. Le texte indique que chaque appareil électronique devra être équipé d’un port USB-C, une prise universelle permettant aussi bien la charge que le branchement d'accessoires et qui équipe déjà certains smartphones fonctionnant sous Android mais également les ordinateurs fixes et portables de la marque à la pomme.
Si l’affaire des chargeurs universels n’est pas nouvelle en Europe, puisque le vœu a été formulé en 2009, l’imposition d’un chargeur universel a été surtout freiné par l’opposition de certains constructeurs et en particulier, la marque de Cupertino qui a toujours fait bande à part sur le plan de la connectique.
« Cette réglementation étoufferait l’innovation au lieu de l’encourager et nuirait aux consommateurs en Europe et dans le monde », affirment les représentants d’Apple, préférant promouvoir la technologie de recharge sans fil « Qi », un système de charge par induction qui connait un succès grandissant, toutes marques confondues. Mais quid des autres appareils et accessoires, qui doivent impérativement se connecter, soit pour fonctionner ou charger, s’ils possèdent une batterie, à l’exemple des enceintes audio, des micros ou des casques.
Mais cette difficulté pourrait trouver enfin une solution si la Commission Européenne arrive à ses fins. En effet, cette dernière veut imposer aux constructeurs, une prise universelle pour la recharge de tous les appareils électroniques portatifs quelle que soit leur marque et leur type.
Autant dire que ce n’est pas chose aisée. Certains, à l’exemple d’Apple avec son connecteur lightning, qui équipe tous les appareils de la marque et notamment les smartphones et tablettes, depuis 2012, en remplacement du connecteur à 30 broches introduit en 2003, ne sont pas décidés à changer, usant de tous les arguments pour poursuivre la mise en place de ce type de connecteur.
Mais la Commission Européenne qui a présenté le 23 septembre un projet de directive visant à mettre en place une solution de charge universelle pour tous les smartphones, tablettes, appareils photos, haut-parleurs portatifs, ou encore les consoles de jeu portatives est cette fois bien décidée à aller jusqu’au bout pour obtenir satisfaction.
« Cela fait suffisamment longtemps que les consommateurs européens sont agacés par l'accumulation de chargeurs incompatibles dans leurs tiroirs », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l'ère du numérique. « Nous avons donné au secteur tout le temps nécessaire pour qu'il propose ses propres solutions, mais le temps est désormais venu de prendre des mesures législatives en faveur d'un chargeur universel. Il s'agit d'un gain important pour nos consommateurs et notre environnement, conforme à nos ambitions écologiques et numériques ».
Sur le plan législatif le vote est prévu pour le premier semestre 2022 avec une entrée en vigueur deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2024. Le texte indique que chaque appareil électronique devra être équipé d’un port USB-C, une prise universelle permettant aussi bien la charge que le branchement d'accessoires et qui équipe déjà certains smartphones fonctionnant sous Android mais également les ordinateurs fixes et portables de la marque à la pomme.
« Les consommateurs européens pourront utiliser un chargeur unique pour l'ensemble de leurs appareils électroniques portables. Il s'agit d'une mesure importante pour améliorer la commodité et réduire les déchets ».
Si l’affaire des chargeurs universels n’est pas nouvelle en Europe, puisque le vœu a été formulé en 2009, l’imposition d’un chargeur universel a été surtout freiné par l’opposition de certains constructeurs et en particulier, la marque de Cupertino qui a toujours fait bande à part sur le plan de la connectique.
« Cette réglementation étoufferait l’innovation au lieu de l’encourager et nuirait aux consommateurs en Europe et dans le monde », affirment les représentants d’Apple, préférant promouvoir la technologie de recharge sans fil « Qi », un système de charge par induction qui connait un succès grandissant, toutes marques confondues. Mais quid des autres appareils et accessoires, qui doivent impérativement se connecter, soit pour fonctionner ou charger, s’ils possèdent une batterie, à l’exemple des enceintes audio, des micros ou des casques.
« Les chargeurs alimentent tous nos appareils électroniques les plus essentiels », affirme à son tour, Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur de l’UE. « Avec un nombre toujours plus important d'appareils, un nombre croissant de chargeurs non interchangeables ou inutiles sont vendus. Nous mettons un terme à cette situation. Avec notre proposition, les consommateurs européens pourront utiliser un chargeur unique pour l'ensemble de leurs appareils électroniques portables. Il s'agit d'une mesure importante pour améliorer la commodité et réduire les déchets »
La Commission Européenne propose :
Ces mesures, combinées à d'autres, aideraient les consommateurs à limiter le nombre de nouveaux chargeurs achetés et leur permettrait d'économiser 250 millions d'euros par an en évitant d'acheter des chargeurs inutiles. Elles permettraient de réduire la quantité de déchets électroniques, estimée à près de 1 000 tonnes par an.
La révision de la directive sur les équipements radioélectriques s'inscrit dans le cadre de l'action plus large de la Commission visant à traiter la question de la durabilité des produits, en particulier des produits électroniques, sur le marché de l'UE, qui fera l'objet d'une prochaine proposition sur les produits durables, selon la Commission Européenne.
La Commission Européenne propose :
- Un port de charge harmonisé, l’USB-C pour les appareils électroniques. Cela permettra aux consommateurs de charger leurs appareils avec le même chargeur quelle que soit la marque de l'appareil.
- Une technologie harmonisée de recharge rapide, qui permettra d'éviter que différents producteurs limitent la vitesse de charge de manière injustifiée et contribuera à faire en sorte que la vitesse de charge soit la même quel que soit le chargeur compatible utilisé avec un appareil.
- De dissocier la vente d'un chargeur de la vente de l'appareil électronique. Les consommateurs pourront donc acheter un nouvel appareil électronique sans nouveau chargeur, ce qui limitera l'achat de chargeurs indésirables ou le nombre de chargeurs laissés inutilisés. Selon les estimations, la réduction de la production et de l'élimination des nouveaux chargeurs réduira la quantité de déchets électroniques de près de 1 000 tonnes par an.
- Une meilleure information des consommateurs. Les producteurs devront fournir des informations pertinentes sur les performances en matière de charge, y compris des informations sur la puissance requise par le dispositif et sur la question de savoir si celui-ci prend en charge la recharge rapide. Les consommateurs pourront ainsi plus facilement voir si leurs chargeurs existants satisfont aux exigences de leur nouvel appareil ou sélectionner un chargeur compatible.
Ces mesures, combinées à d'autres, aideraient les consommateurs à limiter le nombre de nouveaux chargeurs achetés et leur permettrait d'économiser 250 millions d'euros par an en évitant d'acheter des chargeurs inutiles. Elles permettraient de réduire la quantité de déchets électroniques, estimée à près de 1 000 tonnes par an.
La révision de la directive sur les équipements radioélectriques s'inscrit dans le cadre de l'action plus large de la Commission visant à traiter la question de la durabilité des produits, en particulier des produits électroniques, sur le marché de l'UE, qui fera l'objet d'une prochaine proposition sur les produits durables, selon la Commission Européenne.