Emmanuel Macron qui présidait le défilé de la fête nationale ce 14 juillet 2019, en tant que Chef de l’État et Chef des Armées, n’a pas boudé son plaisir en montrant aux chefs d’État invités pour l’occasion, les avancées technologiques de la France en matière de défense et d’observation.
Que ce soit au sol ou dans les airs, les militaires en activité qui assurent la défense et la sécurité du territoire, des missions d’aide militaire ou humanitaire aux pays amis, les sapeurs-pompiers, les gendarmes, font désormais appel aux technologies numériques. L’introduction de ce défilé a permis aux chefs d’État invités, mais aussi aux citoyens présents le long des Champs Élysées et devant leur poste de télévision, de mesurer les avancées en la matière. Le soldat, qu’il soit engagé sur un théâtre d’opération ou sur un incendie, comme récemment celui de Notre-Dame de Paris, est devenu un « cyber soldat ». Soldat volant, drones, robots, exosquelettes… la fiction n’est plus.
L’an dernier déjà, 56 experts de cyberdéfense de l’unité spécialisée « Comcyber », créée en 2017, avaient battu le pavé parisien lors du défilé du 14 juillet. Cette année, avant le défilé des 4 300 militaires, 196 véhicules, 237 chevaux, 69 avions et 39 hélicoptères mobilisés pour l’occasion, un premier tableau fait de démonstrations au sol et dans les airs, mais aussi de projections sur écrans géants, a permis de prendre la mesure des nouveautés technologiques dans le domaine spatial, aérien, maritime, terrestre.
Parmi les innovations présentées : le robot multitâches Stamina, capable de se diriger sans faire appel aux satellites GPS par simple reconnaissance évolutive du terrain, le robot Colossus de Shark Robotics, capable de propulser 2 500 litres de liquide par minute et de monter marches et escaliers, tout en transmettant des photos du cœur de l’incendie grâce à une caméra thermique. Ce dernier a été récemment utilisé par les Pompiers de Paris lors de l’incendie de Notre-Dame. Les drones étaient également de la fête, dont le plus petit, le Black Hornet qui pèse 33 g et peut ainsi se faufiler sans bruit au-dessus des zones ennemies pour guider les fantassins, grâce à une caméra haute résolution.
La technologie était également dans les airs avec les avions d’observation et de transmission et notamment le Transall C160 Gabriel, un avion espion bourré de technologie numérique et de télécommunication, très rarement montré et le « Flyboard Air » fabriqué par le Champion du monde de jet ski, Frank Zapata dont c’était hier la consécration. Enfin les fantassins des forces spéciales qui assuraient la démonstration étaient équipés, pour la plupart, d’exosquelettes, un appareillagemotorisé fixé sur un ou plusieurs membres du corps humain pour en augmenter les capacités en termes de déplacement et de charge.
Que ce soit au sol ou dans les airs, les militaires en activité qui assurent la défense et la sécurité du territoire, des missions d’aide militaire ou humanitaire aux pays amis, les sapeurs-pompiers, les gendarmes, font désormais appel aux technologies numériques. L’introduction de ce défilé a permis aux chefs d’État invités, mais aussi aux citoyens présents le long des Champs Élysées et devant leur poste de télévision, de mesurer les avancées en la matière. Le soldat, qu’il soit engagé sur un théâtre d’opération ou sur un incendie, comme récemment celui de Notre-Dame de Paris, est devenu un « cyber soldat ». Soldat volant, drones, robots, exosquelettes… la fiction n’est plus.
L’an dernier déjà, 56 experts de cyberdéfense de l’unité spécialisée « Comcyber », créée en 2017, avaient battu le pavé parisien lors du défilé du 14 juillet. Cette année, avant le défilé des 4 300 militaires, 196 véhicules, 237 chevaux, 69 avions et 39 hélicoptères mobilisés pour l’occasion, un premier tableau fait de démonstrations au sol et dans les airs, mais aussi de projections sur écrans géants, a permis de prendre la mesure des nouveautés technologiques dans le domaine spatial, aérien, maritime, terrestre.
Parmi les innovations présentées : le robot multitâches Stamina, capable de se diriger sans faire appel aux satellites GPS par simple reconnaissance évolutive du terrain, le robot Colossus de Shark Robotics, capable de propulser 2 500 litres de liquide par minute et de monter marches et escaliers, tout en transmettant des photos du cœur de l’incendie grâce à une caméra thermique. Ce dernier a été récemment utilisé par les Pompiers de Paris lors de l’incendie de Notre-Dame. Les drones étaient également de la fête, dont le plus petit, le Black Hornet qui pèse 33 g et peut ainsi se faufiler sans bruit au-dessus des zones ennemies pour guider les fantassins, grâce à une caméra haute résolution.
La technologie était également dans les airs avec les avions d’observation et de transmission et notamment le Transall C160 Gabriel, un avion espion bourré de technologie numérique et de télécommunication, très rarement montré et le « Flyboard Air » fabriqué par le Champion du monde de jet ski, Frank Zapata dont c’était hier la consécration. Enfin les fantassins des forces spéciales qui assuraient la démonstration étaient équipés, pour la plupart, d’exosquelettes, un appareillagemotorisé fixé sur un ou plusieurs membres du corps humain pour en augmenter les capacités en termes de déplacement et de charge.
Se préparer aux cyberattaques, au sol et dans l’espace
« La guerre cybernétique a commencé et la France doit être prête à combattre », avait expliqué la ministre des Armées, Florence Parly, en début d’année, avant le Forum international de la cybersécurité. Cette dernière a précisé lors de ce défilé que « l'espace est devenu un espace de conflictualité ». Que ce soit sur les réseaux digitaux ou dans l’espace, la guerre des étoiles n’est donc plus une saga cinématographique, mais bien une réalité. La ministre a d’ailleurs annoncé, sur France Inter ce dimanche, qu’un commandement militaire de l’espace, vient d’être créé. Il sera basé à Toulouse, cité de l’espace.« Nous allons rassembler tous les moyens qui sont dispersés dans nos armées et qui contribuent à la bonne utilisation des moyens spatiaux », ce commandement commencera par « environ 200 personnes puis va monter en puissance au fil du temps », a souligné la ministre.
Sur terre, sur mer, dans les airs et dans l’espace, l’armée française se prépare donc à répondre, seule mais aussi dans le cadre de projets européens, à une multiplicité des attaques provenant aussi bien de groupes terroristes, de hackers isolés, que d’Etats. Plus besoin de montrer ses muscles avec des missiles longue portée, la guerre conventionnelle va disparaitre progressivement au profit de celle, plus sournoise, mais tout aussi destructrice, sinon plus, de la cyberattaque et de l’espace.
Le soldat volant du 14 juillet, filmé par nos confrères du Parisien
Sur terre, sur mer, dans les airs et dans l’espace, l’armée française se prépare donc à répondre, seule mais aussi dans le cadre de projets européens, à une multiplicité des attaques provenant aussi bien de groupes terroristes, de hackers isolés, que d’Etats. Plus besoin de montrer ses muscles avec des missiles longue portée, la guerre conventionnelle va disparaitre progressivement au profit de celle, plus sournoise, mais tout aussi destructrice, sinon plus, de la cyberattaque et de l’espace.
Le soldat volant du 14 juillet, filmé par nos confrères du Parisien