L'idée d'installer des filets pour récupérer les déchets acheminés pas les eaux pluviales avant qu’ils ne se déversent dans les rivières et ensuite dans les océans, n’est pas nouvelle. L’initiative a vu le jour en 2018 à Kwinawa, dans la banlieue de Perth, en Australie. Pour éviter que les débris urbains soient absorbés par le faune et la flore marine, impactant gravement la faune et ce qui se termine dans notre assiette, la ville australienne a eu l’idée d’installer des filets collecteurs à la sortie de ses égouts. Depuis l’idée a fait son chemin et plusieurs villes dans le monde ont installé elles aussi des filets permettant de stopper dès l’exutoire pluvial qui se déverse le plus souvent dans les rivières, ces fameux filets. Et la recolte est plutôt bonne si l’on en croit les photos qui circulent.
Dernièrement c’était au tour de la ville d’Angers, dans le Maine et Loire d’installer ce type de filet de récupération des déchets jetés dans les rues et véhiculés par les bouches d’eaux pluviales de la cité. L’opération porté par deux angevins dans le cadre du budget participatif 2019, a démarré le 9 juillet dernier. Un filet de 3 m2 a été installé à la sortie d’un collecteur d’eau pluviale qui se déverse dans l’étang Saint Nicolas, l’une des plus importante étendue d’eau naturelle de la ville. L’eau présente dans cet étang se déverse dans la Maine, la rivière qui traverse dans la ville, laquelle se jette dans la Loire, puis dans l’Océan Atlantique.
« Il faut savoir que ce qui est jeté au sol, même loin de la mer, peut arriver à un moment ou un autre dans l’océan », précise Nadine, habitante d’Angers et porteur du projet avec Olwen. « Un mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau », sans compter qu’ils peuvent être absorbés par des poissons et se retrouver sous forme de détritus dans notre assiette. Pas bon pour la planète et pour l’homme…
Ce filet qui peut bloquer jusqu’à deux tonnes de déchets est conçu par l’entreprise Pollustock, une structure spécialisée dans les barrages anti-pollution. Il est conçu pour retenir les gros comme les plus petits déchets et notamment les mégots de cigarettes négligemment jetés dans les rues par les fumeurs. Un second filet a été mis en place sur un exutoire placé à la Roseraie, à l’ouest d’Angers. « Cette expérimentation vise à étudier à la fois la quantité de déchets collectés, mais aussi leur nature afin d’en évaluer la pertinence et étendre la mise en place sur les 94 exutoires que compte la ville », ajoute Jacques-Olivier Martin, adjoint à la voirie et aux bâtiments.
Mais l’opération « l’océan commence à Angers », ne s’arrête pas à la pose des filets. Des plaques d’avertissement vont être posées sur les grilles d’eau pluviales de la ville, et notamment dans les endroits les plus fréquentés.
Le député de la septième circonscription de Maine-et-Loire, Philippe Bolo, chargé d’une mission parlementaire sur la pollution plastique des mers était présent sur place, soulignant l’action de la ville d’Angers. De même que la navigatrice et députée européenne Catherine Chabaud, qui vit entre Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire) et la Trinité sur Mer (Morbihan).
« En tant qu’ancienne navigatrice, je voyais déjà de nombreux déchets dans l’océan il y a trente ans, mais ce n’était pas encore un sujet à l’époque », a précisé la navigatrice. « Nous avons tous un impact, nous sommes tous responsables, à titre individuel et collectif. Cela fait longtemps que nous attendons ce type de solution. »
Le coût de l’opération, pose des plaques et des filets représente un investissement 50 000 € pour la collectivité. Un coût peut important eu égard de ce qu’il apporte en matière de bénéfice environnemental.
Dernièrement c’était au tour de la ville d’Angers, dans le Maine et Loire d’installer ce type de filet de récupération des déchets jetés dans les rues et véhiculés par les bouches d’eaux pluviales de la cité. L’opération porté par deux angevins dans le cadre du budget participatif 2019, a démarré le 9 juillet dernier. Un filet de 3 m2 a été installé à la sortie d’un collecteur d’eau pluviale qui se déverse dans l’étang Saint Nicolas, l’une des plus importante étendue d’eau naturelle de la ville. L’eau présente dans cet étang se déverse dans la Maine, la rivière qui traverse dans la ville, laquelle se jette dans la Loire, puis dans l’Océan Atlantique.
« Il faut savoir que ce qui est jeté au sol, même loin de la mer, peut arriver à un moment ou un autre dans l’océan », précise Nadine, habitante d’Angers et porteur du projet avec Olwen. « Un mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau », sans compter qu’ils peuvent être absorbés par des poissons et se retrouver sous forme de détritus dans notre assiette. Pas bon pour la planète et pour l’homme…
Ce filet qui peut bloquer jusqu’à deux tonnes de déchets est conçu par l’entreprise Pollustock, une structure spécialisée dans les barrages anti-pollution. Il est conçu pour retenir les gros comme les plus petits déchets et notamment les mégots de cigarettes négligemment jetés dans les rues par les fumeurs. Un second filet a été mis en place sur un exutoire placé à la Roseraie, à l’ouest d’Angers. « Cette expérimentation vise à étudier à la fois la quantité de déchets collectés, mais aussi leur nature afin d’en évaluer la pertinence et étendre la mise en place sur les 94 exutoires que compte la ville », ajoute Jacques-Olivier Martin, adjoint à la voirie et aux bâtiments.
« Nous avons tous un impact, nous sommes tous responsables, à titre individuel et collectif » - Catherine Chabaud
Mais l’opération « l’océan commence à Angers », ne s’arrête pas à la pose des filets. Des plaques d’avertissement vont être posées sur les grilles d’eau pluviales de la ville, et notamment dans les endroits les plus fréquentés.
Le député de la septième circonscription de Maine-et-Loire, Philippe Bolo, chargé d’une mission parlementaire sur la pollution plastique des mers était présent sur place, soulignant l’action de la ville d’Angers. De même que la navigatrice et députée européenne Catherine Chabaud, qui vit entre Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire) et la Trinité sur Mer (Morbihan).
« En tant qu’ancienne navigatrice, je voyais déjà de nombreux déchets dans l’océan il y a trente ans, mais ce n’était pas encore un sujet à l’époque », a précisé la navigatrice. « Nous avons tous un impact, nous sommes tous responsables, à titre individuel et collectif. Cela fait longtemps que nous attendons ce type de solution. »
Le coût de l’opération, pose des plaques et des filets représente un investissement 50 000 € pour la collectivité. Un coût peut important eu égard de ce qu’il apporte en matière de bénéfice environnemental.