C'est facile d'inciter les autres à se serrer la ceinture. Surtout quand on ne serre pas la sienne », commente un internaute dans un article publié par France Info, lequel reprend le sujet publié ce week-end dans le JDD (journal du Dimanche). « C'est hallucinant que ces trois PDG nous demandent de réduire notre consommation. Il y a belle lurette que nous faisons attention à nos dépenses d'énergie, d'abord pour une question d'argent, ensuite pour ne pas gaspiller pour rien alors que ces derniers qui gaspillent à tout va (voitures, hôtels, avion, maisons, bateaux, restaurants…) vont nous donner une leçon d’économie », commente un autre.
Il va de soi que l’appel à « un effort collectif et immédiat », des dirigeants d’Engie, EDF et TotalEnergies, afin d’éviter, comme ils le soutiennent, « un hiver sous tension », fait grincer des dents les petits de consommateurs qui subissent la flambée des prix de l’énergie depuis plusieurs mois et qui ne se sentent pas vraiment concernés. Et si cet appel était aussi l’occasion de devenir plus raisonnable, eu égard des risques que chacun, qu’il soit simple citoyen, ou entreprise, fait courir à la planète et à son climat ?
« Depuis maintenant des mois, le système énergétique européen subit de fortes tensions et le système énergétique français n'est pas épargné », exposent Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, Jean-Bernard Lévy, président-directeur général d'EDF, et Patrick Pouyanné, président-directeur général de TotalEnergies dans la tribune du JDD.
Selon ces grands patrons de l’énergie, « la flambée des prix de l'énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d'achat des familles ». Pour eux, la seule manière d'éviter une pénurie de gaz, d'électricité et de pétrole l'hiver prochain est de réduire « immédiatement » la consommation d'énergie. Ils appellent donc toute la population ainsi que les entreprises à un effort collectif.
De toute évidence la tension énergétique évoquée par ces dirigeants est une conséquence évidente de la guerre en Ukraine. « Les livraisons de gaz russe par gazoduc ont fortement baissé pour certains pays, dont la France », précisent les trois grands patrons. « Bien qu'en augmentation, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont aujourd'hui encore trop limitées pour compenser ces baisses. Le niveau d'alerte sur les stocks de gaz au niveau européen est dès lors élevé et des mesures de rationnement sont mises en place dans certains pays ».
Y-a-t-il risque de pénurie ? « oui, mais cela ne veut pas dire qu’il va se réaliser » précisait le chercheur Francis Perrin à franceinfo début juin. D’autant que la France possède 90 jours de stocks stratégiques, en plus des stocks commerciaux, répartis sur l'ensemble du territoire.
Mais toujours selon les trois les patrons de l’énergie en France, la situation reste malgré tout préoccupante. « Nous devons engager un grand programme d'efficacité énergétique et une chasse au gaspillage nationale. L'effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte », écrivent les trois fournisseurs.
Si les petits salaires, déjà fortement contraints voient dans cet appel une manière de sauvegarder le niveau des actions des trois grands groupes énergétiques français, d’autres y voient un moyen de mieux optimiser notre consommation et surtout appeler les gros consommateurs et notamment l’industrie et les transports, routiers et surtout maritime, à la raison.
« L'idée qui devrait être générale aujourd'hui est de limiter la consommation d'énergie par tous : entreprises, commerces, particuliers. Le but étant de faire des économies mais aussi de préserver la planète », précise un internaute. « Quel intérêt de prendre sa voiture pour 1 km ou de laisser le moteur tourner pendant 5 min à l'arrêt, laisser allumer des magasins ou des bureaux toute la nuit. Les loisirs aussi sont à repenser : les croisières ou prendre l'avion pour faire un WE de 3 jours. Chacun à son niveau se doit d'agir avant qu'on nous impose de manières strictes des actions ».
Et ça peut passer par des mesures plus drastiques, « comme celle de réduire la vitesse sur autoroute de 130 à 110, ce qui représente 1 litre de carburant en moins pour 100 km » ajoute un autre internaute. Et compte tenu du nombre de voiture en circulation, ça compte, malgré tout. « On économise du carburant et on pollue moins », rappelle ce dernier. « La convention citoyenne pour le climat l'avait proposé mais elle a été rejetée au nom de la liberté ». Et d’ajouter : « la sobriété d'aujourd'hui c'est garantir pour nos enfants et petits-enfants demain des conditions de vie correctes ».
Il va de soi que l’appel à « un effort collectif et immédiat », des dirigeants d’Engie, EDF et TotalEnergies, afin d’éviter, comme ils le soutiennent, « un hiver sous tension », fait grincer des dents les petits de consommateurs qui subissent la flambée des prix de l’énergie depuis plusieurs mois et qui ne se sentent pas vraiment concernés. Et si cet appel était aussi l’occasion de devenir plus raisonnable, eu égard des risques que chacun, qu’il soit simple citoyen, ou entreprise, fait courir à la planète et à son climat ?
« Depuis maintenant des mois, le système énergétique européen subit de fortes tensions et le système énergétique français n'est pas épargné », exposent Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, Jean-Bernard Lévy, président-directeur général d'EDF, et Patrick Pouyanné, président-directeur général de TotalEnergies dans la tribune du JDD.
Selon ces grands patrons de l’énergie, « la flambée des prix de l'énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d'achat des familles ». Pour eux, la seule manière d'éviter une pénurie de gaz, d'électricité et de pétrole l'hiver prochain est de réduire « immédiatement » la consommation d'énergie. Ils appellent donc toute la population ainsi que les entreprises à un effort collectif.
De toute évidence la tension énergétique évoquée par ces dirigeants est une conséquence évidente de la guerre en Ukraine. « Les livraisons de gaz russe par gazoduc ont fortement baissé pour certains pays, dont la France », précisent les trois grands patrons. « Bien qu'en augmentation, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont aujourd'hui encore trop limitées pour compenser ces baisses. Le niveau d'alerte sur les stocks de gaz au niveau européen est dès lors élevé et des mesures de rationnement sont mises en place dans certains pays ».
Y-a-t-il risque de pénurie ? « oui, mais cela ne veut pas dire qu’il va se réaliser » précisait le chercheur Francis Perrin à franceinfo début juin. D’autant que la France possède 90 jours de stocks stratégiques, en plus des stocks commerciaux, répartis sur l'ensemble du territoire.
Mais toujours selon les trois les patrons de l’énergie en France, la situation reste malgré tout préoccupante. « Nous devons engager un grand programme d'efficacité énergétique et une chasse au gaspillage nationale. L'effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte », écrivent les trois fournisseurs.
« la sobriété d'aujourd'hui c'est garantir pour nos enfants et petits-enfants demain des conditions de vie correcte »
Si les petits salaires, déjà fortement contraints voient dans cet appel une manière de sauvegarder le niveau des actions des trois grands groupes énergétiques français, d’autres y voient un moyen de mieux optimiser notre consommation et surtout appeler les gros consommateurs et notamment l’industrie et les transports, routiers et surtout maritime, à la raison.
« L'idée qui devrait être générale aujourd'hui est de limiter la consommation d'énergie par tous : entreprises, commerces, particuliers. Le but étant de faire des économies mais aussi de préserver la planète », précise un internaute. « Quel intérêt de prendre sa voiture pour 1 km ou de laisser le moteur tourner pendant 5 min à l'arrêt, laisser allumer des magasins ou des bureaux toute la nuit. Les loisirs aussi sont à repenser : les croisières ou prendre l'avion pour faire un WE de 3 jours. Chacun à son niveau se doit d'agir avant qu'on nous impose de manières strictes des actions ».
Et ça peut passer par des mesures plus drastiques, « comme celle de réduire la vitesse sur autoroute de 130 à 110, ce qui représente 1 litre de carburant en moins pour 100 km » ajoute un autre internaute. Et compte tenu du nombre de voiture en circulation, ça compte, malgré tout. « On économise du carburant et on pollue moins », rappelle ce dernier. « La convention citoyenne pour le climat l'avait proposé mais elle a été rejetée au nom de la liberté ». Et d’ajouter : « la sobriété d'aujourd'hui c'est garantir pour nos enfants et petits-enfants demain des conditions de vie correctes ».