Labellisée écosystème French Tech depuis juin 2015, la ville d’Angers est-elle en passe de devenir un laboratoire pour les grandes entreprises et les startups qui s’investissent dans la Smart City ? C’est tout au moins qu’ambitionnent ses acteurs, à défaut d’être un pôle industriel majeur sur le plan national voire international. En installant sur son territoire la Cité de l’Objet Connecté, en accueillant des startups et des entreprises de la filière électronique et les écoles supérieures qui forment des ingénieurs en électronique, informatique et sécurité, la ville dispose d’un terrain favorable.
Un écosystème très actif qui ne laisse pas insensibles les élus locaux, Christophe Béchu, le Sénateur-maire en tête. Il sait que toutes ces structures valorisent le territoire qu’il administre, qu’elles permettent d’attirer des étudiants, des chercheurs, d’autres entreprises de la filière, pour favoriser le développement économique local et, à la clé, créer des emplois.
Mais pas facile de se démarquer quand on est une ville de province, certes attractive sur le plan du cadre de vie, mais coincée entre les deux grandes métropoles que sont Nantes et Rennes. Angers a des atouts : une histoire électronique et informatique, des accès faciles, des locaux adaptés, des entreprises et des pépinières pour startups, des grandes écoles. Un potentiel qui peut favoriser la mise en place d'applications connectées dont les usagers angevins seraient bien sûr les premiers bénéficiaires. D’autant que ceux qui s’intéressent de près à la smart city le savent : une ville ne peut devenir intelligente qu’avec l’adhésion des citoyens qui la font fonctionner, sans pour autant que celle-ci servent à capter des informations qui pourraient leurs être préjudiciables. D'où la nécessité d'expérimenter avec d'installer des projets pérennes.
C’est dans ce contexte qu’est née la « Smart City Platform » PAVIC pour « Projet Angers Ville Intelligente et Connectée ». Cette structure originale regroupe les entrepreneurs locaux, les groupes industriels, les institutions et les grandes écoles d’ingénieurs en électronique et informatique, avec pour ambition de faciliter l’expérimentation in situ des projets liés à l’Internet des objets.
Présidée par Eric Groud, récemment président de la CCI de Maine-et-Loire, la structure PAVIC se positionne en « tuteur » des entreprises intéressées, en leur faisant profiter des avantages locaux et surtout du réseau des autres entreprises adhérentes, qu’il s’agissent de grands groupes déjà investis dans la Smart City ou des startup de l’IoT (Internet des objets) qui saisissent l’opportunité.
A l’instar des pépinières d’entreprise PAVIC accompagne les porteurs de projets en leur fournissant toute la logistique dont ils peuvent avoir besoin sur place, de l’hébergement aux espaces de test, pour mener à bien leurs expérimentations avant de les commercialiser. « PAVIC c’est un accélérateur de performance, un metteur ensemble et comme j’aime le dire tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », précise Eric Groud. « Ça contribue à faire d’Angers un lieu d’expérimentation, mais aussi d’échange entre des entreprises complémentaires ».
Faire des angevins des bêta-testeurs, « passer du virtuel au réel », c’est la voie qu’a choisi la ville d’Angers, ses entreprises et ses grandes écoles par l’intermédiaire de PAVIC. La Smart City en méthode agile, prudente et douce, à l’image de la cité du Roi René.
Un écosystème très actif qui ne laisse pas insensibles les élus locaux, Christophe Béchu, le Sénateur-maire en tête. Il sait que toutes ces structures valorisent le territoire qu’il administre, qu’elles permettent d’attirer des étudiants, des chercheurs, d’autres entreprises de la filière, pour favoriser le développement économique local et, à la clé, créer des emplois.
Mais pas facile de se démarquer quand on est une ville de province, certes attractive sur le plan du cadre de vie, mais coincée entre les deux grandes métropoles que sont Nantes et Rennes. Angers a des atouts : une histoire électronique et informatique, des accès faciles, des locaux adaptés, des entreprises et des pépinières pour startups, des grandes écoles. Un potentiel qui peut favoriser la mise en place d'applications connectées dont les usagers angevins seraient bien sûr les premiers bénéficiaires. D’autant que ceux qui s’intéressent de près à la smart city le savent : une ville ne peut devenir intelligente qu’avec l’adhésion des citoyens qui la font fonctionner, sans pour autant que celle-ci servent à capter des informations qui pourraient leurs être préjudiciables. D'où la nécessité d'expérimenter avec d'installer des projets pérennes.
C’est dans ce contexte qu’est née la « Smart City Platform » PAVIC pour « Projet Angers Ville Intelligente et Connectée ». Cette structure originale regroupe les entrepreneurs locaux, les groupes industriels, les institutions et les grandes écoles d’ingénieurs en électronique et informatique, avec pour ambition de faciliter l’expérimentation in situ des projets liés à l’Internet des objets.
Présidée par Eric Groud, récemment président de la CCI de Maine-et-Loire, la structure PAVIC se positionne en « tuteur » des entreprises intéressées, en leur faisant profiter des avantages locaux et surtout du réseau des autres entreprises adhérentes, qu’il s’agissent de grands groupes déjà investis dans la Smart City ou des startup de l’IoT (Internet des objets) qui saisissent l’opportunité.
A l’instar des pépinières d’entreprise PAVIC accompagne les porteurs de projets en leur fournissant toute la logistique dont ils peuvent avoir besoin sur place, de l’hébergement aux espaces de test, pour mener à bien leurs expérimentations avant de les commercialiser. « PAVIC c’est un accélérateur de performance, un metteur ensemble et comme j’aime le dire tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », précise Eric Groud. « Ça contribue à faire d’Angers un lieu d’expérimentation, mais aussi d’échange entre des entreprises complémentaires ».
Faire des angevins des bêta-testeurs, « passer du virtuel au réel », c’est la voie qu’a choisi la ville d’Angers, ses entreprises et ses grandes écoles par l’intermédiaire de PAVIC. La Smart City en méthode agile, prudente et douce, à l’image de la cité du Roi René.