En 2015, une enquête menée par le magazine économique les Echos révélait que d’ici 2020, les français possèderont près de 50 milliards d’objet connecté, soit pratiquement un par personne. De quoi aiguiser l’appétit des industriels qui voient dans cette perspective une véritable aubaine commerciale. Chacun, avec l’appui d’entreprises innovantes, rivalise d’ingéniosité pour sortir son objet connecté. Avec plus ou moins de réussite, de nombreuses entreprises, existantes ou startups, se lancent dans le marché très convoité de l’IoT.
Parmi celles-ci, la Morétaine, une entreprise lancée en 2017 par Edith Depond, fonctionnaire et maman de deux enfants, « geek » passionnée, qui ne manque pas d’idées. Poussée par un désir de nouveauté, elle se lance un défi celui de créer des vêtements interactifs pour enfants. Installée à Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne, d’où le nom donné à son entreprise, elle crée sa propre marque : « Tuigidou », une expression canadienne qui signifie « C'est chouette (*) », selon la créatrice.
Avec cette idée en poche, elle investit un créneau peu exploité jusqu'à maintenant, à cause du risque que peuvent présenter les objets connectés pour les enfants. « Et si des objets connectés pouvaient faciliter la vie des parents, créer du lien, amuser les enfants tout en ne présentant aucun risque pour eux ? » C’est la question que se pose Edith Depond, par ailleurs lauréate pour son projet du réseau « Entreprendre Seine-et-Marne ».
Pour développer son concept, Edith Depond, part d’un temps fort que vivent chaque soir les parents lorsqu’ils doivent coucher leurs enfants : l’obligation de raconter une histoire pour que leur progéniture puisse trouver le sommeil. « Cette expérience vue et vécue à de nombreuses reprises a été la base de ma recherche », explique la créatrice. « Et si un pyjama pouvait renvoyer à une histoire ou un tablier à une recette ? »
La maman déjà très connectée s’intéresse alors aux QR Codes. Mais la lecture de ces derniers est souvent très aléatoire, surtout sur du tissu.
Selon la créatrice, des peluches connectées pourraient voir le jour pour l’apprentissage des langues étrangères ou adaptées à leurs difficultés ou leur handicap. La peluche sera alors le personnage principal d’une histoire numérique adaptée aux publics concernés.
« Mes créations ont réellement une triple fonction », souligne Edith Depond. « Ce sont des produits de premières nécessite, des clés d’accès vers des contenus numériques et surtout des vêtements qui deviennent des liens de partage d’activité entre adultes et enfants ».
L’ambition de Tiguidou est de faciliter la vie des parents, divertir les enfants et établir un rapprochement avec les parents. « C’est une passerelle, un concept universel qui peut se décliner sur tous types de supports, pour tous type de contenus numériques, dans n’importe quelle langue et pour tous les âges », conclut la créatrice de la Morétaine.
Pour en savoir plus : www.lamoretaine.com
(*) Selon une information communiquée par une lectrice canadienne que nous remercions, les Canadiens disent : " c'est tiguidou ", ce qui veut dire c'est OK, c'est parfait, ça marche, d'accord...
Parmi celles-ci, la Morétaine, une entreprise lancée en 2017 par Edith Depond, fonctionnaire et maman de deux enfants, « geek » passionnée, qui ne manque pas d’idées. Poussée par un désir de nouveauté, elle se lance un défi celui de créer des vêtements interactifs pour enfants. Installée à Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne, d’où le nom donné à son entreprise, elle crée sa propre marque : « Tuigidou », une expression canadienne qui signifie « C'est chouette (*) », selon la créatrice.
Avec cette idée en poche, elle investit un créneau peu exploité jusqu'à maintenant, à cause du risque que peuvent présenter les objets connectés pour les enfants. « Et si des objets connectés pouvaient faciliter la vie des parents, créer du lien, amuser les enfants tout en ne présentant aucun risque pour eux ? » C’est la question que se pose Edith Depond, par ailleurs lauréate pour son projet du réseau « Entreprendre Seine-et-Marne ».
Pour développer son concept, Edith Depond, part d’un temps fort que vivent chaque soir les parents lorsqu’ils doivent coucher leurs enfants : l’obligation de raconter une histoire pour que leur progéniture puisse trouver le sommeil. « Cette expérience vue et vécue à de nombreuses reprises a été la base de ma recherche », explique la créatrice. « Et si un pyjama pouvait renvoyer à une histoire ou un tablier à une recette ? »
La maman déjà très connectée s’intéresse alors aux QR Codes. Mais la lecture de ces derniers est souvent très aléatoire, surtout sur du tissu.
Elle opte alors pour un logo unique qui s’intègre dans le design du vêtement, clé d’entrée aux données auxquelles les parents auront accès en le scannant. Il suffit de télécharger Ubleam , une application de réalité augmentée qui permet de découvrir toutes les informations en lien avec le vêtement. Avantage : les vêtements imaginés par La Morétaine, ne contiennent aucun émetteur qui pourrait exposer directement l’enfant aux ondes, mais un simple logo qui relie le vêtement à un livre numérique que les parents pourront lire aux enfants pour qu’ils puissent trouver le sommeil. Même chose sur les petits tabliers qui renvoie à une partie pédagogique sur la cuisine expliquée aux enfants et des petites recettes de cuisines. Sans danger pour les bambins, mais à condition qu’ils ne lisent pas eux-mêmes les histoires sur la tablette ou le smartphone des parents…« Des vêtements qui deviennent des liens de partage d’activité entre adultes et enfants »
Selon la créatrice, des peluches connectées pourraient voir le jour pour l’apprentissage des langues étrangères ou adaptées à leurs difficultés ou leur handicap. La peluche sera alors le personnage principal d’une histoire numérique adaptée aux publics concernés.
« Mes créations ont réellement une triple fonction », souligne Edith Depond. « Ce sont des produits de premières nécessite, des clés d’accès vers des contenus numériques et surtout des vêtements qui deviennent des liens de partage d’activité entre adultes et enfants ».
L’ambition de Tiguidou est de faciliter la vie des parents, divertir les enfants et établir un rapprochement avec les parents. « C’est une passerelle, un concept universel qui peut se décliner sur tous types de supports, pour tous type de contenus numériques, dans n’importe quelle langue et pour tous les âges », conclut la créatrice de la Morétaine.
Pour en savoir plus : www.lamoretaine.com
(*) Selon une information communiquée par une lectrice canadienne que nous remercions, les Canadiens disent : " c'est tiguidou ", ce qui veut dire c'est OK, c'est parfait, ça marche, d'accord...