B.A.R.Y.L le robot poubelle de la SNCF actuellement en test dans les gares de l'Ouest (photo SNCF Gares & Connexions)
A le voir de près on le croirait presque sorti tout droit de la saga de Georges Lucas. Le petit robot qui répond au nom de B.A.R.Y.L et qui déambulera bientôt dans les gares SNCF à la recherche du moindre déchet effectue actuellement des essais dans les gares de l’ouest de la France. Il était mardi à Nantes et ce mercredi à Angers, après avoir fait ses premiers essais à la Gare de Lyon, à Paris, fin novembre dernier. Il poursuit sa tournée d'essai à Brest, Orleans, Tours et Lille
« La propreté des gares est une notion importante pour nos clients comme pour nous », déclarait Patrick Ropert, président de SNCF Gares et Connexions structure en charge du projet B.A.R.Y.L., lors des premiers essais « Dans les grandes gares, nous traitons près de deux tonnes de déchets par jour et donc le nettoyage est un défi quotidien pour nos équipes et nos prestataires ».
Ce robot poubelle aux allures de R2D2 (Stars War), mais en version plus design, dont les sifflets ont été remplacés par le jingle de la SNCF, se déplace entre les usagers, vient à leur rencontre quand ils souhaitent jeter des détritus. Ce robot encore à l’état de prototype, fait référence à D.A.R.Y.L, le film américano-britannique de science-fiction réalisé par Simon Wincer et sorti en 1985. Ce film raconte l’histoire d’un enfant qui découvre qu’il est un androïde.
B.A.R.Y.L n’est pas sorti tout droit des ateliers de la compagnie ferroviaire française, mais du bureau d’études de la startup Immersive Robotics de Boulogne-Billancourt. Initialement la jeune entreprise avait créé Waldo, un assistant connecté sur roulette. C’est sur les bases de ce dernier qu’elle a créé B.A.R.Y.L, en co-création avec la SNCF.
Immersive Robotics a travaillé sur un assemblage technologique adapté aux fonctionnalités de la machine. D’un poids de 30 kg et d’une capacité de 60 litres le robot est équipé de deux sonars à ultrasons, deux lasers et un capteur Lidar pour la télédétection des personnes et des obstacles. Il est également équipe du dispositif de reconnaissance gestuelle Kinect conçu par Microsoft, lequel équipait les premières consoles XBox. Grace à ce dispositif, le robot peut détecter les gestes d’appel et de jet des déchets.
Mais le prototype qui est encore en phase de test connaît quelques défaillances : il lui arrive de se précipiter vers un voyageur qui n’a rien à jeter, ou de s’éloigner de celui qui lui présente un objet qui devrait pourtant capter son attention. Des petites anomalies qui seront corrigées avant mise en service dans les gares de l’hexagone. Doté d’une intelligence artificielle, le petit robot doit tout apprendre du comportement des voyageurs, leurs déplacements et leurs gestes avant d'entrer définitivement au service des voyageurs.
« La propreté des gares est une notion importante pour nos clients comme pour nous », déclarait Patrick Ropert, président de SNCF Gares et Connexions structure en charge du projet B.A.R.Y.L., lors des premiers essais « Dans les grandes gares, nous traitons près de deux tonnes de déchets par jour et donc le nettoyage est un défi quotidien pour nos équipes et nos prestataires ».
Ce robot poubelle aux allures de R2D2 (Stars War), mais en version plus design, dont les sifflets ont été remplacés par le jingle de la SNCF, se déplace entre les usagers, vient à leur rencontre quand ils souhaitent jeter des détritus. Ce robot encore à l’état de prototype, fait référence à D.A.R.Y.L, le film américano-britannique de science-fiction réalisé par Simon Wincer et sorti en 1985. Ce film raconte l’histoire d’un enfant qui découvre qu’il est un androïde.
B.A.R.Y.L n’est pas sorti tout droit des ateliers de la compagnie ferroviaire française, mais du bureau d’études de la startup Immersive Robotics de Boulogne-Billancourt. Initialement la jeune entreprise avait créé Waldo, un assistant connecté sur roulette. C’est sur les bases de ce dernier qu’elle a créé B.A.R.Y.L, en co-création avec la SNCF.
Immersive Robotics a travaillé sur un assemblage technologique adapté aux fonctionnalités de la machine. D’un poids de 30 kg et d’une capacité de 60 litres le robot est équipé de deux sonars à ultrasons, deux lasers et un capteur Lidar pour la télédétection des personnes et des obstacles. Il est également équipe du dispositif de reconnaissance gestuelle Kinect conçu par Microsoft, lequel équipait les premières consoles XBox. Grace à ce dispositif, le robot peut détecter les gestes d’appel et de jet des déchets.
Mais le prototype qui est encore en phase de test connaît quelques défaillances : il lui arrive de se précipiter vers un voyageur qui n’a rien à jeter, ou de s’éloigner de celui qui lui présente un objet qui devrait pourtant capter son attention. Des petites anomalies qui seront corrigées avant mise en service dans les gares de l’hexagone. Doté d’une intelligence artificielle, le petit robot doit tout apprendre du comportement des voyageurs, leurs déplacements et leurs gestes avant d'entrer définitivement au service des voyageurs.