Des places vacantes dans de nombreux parkings privés. Yespark les proposent aux utilisateurs de son application.
Il en a fait l’expérience lui-même. Fin 2013, Thibaut Chary, le fondateur de « Yespark » débarque à Paris, à l’école Polytechique. « Impossible de stationner ma voiture et les prix des parkings publics sont prohibitifs, surtout à Paris », constate-t-il. Il s’adresse à une agence immobilière qui loue également des emplacements pour automobiles, voire des garages fermés. Mais il lui faut fournir autant de documents que pour la location de son appartement. « Je voulais juste une place de parking ! ».
Mais en se déplaçant dans Paris et en discutant autour de lui, il remarque que bon nombre d’emplacements sont libres aux abords et le plus souvent sous les résidences privées. Réglementairement ces places sont obligatoires pour les logements locatifs. Les bailleurs doivent prévoir une à deux places de parking selon la taille de l’appartement. Cette règle qui été assouplie en 1998, sous certaines conditions, varie aussi en fonction des PLU (Plan Local d’Urbanisme). Mais tous les occupants ne possèdent pas une voiture pour leurs déplacements urbains, notamment dans les grandes villes, lesquelles disposent de réseaux de transports en commun suffisamment étoffés. Ce qui conduit à l’inoccupation de places privatives qui occasionne une perte de 900 € par an et par place pour les bailleurs sociaux, soit 20% des fonds propres mobilisés pour la réhabilitation et l’amélioration du bâti.
Fort de constat, Thibaut Chary décide créer avec Charles Pfister, étudiant à l’Ecole Centrale de Paris, l’application Yespark afin de proposer à la location des places de parking, le plus souvent en souterrain, proche et au meilleur prix. L’application accessible depuis un smartphone référence les emplacements vacants et les propose sous forme d’une offre d’abonnement mensuel, « sans engagement, sans caution ni préavis », appuient les concepteurs. « L’automobiliste s’abonne en quelques minutes et accède au parking grâce à son smartphone, lequel fait alors office de télécommande numérique pour l’accès ».
Rapidement les deux dirigeants ont réussi à constituer une équipe de 13 commerciaux et ingénieurs qui contribue à son développement et réussit à convaincre des propriétaires de biens et bailleurs implantés sur le territoire et notamment Paris Habitat, premier bailleur social de la ville de Paris qui possède plus de 40 000 places de stationnement. D’autres bailleurs sociaux suivent dans près de 100 villes françaises. Le nombre de places proposées à la location par la startup parisienne est passé de 1600 la première année à plus de 5000 aujourd’hui.
Un résultat qui satisfait les concepteurs et qui conforte leur modèle économique. « Les parkings que nous référençons sont sélectionnés avec soin, ils sont souterrains pour la plupart, sont installés dans des résidences privés et ils sont sécurisés », confirme Thibault Chary. « Nous sommes en relation permanente avec les propriétaires pour garantir la meilleure qualité de location, sachant que les ouvertures de portes sont tracées et que nous pouvons désactiver les droits d’accès au parking en temps réel et à distance ». Quant aux tarifs proposés par la startup ils seraient 30% moins cher qu’une place louée en longue durée dans une même zone, les prix variant de 16 € à 190 € par mois, selon les villes. De quoi intéresser ceux qui perdent du temps à chercher une place sécurisée en centre-ville.
Si la pénétration du dispositif mis en place par Yespark est importante, l’application met aussi à contribution les utilisateurs qui peuvent faire part de leurs souhaits en la matière. « Les équipes de Yespark feront alors le maximum pour satisfaire la demande », ajoutent les concepteurs.
Pour en savoir plus : www.yespark.fr
Mais en se déplaçant dans Paris et en discutant autour de lui, il remarque que bon nombre d’emplacements sont libres aux abords et le plus souvent sous les résidences privées. Réglementairement ces places sont obligatoires pour les logements locatifs. Les bailleurs doivent prévoir une à deux places de parking selon la taille de l’appartement. Cette règle qui été assouplie en 1998, sous certaines conditions, varie aussi en fonction des PLU (Plan Local d’Urbanisme). Mais tous les occupants ne possèdent pas une voiture pour leurs déplacements urbains, notamment dans les grandes villes, lesquelles disposent de réseaux de transports en commun suffisamment étoffés. Ce qui conduit à l’inoccupation de places privatives qui occasionne une perte de 900 € par an et par place pour les bailleurs sociaux, soit 20% des fonds propres mobilisés pour la réhabilitation et l’amélioration du bâti.
Fort de constat, Thibaut Chary décide créer avec Charles Pfister, étudiant à l’Ecole Centrale de Paris, l’application Yespark afin de proposer à la location des places de parking, le plus souvent en souterrain, proche et au meilleur prix. L’application accessible depuis un smartphone référence les emplacements vacants et les propose sous forme d’une offre d’abonnement mensuel, « sans engagement, sans caution ni préavis », appuient les concepteurs. « L’automobiliste s’abonne en quelques minutes et accède au parking grâce à son smartphone, lequel fait alors office de télécommande numérique pour l’accès ».
« Nous sommes en relation permanente avec les propriétaires pour garantir la meilleure qualité de location ».
Rapidement les deux dirigeants ont réussi à constituer une équipe de 13 commerciaux et ingénieurs qui contribue à son développement et réussit à convaincre des propriétaires de biens et bailleurs implantés sur le territoire et notamment Paris Habitat, premier bailleur social de la ville de Paris qui possède plus de 40 000 places de stationnement. D’autres bailleurs sociaux suivent dans près de 100 villes françaises. Le nombre de places proposées à la location par la startup parisienne est passé de 1600 la première année à plus de 5000 aujourd’hui.
Un résultat qui satisfait les concepteurs et qui conforte leur modèle économique. « Les parkings que nous référençons sont sélectionnés avec soin, ils sont souterrains pour la plupart, sont installés dans des résidences privés et ils sont sécurisés », confirme Thibault Chary. « Nous sommes en relation permanente avec les propriétaires pour garantir la meilleure qualité de location, sachant que les ouvertures de portes sont tracées et que nous pouvons désactiver les droits d’accès au parking en temps réel et à distance ». Quant aux tarifs proposés par la startup ils seraient 30% moins cher qu’une place louée en longue durée dans une même zone, les prix variant de 16 € à 190 € par mois, selon les villes. De quoi intéresser ceux qui perdent du temps à chercher une place sécurisée en centre-ville.
Si la pénétration du dispositif mis en place par Yespark est importante, l’application met aussi à contribution les utilisateurs qui peuvent faire part de leurs souhaits en la matière. « Les équipes de Yespark feront alors le maximum pour satisfaire la demande », ajoutent les concepteurs.
Pour en savoir plus : www.yespark.fr