La foule dans les allées de VivaTech 2022
Plus petit mais plus proche pour les européens que le CES de Las Vegas, le salon VivaTech attire chaque année, depuis qu’il existe, tous les acteurs de la tech, qu’il s’agisse des entreprises internationales, des plus petites, de collectivités et des médias. C’est un concentré de l’innovation technologique et du digital, installé dans les halls du parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. Et quand on s’y intéresse, pourquoi s’en priver. D’autant que cela permet d’approcher les entreprises qui présentent leurs dernières réalisations et expérimentations.
Après deux dernières années marquées par des restrictions en raison du Covid-19, la sixième édition de cet événement consacré aux nouvelles technologies, a refait le plein de visiteurs. 91 000 visiteurs ont arpenté les allées de VivaTech a confirmé son cofondateur et président du conseil de surveillance du groupe Publicis : Maurice LÉVY au micro d’Europe 1, « avec en plus 300.000 personnes qui se sont connectées sur le digital et 4,3 millions qui ont regardé la télévision éphémère VivaTech News ». Et d’ajouter : « nousavons touché 400 millions de personnes dans 146 pays, et il y a eu trois milliards de vues à travers les réseaux sociaux ». De quoi placer l’événement sur orbite.
Cette année, encore plus que d’habitude, les startups, invitées par les pays, comme l’Afrique, l’Inde, l’Italie et même l’Ukraine, les collectivités territoriales et les grandes entreprises, étaient encore plus nombreuses que les années précédentes. Au point qu’il était difficile de s’intéresser à toutes. Il fallait donc faire des choix d’emblée et sélectionner celle qui correspondent à des critères fixés à l’avance. Cela n’empêchant pas de s’intéresser au détour d’une allée à une pépite, une licorne (une jeune entreprise valorisée à plus d'un milliard de dollars, non cotée en bourse et non filiale d'un grand groupe), ou encore une innovation totalement inattendue. C’est tout le principe de ce salon : pouvoir découvrir en un seul lieu l’état d’avancement de ces technologies qui modifieront notre quotidien dans les années à venir. Si ce n’est pas déjà fait.
Après deux dernières années marquées par des restrictions en raison du Covid-19, la sixième édition de cet événement consacré aux nouvelles technologies, a refait le plein de visiteurs. 91 000 visiteurs ont arpenté les allées de VivaTech a confirmé son cofondateur et président du conseil de surveillance du groupe Publicis : Maurice LÉVY au micro d’Europe 1, « avec en plus 300.000 personnes qui se sont connectées sur le digital et 4,3 millions qui ont regardé la télévision éphémère VivaTech News ». Et d’ajouter : « nousavons touché 400 millions de personnes dans 146 pays, et il y a eu trois milliards de vues à travers les réseaux sociaux ». De quoi placer l’événement sur orbite.
Cette année, encore plus que d’habitude, les startups, invitées par les pays, comme l’Afrique, l’Inde, l’Italie et même l’Ukraine, les collectivités territoriales et les grandes entreprises, étaient encore plus nombreuses que les années précédentes. Au point qu’il était difficile de s’intéresser à toutes. Il fallait donc faire des choix d’emblée et sélectionner celle qui correspondent à des critères fixés à l’avance. Cela n’empêchant pas de s’intéresser au détour d’une allée à une pépite, une licorne (une jeune entreprise valorisée à plus d'un milliard de dollars, non cotée en bourse et non filiale d'un grand groupe), ou encore une innovation totalement inattendue. C’est tout le principe de ce salon : pouvoir découvrir en un seul lieu l’état d’avancement de ces technologies qui modifieront notre quotidien dans les années à venir. Si ce n’est pas déjà fait.
Le concept-car d'Audi. Une belle voiture, bourrée de technologie
Parmi les innovations présentées, celle qui a vraisemblablement attiré l’attention des visiteurs ces le taxi volant Volocity de la société Allemande Volocopter. Engin sans pilote à bord, cet engin est aujourd’hui capable d’emporter des passagers d’un point à un autre après avoir une réservation depuis une application, comme on peut le faire pour un taxi terrestre. Les deux passagers n’ont rien à faire, « il suffit de suivre le vol programmer à l’avance », explique le représentant de Volocopter sur le site. « Mais pour commencer le démarrage commercial nous sommes obligés d’avoir un pilote à bord ». Mais à l’avenir, quand la règlementation aura évolué et que l’engin sera reconnu comme suffisamment fiable, il n’y aura plus besoin de pilote à bord. Impressionnant !
L’autre innovation qui a retenu notre attention et dont aurons l’occasion de reparler dans nos colonnes, c’est la poste mobile du Groupe La Poste. Dénommé Carreta cet engin autonome tout jaune, la couleur du groupe, fait figure de bureau de poste mobile. Testé depuis septembre 2021 à Montpellier, cette drôle de camionnette à moteur électrique munie d’une seule roue à l’avant genre compacteur pour travaux routiers, permet de livrer les colis mais aussi de permettre aux habitants de déposer leurs colis et courriers dans les guichets prévus sur le véhicule. Si le véhicule est accompagné d’un facteur, pour l’instant, il devrait lui aussi, dans les années à venir, se déplacer en totale autonomie dans les rues de la ville.
Intéressant aussi, la nouvelle motrice du TGV du futur, sur le stand de la SNCF. Plus légère et plus solide, cette nouvelle motrice, bardée de technologie sera également capable de naviguer de manière automatique, totalement contrôlée à distance. Mais on vous rassure pour l’instant il est toujours prévu un conducteur à bord.
Amusant aussi ce drone de la société Jetson One qui permet d’embarquer une seule personne dans son châssis ouvert afin de s’affranchir des bouchons. Si cet engin peut voler dans les zones désertiques comme le présentait ces concepteurs, il n’est pas autorisé à survoler les villes, tout au moins en Europe. Mais l’idée d’avoir un drone personnel pour se déplacer, est séduisante, avouons-le. Intéressant aussi le drone qui permet de transporter des médicaments à domicile sur des endroits éloignés, comme celui présenté sur le pavillon de l’Inde.
N'oublions pas aussi les concept-car, désormais bourrés de technologie présenté au public sur les stands Audi et Renault. De quoi faire rêver les afficionados de la marque au losange. Cette voiture construite à partir de produits recyclés, dont l’éclairage intérieur s’adapte en fonction de la lumière extérieure, est doté d’un tableau de bord futuriste digne d’un avion de chasse et de rétroviseurs caméras et d’une multitude d’innovation technologique dont la liste serait trop longue à énumérer. N’oublions pas le scooter électrique gonflable de la société japonaise Mercari. Le Poimo a été créé par la startup Mercari avec l'Université de Tokyo. Il s'agit d'un véhicule électrique personnalisable, transportable dans un sac à dos et gonflable en quelques minutes. De quoi éviter les vols en bas de son appartement, puisqu’il est possible de le dégonfler et de le monter dans sa chambre.
Ce salon permet aussi de mesurer la santé des entreprises, à l’exemple de la société rennaise « Klaxoon » que nous avions rencontré il y a trois ans, et qui est devenue une startup mondiale forte de 300 salariés à travers le monde. Spécialisée dans l’édition de logiciels applicatifs destinés à faciliter l'organisation des réunions en entreprise, en présentiel ou à distance, cette entreprise, contrairement à d’autres, a pu profiter de la crise pour se développer.
La sixième édition de VivaTech a aussi été l'occasion de mettre en avant les licornes françaises. Il y a actuellement 27 jeunes pousses du numérique valorisées plus d'un milliard de dollars en France, dont Back Market, le spécialiste français des appareils reconditionnés et Doctolib.
L’autre innovation qui a retenu notre attention et dont aurons l’occasion de reparler dans nos colonnes, c’est la poste mobile du Groupe La Poste. Dénommé Carreta cet engin autonome tout jaune, la couleur du groupe, fait figure de bureau de poste mobile. Testé depuis septembre 2021 à Montpellier, cette drôle de camionnette à moteur électrique munie d’une seule roue à l’avant genre compacteur pour travaux routiers, permet de livrer les colis mais aussi de permettre aux habitants de déposer leurs colis et courriers dans les guichets prévus sur le véhicule. Si le véhicule est accompagné d’un facteur, pour l’instant, il devrait lui aussi, dans les années à venir, se déplacer en totale autonomie dans les rues de la ville.
Intéressant aussi, la nouvelle motrice du TGV du futur, sur le stand de la SNCF. Plus légère et plus solide, cette nouvelle motrice, bardée de technologie sera également capable de naviguer de manière automatique, totalement contrôlée à distance. Mais on vous rassure pour l’instant il est toujours prévu un conducteur à bord.
Amusant aussi ce drone de la société Jetson One qui permet d’embarquer une seule personne dans son châssis ouvert afin de s’affranchir des bouchons. Si cet engin peut voler dans les zones désertiques comme le présentait ces concepteurs, il n’est pas autorisé à survoler les villes, tout au moins en Europe. Mais l’idée d’avoir un drone personnel pour se déplacer, est séduisante, avouons-le. Intéressant aussi le drone qui permet de transporter des médicaments à domicile sur des endroits éloignés, comme celui présenté sur le pavillon de l’Inde.
N'oublions pas aussi les concept-car, désormais bourrés de technologie présenté au public sur les stands Audi et Renault. De quoi faire rêver les afficionados de la marque au losange. Cette voiture construite à partir de produits recyclés, dont l’éclairage intérieur s’adapte en fonction de la lumière extérieure, est doté d’un tableau de bord futuriste digne d’un avion de chasse et de rétroviseurs caméras et d’une multitude d’innovation technologique dont la liste serait trop longue à énumérer. N’oublions pas le scooter électrique gonflable de la société japonaise Mercari. Le Poimo a été créé par la startup Mercari avec l'Université de Tokyo. Il s'agit d'un véhicule électrique personnalisable, transportable dans un sac à dos et gonflable en quelques minutes. De quoi éviter les vols en bas de son appartement, puisqu’il est possible de le dégonfler et de le monter dans sa chambre.
Ce salon permet aussi de mesurer la santé des entreprises, à l’exemple de la société rennaise « Klaxoon » que nous avions rencontré il y a trois ans, et qui est devenue une startup mondiale forte de 300 salariés à travers le monde. Spécialisée dans l’édition de logiciels applicatifs destinés à faciliter l'organisation des réunions en entreprise, en présentiel ou à distance, cette entreprise, contrairement à d’autres, a pu profiter de la crise pour se développer.
La sixième édition de VivaTech a aussi été l'occasion de mettre en avant les licornes françaises. Il y a actuellement 27 jeunes pousses du numérique valorisées plus d'un milliard de dollars en France, dont Back Market, le spécialiste français des appareils reconditionnés et Doctolib.
