Vendredi, deuxième jour de l’ouverture aux professionnels de Viva Technology 2018, il y avait foule dans les halls du parc des expositions de la porte de Versailles. On sait que dans l’univers des nouvelles technologies tout fonctionne à la vitesse de la lumière, mais devenir en trois ans un salon de référence internationale, et au moins le plus important sur le continent européen, dans le domaine des technologies digitales, c’est une réelle performance qu’il faut saluer.
« C’est énorme ce salon. Il répond à une véritable demande de la part de l’écosystème numérique et se place comme l’équivalent du CES de Las Vegas, puisqu’il permet à ceux qui ne peuvent pas se rendre aux USA pour des raisons souvent économiques, de prendre connaissance de ce qui se fait de mieux en matière de technologies digitales aujourd’hui », disait un responsable de structure d’accompagnement de startups, rencontré au hasard dans une allée du salon.
De quoi apporter de l’eau au moulin du Groupe Les Echos – Le Parisien, co-organisateurs de l’événement, lesquels ambitionnent de faire de Vivatech l’équivalent du salon américain, même si les objectifs ne sont pas tout à fait les mêmes. Le CES fait la part belle à l’innovation technologique de l’électronique grand public alors que VivaTech met en valeur les startups françaises et internationales qui font la richesse de l’écosystème numérique.
Alors Vivatech qui contrairement à son homologue américain, ouvre ses allées au grand public ce samedi, est-il en passe de devenir la grand-messe du High-Tech ? Incontestablement oui, comme prenait plaisir à le souligner Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien, lors de l’inauguration officielle par le président de la République Emmanuel Macron, et lors de la visite de Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook.
« La chose que l’on peut retenir, c’est que VivaTech devient de plus en plus international », souligne Pierre Louette au micro de LCI. « Cette année, on a 15% de visiteurs qui viennent du monde entier. Le monde vient de plus en plus à Paris voir la « tech ». Avant, il fallait aller à Las Vegas pour voir des start-up françaises réunies. Là, le monde vient à Paris. VivaTech s’est imposé comme l’événement leader en Europe dans son domaine ».
« Demain qui commence aujourd’hui, c’est ce que l’on peut voir à VivaTech", poursuit le PDG en précisant que les robots, les exosquelettes ou encore la santé et l’agriculture connectées que les visiteurs peuvent découvrir sur les stands des grandes entreprises et les startups avec lesquelles elles collaborent, « la technologie est inclusive, fait du bien et apporte des solutions aux problèmes que chacun rencontre au quotidien ». En clair elle répond de plus en plus aux usages. « C’est ce qui permet à Vivatech de prendre sa dimension mondiale », se réjouit Pierre Louette.
« C’est énorme ce salon. Il répond à une véritable demande de la part de l’écosystème numérique et se place comme l’équivalent du CES de Las Vegas, puisqu’il permet à ceux qui ne peuvent pas se rendre aux USA pour des raisons souvent économiques, de prendre connaissance de ce qui se fait de mieux en matière de technologies digitales aujourd’hui », disait un responsable de structure d’accompagnement de startups, rencontré au hasard dans une allée du salon.
De quoi apporter de l’eau au moulin du Groupe Les Echos – Le Parisien, co-organisateurs de l’événement, lesquels ambitionnent de faire de Vivatech l’équivalent du salon américain, même si les objectifs ne sont pas tout à fait les mêmes. Le CES fait la part belle à l’innovation technologique de l’électronique grand public alors que VivaTech met en valeur les startups françaises et internationales qui font la richesse de l’écosystème numérique.
Alors Vivatech qui contrairement à son homologue américain, ouvre ses allées au grand public ce samedi, est-il en passe de devenir la grand-messe du High-Tech ? Incontestablement oui, comme prenait plaisir à le souligner Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien, lors de l’inauguration officielle par le président de la République Emmanuel Macron, et lors de la visite de Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook.
« La chose que l’on peut retenir, c’est que VivaTech devient de plus en plus international », souligne Pierre Louette au micro de LCI. « Cette année, on a 15% de visiteurs qui viennent du monde entier. Le monde vient de plus en plus à Paris voir la « tech ». Avant, il fallait aller à Las Vegas pour voir des start-up françaises réunies. Là, le monde vient à Paris. VivaTech s’est imposé comme l’événement leader en Europe dans son domaine ».
« Demain qui commence aujourd’hui, c’est ce que l’on peut voir à VivaTech", poursuit le PDG en précisant que les robots, les exosquelettes ou encore la santé et l’agriculture connectées que les visiteurs peuvent découvrir sur les stands des grandes entreprises et les startups avec lesquelles elles collaborent, « la technologie est inclusive, fait du bien et apporte des solutions aux problèmes que chacun rencontre au quotidien ». En clair elle répond de plus en plus aux usages. « C’est ce qui permet à Vivatech de prendre sa dimension mondiale », se réjouit Pierre Louette.
Ce qu’il fallait absolument voir à Vivatech 2018
- La navette fluviale Sea Bubbles
Se déplacer dans Paris en taxi volant sur l'eau grâce à des « hydrofoils », c’est le principe de cet engin hybride, plutôt joli, mélange d’avion et de bateau, propulsé par l’énergie électrique et qui permet d’emmener cinq personnes d’un bout à l’autre de la ville en empruntant la Seine. Des projets de mini bus fluviaux sont à l’étude et l’entreprise qui a vendu 20 modèles à des entreprises privées plutôt du coté de la Suisse pour naviguer sur le lac Léman, cherche une compagnie intéressée par une flotte de taxis fluviaux.
- La voiture volante d’Airbus
C’était incontestablement le clou du salon. L’avionneur européen présentait Pop-Up le prototype d’une voiture réalisée en partenariat avec Audi qui embarque sur son toit quatre rotors, faisant de l’engin un gros drone totalement piloté par un simple smartphone. La partie hélice se détache pour permettre à la voiture de quitter le site dédié au décollage pour la route. Un must ...
- Homebiogas : Une gazinière alimentée par les déchets de la maison
La petite gazinière fonctionnant au biogaz produit à partir de déchets organiques conçue par la startup israélienne Homebiogas, est une petite révolution vouée à un certain succès. Cette petite merveille technologique est constituée de la partie gazinière classique et d’un réacteur qui produit le méthane par une simple fermentation. Un réservoir permet d’y jeter restes de plats et épluchures de fruit et légumes, un second réservoir rempli d’eau et de bactéries fait le reste. Vendu un plus de 500 € cette gazinière permet de produire une heure de cuisson avec un kilo de déchets.
- Le robot Cybermouton pour remplacer le désherbant
L’agriculture était très présente à VivaTech 2018 avec des solutions innovantes ou pour le moins surprenante, à l’exemple de la société française Vitorover qui fait le pari de remplacer les moutons et autres chèvres utilisés le plus souvent pour brouter les mauvaises herbes, par un troupeau de robots dont le principe est de désherber tout ce qui se trouve sur son passage. Ces robots agricoles, pourvus de fines lames, sont équipés de panneaux solaires qui leurs permettent de tondre la nuit, en échangeant même des informations avec les autres membres du troupeau, sur la partie tondue et sur les dépenses énergétiques. Le troupeau est géolocalisable et surveillé à distance par un cyberberger sur une interface de supervision. L’entreprise ne commercialise pas les moutons, mais propose des prestations agricoles qui les utilise.
Se déplacer dans Paris en taxi volant sur l'eau grâce à des « hydrofoils », c’est le principe de cet engin hybride, plutôt joli, mélange d’avion et de bateau, propulsé par l’énergie électrique et qui permet d’emmener cinq personnes d’un bout à l’autre de la ville en empruntant la Seine. Des projets de mini bus fluviaux sont à l’étude et l’entreprise qui a vendu 20 modèles à des entreprises privées plutôt du coté de la Suisse pour naviguer sur le lac Léman, cherche une compagnie intéressée par une flotte de taxis fluviaux.
- La voiture volante d’Airbus
C’était incontestablement le clou du salon. L’avionneur européen présentait Pop-Up le prototype d’une voiture réalisée en partenariat avec Audi qui embarque sur son toit quatre rotors, faisant de l’engin un gros drone totalement piloté par un simple smartphone. La partie hélice se détache pour permettre à la voiture de quitter le site dédié au décollage pour la route. Un must ...
- Homebiogas : Une gazinière alimentée par les déchets de la maison
La petite gazinière fonctionnant au biogaz produit à partir de déchets organiques conçue par la startup israélienne Homebiogas, est une petite révolution vouée à un certain succès. Cette petite merveille technologique est constituée de la partie gazinière classique et d’un réacteur qui produit le méthane par une simple fermentation. Un réservoir permet d’y jeter restes de plats et épluchures de fruit et légumes, un second réservoir rempli d’eau et de bactéries fait le reste. Vendu un plus de 500 € cette gazinière permet de produire une heure de cuisson avec un kilo de déchets.
- Le robot Cybermouton pour remplacer le désherbant
L’agriculture était très présente à VivaTech 2018 avec des solutions innovantes ou pour le moins surprenante, à l’exemple de la société française Vitorover qui fait le pari de remplacer les moutons et autres chèvres utilisés le plus souvent pour brouter les mauvaises herbes, par un troupeau de robots dont le principe est de désherber tout ce qui se trouve sur son passage. Ces robots agricoles, pourvus de fines lames, sont équipés de panneaux solaires qui leurs permettent de tondre la nuit, en échangeant même des informations avec les autres membres du troupeau, sur la partie tondue et sur les dépenses énergétiques. Le troupeau est géolocalisable et surveillé à distance par un cyberberger sur une interface de supervision. L’entreprise ne commercialise pas les moutons, mais propose des prestations agricoles qui les utilise.