Arnauld était boulanger. Un métier pour lequel il avait acquis toutes les qualifications mais qui ne lui convenait pas vraiment en matière d’horaires. « J’en avais assez des conditions de travail, j’ai vu un panneau d’entreprises qui recrutaient à côté de chez-moi, dont Veolia. J’ai posé ma candidature et j’ai été recruté en contrat d’alternance », explique l’ex-boulanger, plutôt satisfait de sa reconversion. « Je me suis dirigé vers le métier de canalisateur. Bien sûr il y a d’autres contraintes comme la température, mais je fais des journées normales et j’ai tous mes week-end ». Une expérience partagée par les alternants présents sur le site AFPA de Doué-la-Fontaine, site expert dans le domaine des travaux publics avec lequel le groupe Veolia a conclu un partenariat dans le cadre d’un campus de formation.
Pour Jean-François BIOTTEAU, Directeur de l’AFPA de Doué-La-Fontaine, ce partenariat qui conduit vers quatre formations diplômantes niveau CAP, des métiers de l’eau et des déchets, réalisées en alternance, est une aubaine. D’autant qu’au plan national, la structure qu’il dirige connait quelques turbulences. « Le fait d’être expert dans un domaine est aussi risqué car nous avons vécu des périodes d’incertitudes dans le domaine des TP », explique le directeur. « Aujourd’hui ce secteur amorce une vraie reprise et les entreprises cherchent de la compétence. Donc nous avons de l’activité. Notre difficulté c’est trouver des candidats. Notre objectif 2020 c’est d’aller chercher les publics pour ces métiers ».
Si le centre de Doué-la-Fontaine qui recrute des candidats dans la région et au-delà, n’a pas vraiment de soucis à se faire, tant la demande est grande, ce centre de référence nationale AFPA pour les Travaux Publics, apporte aujourd’hui son expertise pour les grands projets nationaux tels les travaux du Grand Paris, les JO de Paris, et le canal Seine-nord Europe.
Reste que pour Veolia qui a implanté l’un de ses campus de formation dans ce centre, recruter des poseurs de canalisations d’eau ou d’assainissement expérimentés n’est pas si simple. D’où l’idée de les former en contrat d’alternance avec l’entreprise, ce qui assure un emploi certain à la sortie pour des jeunes, ou des moins jeunes, qui décident de se reconvertir.
« C’est aujourd’hui une nécessité permanente que de pouvoir adapter les compétences à des métiers qui gagnent en complexité, d’anticiper les nouvelles exigences techniques, mais aussi d’être en mesure de pouvoir répondre aux attentes des territoires et des entreprises sur des métiers parfois en tension », explique Fabien BOUDAUD, Directeur Veolia Eau Anjou Deux-Sèvres. Engagée il y a maintenant six ans, en partenariat avec l’AFPA, cette formation a permis de former près de 70 alternants, lesquels ont obtenu leur diplôme et un emploi.
Actuellement 9 alternants canalisateurs de la Région Veolia Centre-Ouest, âgés de 19 à 37 ans, suivent durant 9 mois (455 heures) un enseignement visant à acquérir les bases théoriques de leur futur métier, tout en étant intégrés sur le terrain à une équipe d’exploitation Veolia Eau, pour la pratique.
« Au terme de leur formation, ces alternants seront capables de réaliser des travaux de voiries liés à la pose de canalisations, de réaliser des branchements d’eau potable, de participer à la construction d’un réseau d’assainissement, ainsi qu’à celle d’un réseau d’adduction d’eau potable », souligne Pascal SOULARD, Campus Veolia.
Pour les élus territoriaux et notamment André MARTIN, Vice-président de la Région des Pays-de-la- Loire, en charge de l’emploi, et de l’insertion professionnelle, ce dispositif qui fait collaborer centres de formation professionnelle et entreprises, permet de coller à la réalité du terrain et favorise le retour à l’emploi. « La région des Pays-de-la-Loire est l’une des plus performante en matière d’apprentissage puisqu’on a augmenté de 24% le nombre d’apprentis. Ils sont aujourd’hui plus de 33 000 », explique le vice-président du Conseil régional. « En quelques années nous avons réussi ce challenge de relancer l’apprentissage dans tous les métiers, avec les entreprises et les centres de formation, pour lui redonner ses lettres de noblesse ».
Pour Veolia, pour l’AFPA, comme pour la Région et surtout les personnes qui décident de changer d’orientation et de métier, l’opération se révèle donc satisfaisante et contribue à relever l’économie locale, facteur de réussite économique pour les les territoire urbains, mais aussi ruraux. Nul ne s’en plaindra, bien au contraire.
Pour Jean-François BIOTTEAU, Directeur de l’AFPA de Doué-La-Fontaine, ce partenariat qui conduit vers quatre formations diplômantes niveau CAP, des métiers de l’eau et des déchets, réalisées en alternance, est une aubaine. D’autant qu’au plan national, la structure qu’il dirige connait quelques turbulences. « Le fait d’être expert dans un domaine est aussi risqué car nous avons vécu des périodes d’incertitudes dans le domaine des TP », explique le directeur. « Aujourd’hui ce secteur amorce une vraie reprise et les entreprises cherchent de la compétence. Donc nous avons de l’activité. Notre difficulté c’est trouver des candidats. Notre objectif 2020 c’est d’aller chercher les publics pour ces métiers ».
Si le centre de Doué-la-Fontaine qui recrute des candidats dans la région et au-delà, n’a pas vraiment de soucis à se faire, tant la demande est grande, ce centre de référence nationale AFPA pour les Travaux Publics, apporte aujourd’hui son expertise pour les grands projets nationaux tels les travaux du Grand Paris, les JO de Paris, et le canal Seine-nord Europe.
Reste que pour Veolia qui a implanté l’un de ses campus de formation dans ce centre, recruter des poseurs de canalisations d’eau ou d’assainissement expérimentés n’est pas si simple. D’où l’idée de les former en contrat d’alternance avec l’entreprise, ce qui assure un emploi certain à la sortie pour des jeunes, ou des moins jeunes, qui décident de se reconvertir.
« En quelques années on a réussi ce challenge de relancer l’apprentissage dans tous les métiers » - André MARTIN, Vice-président de la Région des Pays-de-la- Loire
« C’est aujourd’hui une nécessité permanente que de pouvoir adapter les compétences à des métiers qui gagnent en complexité, d’anticiper les nouvelles exigences techniques, mais aussi d’être en mesure de pouvoir répondre aux attentes des territoires et des entreprises sur des métiers parfois en tension », explique Fabien BOUDAUD, Directeur Veolia Eau Anjou Deux-Sèvres. Engagée il y a maintenant six ans, en partenariat avec l’AFPA, cette formation a permis de former près de 70 alternants, lesquels ont obtenu leur diplôme et un emploi.
Actuellement 9 alternants canalisateurs de la Région Veolia Centre-Ouest, âgés de 19 à 37 ans, suivent durant 9 mois (455 heures) un enseignement visant à acquérir les bases théoriques de leur futur métier, tout en étant intégrés sur le terrain à une équipe d’exploitation Veolia Eau, pour la pratique.
« Au terme de leur formation, ces alternants seront capables de réaliser des travaux de voiries liés à la pose de canalisations, de réaliser des branchements d’eau potable, de participer à la construction d’un réseau d’assainissement, ainsi qu’à celle d’un réseau d’adduction d’eau potable », souligne Pascal SOULARD, Campus Veolia.
Pour les élus territoriaux et notamment André MARTIN, Vice-président de la Région des Pays-de-la- Loire, en charge de l’emploi, et de l’insertion professionnelle, ce dispositif qui fait collaborer centres de formation professionnelle et entreprises, permet de coller à la réalité du terrain et favorise le retour à l’emploi. « La région des Pays-de-la-Loire est l’une des plus performante en matière d’apprentissage puisqu’on a augmenté de 24% le nombre d’apprentis. Ils sont aujourd’hui plus de 33 000 », explique le vice-président du Conseil régional. « En quelques années nous avons réussi ce challenge de relancer l’apprentissage dans tous les métiers, avec les entreprises et les centres de formation, pour lui redonner ses lettres de noblesse ».
Pour Veolia, pour l’AFPA, comme pour la Région et surtout les personnes qui décident de changer d’orientation et de métier, l’opération se révèle donc satisfaisante et contribue à relever l’économie locale, facteur de réussite économique pour les les territoire urbains, mais aussi ruraux. Nul ne s’en plaindra, bien au contraire.