Des zones de recharge accessibles partout, c'est l'enjeu du déploiement de la voiture électrique. (Photo Siemens)
Désormais, sur les salons automobiles et dans les halls des concessionnaires, on ne parle que d’elle. Mais la voiture électrique que l’on nous incite à acheter à grand renfort de publicité, fait-elle autant d’émules qu’on se l’imagine ? La réponse est de toute évidence : oui, mais avec quelques réserves.
Selon le magazine spécialisé : auto-moto, les ventes globales de voitures neuves particulières ont progressé de 12,8 %, au cours des 8 premiers mois de l’année 2021, par rapport à la même période, l’année précédente, malgré une baisse de 15 % d’un mois d’août à l’autre.
« Au sein d’un marché qui, à ce stade, se relève d’une année 2020 marquée par l’émergence d’une pandémie, la voiture électrique tire évidemment la moyenne vers le haut », précise notre confrère Romain Vannier. « Près de 90 000 ont trouvé preneur entre janvier 2021 et aujourd’hui, contre un peu plus de 60 000 sur les 8 premiers mois de 2020 ». La progression frôle même les 50 %, Renault Zoé, Nissan Leaf, Volkswagen ID.3 et consorts représentant 8 % du mix des ventes au lieu de 6,1 il y a un an.
Mais la motorisation qui rafle la mise, confirme Auto-moto c’est l’hybride. D’un peu moins de 124 000 de janvier à août 2020, leurs ventes passent à plus de 280 000 unités sur la même période en 2021. Ces chiffres ont donc plus que doublé pour atteindre 24,9 % de part de marché fin août 2021.
Alors que l’Europe discute actuellement de la sortie définitive de sortie du moteur thermique pour les États membres, certains constructeurs ont pris les devants et proposent désormais un planning d’arrêt de la fabrication des moteurs thermiques au profit de la motorisation électrique, rapporte à son tour l’Automobile Magazine, qui a fait le tour des constructeurs. Rien ne peut donc arrêter cette progression qui devrait grimper de manière exponentielle.
Si la voiture électrique qui possède une autonomie de plus en plus importante avec des batteries qui s’améliorent constamment, reste la charge de ces batteries qui va poser un réel problème et notamment leur rapidité.
Siemens Financial Services (SFS), division financière groupe international d’origine allemande, spécialiste de l'énergie, de la santé, de l'industrie et du bâtiment tire la sonnette d’alarme. « Le marché des infrastructures de recharge des véhicules électriques, qui doit s’appuyer sur un réseau de bornes de recharge rapide, similaire au réseau actuel de ravitaillement en carburant, dépassera les 100 milliards de dollars d’ici 2026 », estime SFS.
Une récente étude de SFS démontre que le déficit d’investissement mondial pour les infrastructures de recharge sera de 45,25 milliards de dollars entre 2021 et 2023. Il augmentera de manière exponentielle ensuite, jusqu’à atteindre 104,11 milliards de dollars à l’horizon 2026. S’ajoutent à cela les infrastructures électriques, nucléaires ou renouvelables, capable de pouvoir délivrer l’énergie nécessaire.
Au vu de cette étude, la finance intelligente, proposée par des groupes privés spécialisés dont Siemens, pourrait rendre les investissements possibles et abordable. C’est même, pour les analystes, une nécessité urgente afin de permettre la maintenance et un déploiement accéléré des réseaux de recharge.
« Soutenir l’incroyable croissance attendue du marché des véhicules électriques nécessite des infrastructures de recharge généralisées », explique Thierry Fautré, président de Siemens Financial Services France. « Un tel investissement doit-être efficace et durable pour la technologie qu’il prend en charge. C’est pourquoi, les solutions de finance intelligente, basées sur l’usage, sont les plus adaptées pour relever ce défi ».
Pour en savoir plus : new.siemens.com
Selon le magazine spécialisé : auto-moto, les ventes globales de voitures neuves particulières ont progressé de 12,8 %, au cours des 8 premiers mois de l’année 2021, par rapport à la même période, l’année précédente, malgré une baisse de 15 % d’un mois d’août à l’autre.
« Au sein d’un marché qui, à ce stade, se relève d’une année 2020 marquée par l’émergence d’une pandémie, la voiture électrique tire évidemment la moyenne vers le haut », précise notre confrère Romain Vannier. « Près de 90 000 ont trouvé preneur entre janvier 2021 et aujourd’hui, contre un peu plus de 60 000 sur les 8 premiers mois de 2020 ». La progression frôle même les 50 %, Renault Zoé, Nissan Leaf, Volkswagen ID.3 et consorts représentant 8 % du mix des ventes au lieu de 6,1 il y a un an.
Mais la motorisation qui rafle la mise, confirme Auto-moto c’est l’hybride. D’un peu moins de 124 000 de janvier à août 2020, leurs ventes passent à plus de 280 000 unités sur la même période en 2021. Ces chiffres ont donc plus que doublé pour atteindre 24,9 % de part de marché fin août 2021.
Alors que l’Europe discute actuellement de la sortie définitive de sortie du moteur thermique pour les États membres, certains constructeurs ont pris les devants et proposent désormais un planning d’arrêt de la fabrication des moteurs thermiques au profit de la motorisation électrique, rapporte à son tour l’Automobile Magazine, qui a fait le tour des constructeurs. Rien ne peut donc arrêter cette progression qui devrait grimper de manière exponentielle.
Si la voiture électrique qui possède une autonomie de plus en plus importante avec des batteries qui s’améliorent constamment, reste la charge de ces batteries qui va poser un réel problème et notamment leur rapidité.
« Soutenir l’incroyable croissance attendue du marché des véhicules électriques nécessite des infrastructures de recharge généralisées »
Siemens Financial Services (SFS), division financière groupe international d’origine allemande, spécialiste de l'énergie, de la santé, de l'industrie et du bâtiment tire la sonnette d’alarme. « Le marché des infrastructures de recharge des véhicules électriques, qui doit s’appuyer sur un réseau de bornes de recharge rapide, similaire au réseau actuel de ravitaillement en carburant, dépassera les 100 milliards de dollars d’ici 2026 », estime SFS.
Une récente étude de SFS démontre que le déficit d’investissement mondial pour les infrastructures de recharge sera de 45,25 milliards de dollars entre 2021 et 2023. Il augmentera de manière exponentielle ensuite, jusqu’à atteindre 104,11 milliards de dollars à l’horizon 2026. S’ajoutent à cela les infrastructures électriques, nucléaires ou renouvelables, capable de pouvoir délivrer l’énergie nécessaire.
Au vu de cette étude, la finance intelligente, proposée par des groupes privés spécialisés dont Siemens, pourrait rendre les investissements possibles et abordable. C’est même, pour les analystes, une nécessité urgente afin de permettre la maintenance et un déploiement accéléré des réseaux de recharge.
« Soutenir l’incroyable croissance attendue du marché des véhicules électriques nécessite des infrastructures de recharge généralisées », explique Thierry Fautré, président de Siemens Financial Services France. « Un tel investissement doit-être efficace et durable pour la technologie qu’il prend en charge. C’est pourquoi, les solutions de finance intelligente, basées sur l’usage, sont les plus adaptées pour relever ce défi ».
Pour en savoir plus : new.siemens.com