On ne vous apprendra rien en vous disant que le marché du vélo à assistance électrique est en pleine expansion. Les urbains commencent à comprendre que pour vivre en bonne santé il faut faire du sport et se déplacer dans un environnement plus sain. S’ils sont d’accord pour pratiquer une activité sportive quotidienne et contribuer à la réduction de la pollution dans les centres-villes, ils ne veulent pas pour autant arriver trempés de sueur à destination, que ce soit sur leur lieu de travail, de consommation ou de loisirs. Avancer sans fournir trop d’efforts et donc sans transpirer, c’est ce que permet le vélo à assistance électrique.
Si le principe est beaucoup plus satisfaisant qu'un vélomoteur, puisqu’il ne produit pas de gaz polluants, il n’est pas pour autant complètement écologique. La batterie qui l’équipe et qui va permettre d’alimenter un moyeu électrique réduisant l’effort à fournir pour faire avancer l’engin, est fabriqué avec des matériaux rares et difficilement recyclables. Tout comme les voitures, les trottinettes, et autres engins à énergie électrique, le problème de la fabrication et du recyclage des batteries va se poser. A cela s’ajoute l’électricité nécessaire à la recharge qui est, dans la plupart des cas, nucléaire. Vert, le vélo électrique, pas vraiment …
C’est ce qui a fait réfléchir la jeune entreprise STEE, dont le siège est situé à Olivet, au sud d’Orléans (Loiret). Cette dernière a trouvé la parade au recyclage et à la recharge nucléaire en inventant tout simplement le vélo à assistance électrique sans batterie. Il fallait y penser.
Alors, comment fonctionne ce nouvel vélo ? Ses concepteurs ont remplacé la batterie par un super-condensateur, c’est-à-dire un système de stockage d’énergie qui fonctionne selon le principe de la dynamo (système qui convertit l'énergie mécanique en énergie électrique), en emmagasinant l’électricité pendant que le cycliste pédale et en la restituant lors des freinage. Un peu comme la voiture hybride dont le moteur thermique alimente un générateur électrique qui fournira de l’électricité à un second moteur électrique, utilisé à basse vitesse, notamment en cycle urbain. Sauf que dans le cas présent, ce n’est pas un moteur thermique qui fournira l’électricité nécessaire au vélo, mais bien les mollets du cycliste.
Ce vélo qui n’a pas plus de chaine ni de système de traction électrique permet au cycliste de pédaler toujours au même rythme, sans fournir d’effort, qu’il roule sur le plat, en côte ou en descente. Avec ce concept, très novateur, le fait de tourner les pédales ne fait plus avancer le vélo, mais alimente le super condensateur qui fournit l’électricité permettant de faire tourner les roues, la vitesse étant régulée par une gâchette située au guidon, comme les trottinettes électriques. Un système aussi révolutionnaire que l’invention de la roue elle-même.
« Le vélo super-condensateur est le véritable outil de la transition énergétique », explique Adrien LELIEVRE, PDG de la startup STEE. « Ce vélo permet de s’affranchir de la recharge et d’accompagner la mobilité douce et la mobilité verte ».
Baptisé « U-feel », ce vélo à assistance électrique n’existe pour l’instant que sous la forme de concept. La startup travaille actuellement sur la phase d’industrialisation, les premiers modèles étant annoncé pour le printemps 2020, pour un coût qui se situera entre 1.500 € et 2.000 €. Plusieurs modèles sont d’ores et déjà proposés sur le site web de la jeune entreprise et les clients potentiels sont invités à se prononcer sur le modèle de leur choix. Trois « vélo concept », très futuristes, en version simple, trois roues ou overboard, étant soumis au vote des internautes.
Si le principe est beaucoup plus satisfaisant qu'un vélomoteur, puisqu’il ne produit pas de gaz polluants, il n’est pas pour autant complètement écologique. La batterie qui l’équipe et qui va permettre d’alimenter un moyeu électrique réduisant l’effort à fournir pour faire avancer l’engin, est fabriqué avec des matériaux rares et difficilement recyclables. Tout comme les voitures, les trottinettes, et autres engins à énergie électrique, le problème de la fabrication et du recyclage des batteries va se poser. A cela s’ajoute l’électricité nécessaire à la recharge qui est, dans la plupart des cas, nucléaire. Vert, le vélo électrique, pas vraiment …
C’est ce qui a fait réfléchir la jeune entreprise STEE, dont le siège est situé à Olivet, au sud d’Orléans (Loiret). Cette dernière a trouvé la parade au recyclage et à la recharge nucléaire en inventant tout simplement le vélo à assistance électrique sans batterie. Il fallait y penser.
« Ce vélo permet de s’affranchir de la recharge et d’accompagner la mobilité douce et la mobilité verte ».
Alors, comment fonctionne ce nouvel vélo ? Ses concepteurs ont remplacé la batterie par un super-condensateur, c’est-à-dire un système de stockage d’énergie qui fonctionne selon le principe de la dynamo (système qui convertit l'énergie mécanique en énergie électrique), en emmagasinant l’électricité pendant que le cycliste pédale et en la restituant lors des freinage. Un peu comme la voiture hybride dont le moteur thermique alimente un générateur électrique qui fournira de l’électricité à un second moteur électrique, utilisé à basse vitesse, notamment en cycle urbain. Sauf que dans le cas présent, ce n’est pas un moteur thermique qui fournira l’électricité nécessaire au vélo, mais bien les mollets du cycliste.
Ce vélo qui n’a pas plus de chaine ni de système de traction électrique permet au cycliste de pédaler toujours au même rythme, sans fournir d’effort, qu’il roule sur le plat, en côte ou en descente. Avec ce concept, très novateur, le fait de tourner les pédales ne fait plus avancer le vélo, mais alimente le super condensateur qui fournit l’électricité permettant de faire tourner les roues, la vitesse étant régulée par une gâchette située au guidon, comme les trottinettes électriques. Un système aussi révolutionnaire que l’invention de la roue elle-même.
« Le vélo super-condensateur est le véritable outil de la transition énergétique », explique Adrien LELIEVRE, PDG de la startup STEE. « Ce vélo permet de s’affranchir de la recharge et d’accompagner la mobilité douce et la mobilité verte ».
Baptisé « U-feel », ce vélo à assistance électrique n’existe pour l’instant que sous la forme de concept. La startup travaille actuellement sur la phase d’industrialisation, les premiers modèles étant annoncé pour le printemps 2020, pour un coût qui se situera entre 1.500 € et 2.000 €. Plusieurs modèles sont d’ores et déjà proposés sur le site web de la jeune entreprise et les clients potentiels sont invités à se prononcer sur le modèle de leur choix. Trois « vélo concept », très futuristes, en version simple, trois roues ou overboard, étant soumis au vote des internautes.