Les trottinettes vertes de l'entreprise californienne Lime vont pouvoir continuer à circuler dans Paris (photo Adobe Stock)
Comme elle l’avait annoncé la Mairie de Paris a modéré ardeurs des opérateurs de trottinettes en « free floating », trop nombreuses sur le territoire de la capitale. A la suite de l’appel d’offre lancé au printemps, seulement trois opérateurs, sur les seize qui opéraient régulièrement à Paris seront autorisés à la rentrée. Mais, si les trois ont créé une structure en France pour pouvoir travailler sur le territoire français, aucun n’est d’origine française, au grand dam d’autres opérateurs écartés, dont l’Angevin Pony qui aurait bien aimé qu’une entreprise française fasse partie du trio.
« Les trois opérateurs sélectionnés signeront une convention d’occupation de l’espace public les autorisant à déployer chacun 5 000 engins maximum dans la capitale. Ils ont été retenus selon trois critères de sélection : la responsabilité environnementale, la sécurité des usagers, et enfin la gestion de la maintenance et de la recharge des engins », explique la mairie de Paris dans un communiqué. En tout, ce sont 2 500 espaces de stationnement (avec six places chacun) pour ces engins qui seront aménagés dans Paris selon Anne Hidalgo, la Maire de Paris, fraichement réélue.
Pour l’allemand Tier, retenu avec le hollandais Dott et le californien Lime, « le marché parisien est le plus gros du monde ». De quoi susciter les convoitises. L’américain Bird, second en nombre de trottinettes dans les rues de Paris, lequel promettait de créer plus de 1000 emplois a été évincé, tout comme le français Pony, un des rares français dans la course. Cette dernière entreprise qui a plutôt réussi son implantation à Angers, ville où est installé son siège social et dans plusieurs grosses métropoles françaises (Bordeaux, Grenoble en septembre et peut-être Lyon ), fondait beaucoup d’espoir dans cet appel d’offres, imaginant que la Ville de Paris retiendrait au moins une société exclusivement française. Que nenni !
« Finalement aucune entreprise française n’est sélectionnée parmi les trois lauréats… La ville de Paris ne soutient pas le Made in France ni les efforts de relocalisation », lance Adrien CORMERY sur Twitter.
Ce dernier a construit son modèle économique sur la participation active des usagers avec « Adopte un Pony » afin que certains habitants de la ville puisse acheter un vélo ou une trottinette électrique en free floating afin de les mettre à disposition des utilisateurs et créer ainsi une communauté citoyenne autour de ces nouveau moyens de déplacement en zone urbaine.
« La mairie avait l’opportunité de promouvoir un modèle original fondé sur le partage de la valeur créée avec les habitants », poursuit le fondateur de Pony Bikes, la société qui opère les vélos et trottinettes Pony, créé en Grande Bretagne, pour finalement s’installer à Angers, lequel ne décolère pas. « Comment comprendre qu’ils aient (la mairie de Paris - NDLR) privilégié des acteurs dont le comportement est à l’origine du rejet initial des trottinettes pas les riverains ».
Pour Antoine Cormery, « cette décision valide la stratégie du « mieux vaut demander pardon plutôt que la permission ». « Elle montre que les objectifs affichés, de durabilité, efficacité environnementale et impact social ne sont qu’une façade ! Aujourd’hui un lobbying efficace prime sur le fond », regrette l’opérateur Angevin.
Mais celui qui faisait sans doute office de petit Poucet par rapport aux poids lourds retenus, se rassure en twittant : « s’il est triste que les marché des trottinettes ( parisiennes - NDLR) soit par le lobbying plutôt que par les parisiens, ceux-ci pourront tout de même adopter des vélos Pony à Paris très bientôt. Nous avons obtenu l’autorisation de lancer notre flotte de VAE deux places à Paris ».
« Les trois opérateurs sélectionnés signeront une convention d’occupation de l’espace public les autorisant à déployer chacun 5 000 engins maximum dans la capitale. Ils ont été retenus selon trois critères de sélection : la responsabilité environnementale, la sécurité des usagers, et enfin la gestion de la maintenance et de la recharge des engins », explique la mairie de Paris dans un communiqué. En tout, ce sont 2 500 espaces de stationnement (avec six places chacun) pour ces engins qui seront aménagés dans Paris selon Anne Hidalgo, la Maire de Paris, fraichement réélue.
Pour l’allemand Tier, retenu avec le hollandais Dott et le californien Lime, « le marché parisien est le plus gros du monde ». De quoi susciter les convoitises. L’américain Bird, second en nombre de trottinettes dans les rues de Paris, lequel promettait de créer plus de 1000 emplois a été évincé, tout comme le français Pony, un des rares français dans la course. Cette dernière entreprise qui a plutôt réussi son implantation à Angers, ville où est installé son siège social et dans plusieurs grosses métropoles françaises (Bordeaux, Grenoble en septembre et peut-être Lyon ), fondait beaucoup d’espoir dans cet appel d’offres, imaginant que la Ville de Paris retiendrait au moins une société exclusivement française. Que nenni !
« Finalement aucune entreprise française n’est sélectionnée parmi les trois lauréats… La ville de Paris ne soutient pas le Made in France ni les efforts de relocalisation », lance Adrien CORMERY sur Twitter.
« Cette décision valide la stratégie du « mieux vaut demander pardon plutôt que la permission » - Antoine Cormery Pony
Ce dernier a construit son modèle économique sur la participation active des usagers avec « Adopte un Pony » afin que certains habitants de la ville puisse acheter un vélo ou une trottinette électrique en free floating afin de les mettre à disposition des utilisateurs et créer ainsi une communauté citoyenne autour de ces nouveau moyens de déplacement en zone urbaine.
« La mairie avait l’opportunité de promouvoir un modèle original fondé sur le partage de la valeur créée avec les habitants », poursuit le fondateur de Pony Bikes, la société qui opère les vélos et trottinettes Pony, créé en Grande Bretagne, pour finalement s’installer à Angers, lequel ne décolère pas. « Comment comprendre qu’ils aient (la mairie de Paris - NDLR) privilégié des acteurs dont le comportement est à l’origine du rejet initial des trottinettes pas les riverains ».
Pour Antoine Cormery, « cette décision valide la stratégie du « mieux vaut demander pardon plutôt que la permission ». « Elle montre que les objectifs affichés, de durabilité, efficacité environnementale et impact social ne sont qu’une façade ! Aujourd’hui un lobbying efficace prime sur le fond », regrette l’opérateur Angevin.
Mais celui qui faisait sans doute office de petit Poucet par rapport aux poids lourds retenus, se rassure en twittant : « s’il est triste que les marché des trottinettes ( parisiennes - NDLR) soit par le lobbying plutôt que par les parisiens, ceux-ci pourront tout de même adopter des vélos Pony à Paris très bientôt. Nous avons obtenu l’autorisation de lancer notre flotte de VAE deux places à Paris ».