De l’exercice physique, en passant par les soins corporels, ou l’usage des plantes médicinales et des médicaments, les sites et applications traitant de la santé au quotidien, plus ou moins sérieux, ont envahi depuis longtemps le web et les mobiles. Plus récents les plateformes de conseil médical ont fait leur apparition. Parmi celles-ci, « mesdocteurs.com », un site web qui met en relation des médecins inscrits au Conseil de l’Ordre et des patients intéressées par toutes les questions liées à leur santé, avec une finalité : délivrer des conseils médicaux fiables.
« De nombreuses personnes sont souvent confrontées aux problèmes de manque d’informations médicales. MesDocteurs les met rapidement en relation avec un professionnel de santé afin d’obtenir une réponse fiable à toutes leurs interrogations et inquiétudes », indiquent les concepteurs de cette plateforme crée en 2015 par Chloé Ramade, Séverine Grégoire et Nicolas Orofino, ex-fondateurs de Monshowroom vendu en 2014 au Groupe Casino.
Avec une équipe médicale qualifiée, constituée de médecins généralistes et spécialistes, tous inscrits au tableau de l’Ordre des Médecins, la plateforme est capable de répondre 24h/24 en moins de 15 minutes, de façon personnalisée et totalement anonyme, respectant ainsi le secret médical. D’ailleurs les fondateurs certifient que « les informations sont hébergées chez un hébergeur agréé pour les données de santé qui sécurise entièrement la transmission des données ».
Si les patients inquiets de leur état de santé peuvent poser une question par téléphone ou par chat, depuis un ordinateur ou un mobile, il leur en coutera de 1.9€ la minute par téléphone ou chat, ou 5.90 € pour une réponse immédiate, avec majoration s’il s’agit d’un spécialiste. Les réponses non urgentes, traitées dans les 48h sont gratuites. Ces conseils ne sont bien évidemment pas pris en charge par la Sécurité Sociale.
Actuellement 50 médecins et spécialistes sont référencés sur la plateforme, laquelle fait appel à d’autres médecins. « Tous les médecins ont été validés par notre comité scientifique qui les a appelés individuellement. On demande également à chaque praticien d’avoir une assurance responsabilité civile qui les couvre pour le téléconseil », indique Chloé Ramade, co-fondatrice du site dans le Quotidien du médecin.
« On n’est pas là pour court-circuiter le parcours de soins, bien au contraire », explique Séverine Grégoire, co-fondatrice du service. « Les gens ont le réflexe de consulter le Web pour leur santé, mais les informations qu’ils trouvent sont peu sûres et parfois anxiogènes. Nos médecins apportent des réponses fiables et surtout ils peuvent les convaincre de consulter leur généraliste si nécessaire ». Un moyen peut-être de ne pas encombrer les salles d'attente inutilement.
La plateforme qui a signé un partenariat avec Allodocteurs.fr l’an dernier, le site référence sur la santé sur le web, indique que « certaines personnes se tournent vers leur service parce qu’ils n’osent pas poser certaines questions à leur médecin traitant, ils veulent une réponse fiable ou rapide, ou alors parce qu’ils habitent dans un désert médical ». Pour autant le site n’a pas vocation à remplacer un service d’urgence comme l’indique un bandeau bien visible;, pas même établir un diagnostic ou une ordonnance. Ils s'agit plutôt de conseil et d'indication permettant de rassurer les plus inquiets ou les guider vers le service adapté à leur pathologie.
Si le site affiche sa compatibilité avec le sacro-saint Conseil de l’Ordre, le Code de Santé Publique est formel : l'avis ou le conseil dispensé à un patient par téléphone ou par correspondance ne peut donner lieu à aucun honoraire.
« Alors les médecins qui interviennent sur les plateformes de téléconseil seraient en infraction », interroge le Quotidien ? Si aucun praticien n’aurait été inquiété à ce jour, le Conseil de l’Ordre qui ne souhaite pas interdire ces plateformes, envisage plutôt d'encadrer leurs pratiques. Il faudra toutefois que le législateur fasse évoluer la réglementation pour l'adapter aux nouvelles pratiques des patients et aux technologies
« De nombreuses personnes sont souvent confrontées aux problèmes de manque d’informations médicales. MesDocteurs les met rapidement en relation avec un professionnel de santé afin d’obtenir une réponse fiable à toutes leurs interrogations et inquiétudes », indiquent les concepteurs de cette plateforme crée en 2015 par Chloé Ramade, Séverine Grégoire et Nicolas Orofino, ex-fondateurs de Monshowroom vendu en 2014 au Groupe Casino.
Avec une équipe médicale qualifiée, constituée de médecins généralistes et spécialistes, tous inscrits au tableau de l’Ordre des Médecins, la plateforme est capable de répondre 24h/24 en moins de 15 minutes, de façon personnalisée et totalement anonyme, respectant ainsi le secret médical. D’ailleurs les fondateurs certifient que « les informations sont hébergées chez un hébergeur agréé pour les données de santé qui sécurise entièrement la transmission des données ».
Si les patients inquiets de leur état de santé peuvent poser une question par téléphone ou par chat, depuis un ordinateur ou un mobile, il leur en coutera de 1.9€ la minute par téléphone ou chat, ou 5.90 € pour une réponse immédiate, avec majoration s’il s’agit d’un spécialiste. Les réponses non urgentes, traitées dans les 48h sont gratuites. Ces conseils ne sont bien évidemment pas pris en charge par la Sécurité Sociale.
On n’est pas là pour court-circuiter le parcours de soins, bien au contraire
Actuellement 50 médecins et spécialistes sont référencés sur la plateforme, laquelle fait appel à d’autres médecins. « Tous les médecins ont été validés par notre comité scientifique qui les a appelés individuellement. On demande également à chaque praticien d’avoir une assurance responsabilité civile qui les couvre pour le téléconseil », indique Chloé Ramade, co-fondatrice du site dans le Quotidien du médecin.
« On n’est pas là pour court-circuiter le parcours de soins, bien au contraire », explique Séverine Grégoire, co-fondatrice du service. « Les gens ont le réflexe de consulter le Web pour leur santé, mais les informations qu’ils trouvent sont peu sûres et parfois anxiogènes. Nos médecins apportent des réponses fiables et surtout ils peuvent les convaincre de consulter leur généraliste si nécessaire ». Un moyen peut-être de ne pas encombrer les salles d'attente inutilement.
La plateforme qui a signé un partenariat avec Allodocteurs.fr l’an dernier, le site référence sur la santé sur le web, indique que « certaines personnes se tournent vers leur service parce qu’ils n’osent pas poser certaines questions à leur médecin traitant, ils veulent une réponse fiable ou rapide, ou alors parce qu’ils habitent dans un désert médical ». Pour autant le site n’a pas vocation à remplacer un service d’urgence comme l’indique un bandeau bien visible;, pas même établir un diagnostic ou une ordonnance. Ils s'agit plutôt de conseil et d'indication permettant de rassurer les plus inquiets ou les guider vers le service adapté à leur pathologie.
Si le site affiche sa compatibilité avec le sacro-saint Conseil de l’Ordre, le Code de Santé Publique est formel : l'avis ou le conseil dispensé à un patient par téléphone ou par correspondance ne peut donner lieu à aucun honoraire.
« Alors les médecins qui interviennent sur les plateformes de téléconseil seraient en infraction », interroge le Quotidien ? Si aucun praticien n’aurait été inquiété à ce jour, le Conseil de l’Ordre qui ne souhaite pas interdire ces plateformes, envisage plutôt d'encadrer leurs pratiques. Il faudra toutefois que le législateur fasse évoluer la réglementation pour l'adapter aux nouvelles pratiques des patients et aux technologies