Située au cœur de la « Vallée de la chimie Lyonnaise », à Saint-Fons (Rhône), berceau de la chimie française, la plateforme de Recherche & Développement (R&D) semi-industrielle GAYA, constitue l’un des premiers pôles européens de chimie et d’énergie. Cette plateforme qui concentre ce qui se fait de mieux en matière de recherche sur les nouveaux modes d’énergie sur le territoire national, et en particulier les énergies renouvelables, est installée sur un terrain appartenant à la collectivité Grand Lyon. Le groupe Engie en est locataire pour une durée de 9 ans, depuis 2013.
Avec le soutien de l’ADEME, la plateforme GAYA s’inscrit dans les objectifs fixés par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte laquelle vise à réduire de 50 % les quantités de déchets enfouis d’ici 2025 par rapport à 2010 et de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012. L’objectif étant de préserver l’environnement et de renforcer l’indépendance énergétique de la France. Cette plateforme de haute technologie participe directement à la raison d’être du Groupe ENGIE, comme il l’annonce dans sa communication : « accélérer la transition vers une économie bas carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement ».
Un an après commencé à produire du biométhane depuis la biomasse forestière environnante, la plateforme GAYA vient de réaliser une première mondiale et franchi une étape qui fera date dans le traitement des déchets et la production de « gaz vert » avec la production des premiers mètres cubes de gaz renouvelable à partir de Combustibles Solides de Récupération (CSR). C’est ce qu’annonce le groupe Engie, dans un communiqué en date du 10 décembre.
« Avec GAYA nous avons fait des avancées scientifiques majeures pour le développement et l’industrialisation des filières de production de gaz renouvelable », déclare Adeline DUTERQUE, Directrice d’ENGIE Lab CRIGEN, le centre de Recherche & Développement Corporate du Groupe ENGIE. « Le modèle de la plateforme contribue à la transition énergétique avec la production de gaz renouvelable et à l’économie circulaire en valorisant des déchets jusqu’à présent destinés à l’enfouissement. Les tests réalisés à partir de CSR montrent que l’on sait désormais produire du gaz renouvelable à partir de ce type de déchets ».
Composés de bois, papiers, cartons ou encore de plastiques issus de déchets d’activités économiques, ces déchets pour la plupart non biodégradables, sont le plus souvent enfouis. Une situation peu satisfaisante sur le plan écologique, mais pour l’heure aucune filière fiable de recyclage n’existe pour ces matériaux.
Avec le soutien de l’ADEME, la plateforme GAYA s’inscrit dans les objectifs fixés par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte laquelle vise à réduire de 50 % les quantités de déchets enfouis d’ici 2025 par rapport à 2010 et de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012. L’objectif étant de préserver l’environnement et de renforcer l’indépendance énergétique de la France. Cette plateforme de haute technologie participe directement à la raison d’être du Groupe ENGIE, comme il l’annonce dans sa communication : « accélérer la transition vers une économie bas carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement ».
Un an après commencé à produire du biométhane depuis la biomasse forestière environnante, la plateforme GAYA vient de réaliser une première mondiale et franchi une étape qui fera date dans le traitement des déchets et la production de « gaz vert » avec la production des premiers mètres cubes de gaz renouvelable à partir de Combustibles Solides de Récupération (CSR). C’est ce qu’annonce le groupe Engie, dans un communiqué en date du 10 décembre.
« Avec GAYA nous avons fait des avancées scientifiques majeures pour le développement et l’industrialisation des filières de production de gaz renouvelable », déclare Adeline DUTERQUE, Directrice d’ENGIE Lab CRIGEN, le centre de Recherche & Développement Corporate du Groupe ENGIE. « Le modèle de la plateforme contribue à la transition énergétique avec la production de gaz renouvelable et à l’économie circulaire en valorisant des déchets jusqu’à présent destinés à l’enfouissement. Les tests réalisés à partir de CSR montrent que l’on sait désormais produire du gaz renouvelable à partir de ce type de déchets ».
Composés de bois, papiers, cartons ou encore de plastiques issus de déchets d’activités économiques, ces déchets pour la plupart non biodégradables, sont le plus souvent enfouis. Une situation peu satisfaisante sur le plan écologique, mais pour l’heure aucune filière fiable de recyclage n’existe pour ces matériaux.
Une première unité industrielle pourrait voir le jour au Havre en 2023
Le démonstrateur d’ENGIE, installé sur la plateforme d’expérimentation Rhodanienne, a validé dans les conditions industrielles le fonctionnement intégré de l’ensemble de la chaîne de ces technologies innovantes permettant de maximiser la production de gaz renouvelable.
Selon le processus développé à Lyon, lequel fait l’objet de 10 brevets développés avec 11 partenaires, les déchets d’activités économiques non dangereux sont préparés, devenant ainsi des combustibles solides de récupération selon les normes en vigueur. Ils sont ensuite gazéifiés à très haute température pour produire un gaz de synthèse à haut pouvoir calorifique. Le gaz de synthèse résultant de cette première conversion est ensuite épuré pour être transformé en biométhane dans un procédé catalytique de méthanation.
Une première unité industrielle pourrait alors débuter au Havre, dans les trois ans. En effet la base des travaux déjà menés à Lyon, le groupe énergétique, désormais orienté vers l’énergie « bas carbone », projette la construction d’une première unité industrielle au Havre à partir de 2023. Dénommé Salamandre, cette unité pourrait accueillir à partir de 2026, près de 70 000 tonnes par an de déchets non recyclables pour produire environ 150 GWh de gaz renouvelable, soit l’équivalent de la consommation de 670 bus urbains.
En outre, comme l’annonce le procédé multi-énergies permettra également de produire environ 45 GWh de chaleur renouvelable permettant de couvrir les besoins urbains ou industriels de la région Havraise.
Désormais, la plataforme GAYA se positionne comme la filière de référence pour la valorisation de déchets non recyclables, en produisant un gaz renouvelable stockable, substituable au gaz naturel et de fait, valorisable pour de multiples usages finaux : mobilité durable, industries, tertiaire. Cette initiative permettrait de réduire à terme l’enfouissement des déchets non recyclables.
Selon le processus développé à Lyon, lequel fait l’objet de 10 brevets développés avec 11 partenaires, les déchets d’activités économiques non dangereux sont préparés, devenant ainsi des combustibles solides de récupération selon les normes en vigueur. Ils sont ensuite gazéifiés à très haute température pour produire un gaz de synthèse à haut pouvoir calorifique. Le gaz de synthèse résultant de cette première conversion est ensuite épuré pour être transformé en biométhane dans un procédé catalytique de méthanation.
Une première unité industrielle pourrait alors débuter au Havre, dans les trois ans. En effet la base des travaux déjà menés à Lyon, le groupe énergétique, désormais orienté vers l’énergie « bas carbone », projette la construction d’une première unité industrielle au Havre à partir de 2023. Dénommé Salamandre, cette unité pourrait accueillir à partir de 2026, près de 70 000 tonnes par an de déchets non recyclables pour produire environ 150 GWh de gaz renouvelable, soit l’équivalent de la consommation de 670 bus urbains.
En outre, comme l’annonce le procédé multi-énergies permettra également de produire environ 45 GWh de chaleur renouvelable permettant de couvrir les besoins urbains ou industriels de la région Havraise.
Désormais, la plataforme GAYA se positionne comme la filière de référence pour la valorisation de déchets non recyclables, en produisant un gaz renouvelable stockable, substituable au gaz naturel et de fait, valorisable pour de multiples usages finaux : mobilité durable, industries, tertiaire. Cette initiative permettrait de réduire à terme l’enfouissement des déchets non recyclables.