Paul-Adrien Cormerais, le co-fondateur et CEO de Pony Bikes lors d'une présentation à la cité de l'Objet Connecté à Angers
No docking, No hassle (Pas d’accueil, pas de soucis) » c’est le slogan de la startup britannique « Pony Bikes ». Créée à Oxford en mai dernier, cette entreprise d’origine française par son co-créateur Paul-Adrien Cormerais, a décidé de dépoussiérer le monde du vélo en libre-service, lequel connaît un succès grandissant dans les villes du monde entier qui en sont équipées.
Mais le Pony Bike, à la couleur verte acidulée, n’est pas un vélo comme les autres vélos en libre-service, il en est même éloigné puisque sa particularité c’est de ne pas nécessiter de station de parcage. Grâce au cadenas connecté dont il est équipé et que l’utilisateur peut déverrouiller, par l’intermédiaire d’une puce Bluetooth, depuis une application installée sur son smartphone, ce vélo peut être abandonné au coin d’une rue, à l’entrée d’un cinéma, ou d’une université. De quoi tenter les voleurs de tout ou partie de cycle, toujours nombreux en ville. « Ce vélo est construit en Asie à bas coût et ses éléments et notamment les roues, ne sont pas standards, donc peu intéressants pour les voleur qui ne pourront pas les réutiliser », précise Paul-Adrien Cormerais. « Cela n’exclut pas les actes de vandalisme, nous nous y sommes préparés, mais pour l’instant nous ne savons pas encore dans quelles proportions. L’expérimentation que nous lançons à Angers pendant le WEF, nous permettra peut-être d’en savoir plus ».
Autre point intéressant, la mise à disposition de ces vélos urbains n’est pas assurée par la collectivité, mais par l’entreprise qui se charge de les localiser et éventuellement les remettre dans les endroits où ils sont susceptibles d’être utilisés. « Nous avons développé un système hyper flexible qui permet de trouver rapidement un vélo », poursuit Paul-Adrien Cormerais. « C’est un peu comme si nous avions un vélo dans notre poche. Pour cela nous avons beaucoup travaillé sur l’optimisation des espaces de parking. Nous avons développé un algorithme qui nous permet de savoir quels sont les points où les gens ont besoin d’un vélo. Nous avons des équipes qui récupèrent les vélos abandonnés, pour les ramener dans les lieux les plus sollicités ».
La petite entreprise a lancé sa première expérience à Oxford en début d’année. « Mais Brexit oblige ... » la petite entreprise souhaite s’implanter en France. Pony Bikes a contacté plusieurs villes françaises. Angers s’est montrée très intéressée, puisqu’une vingtaine de vélos seront mis à disposition des Angevins pendant la Connected Week qui se déroule du 21 au 28 octobre prochains. « Nous tentons une première expérience qui devrait nous amener à 100 vélos en novembre. Si c’est concluant à terme nous devrions en installer plusieurs centaines dans la ville ». Du côté de la mairie, on se réjouit de cette proposition qui tombe à point nommé pour démontrer, surtout au moment du World Electronics Forum qu’elle accueille prochainement, son appétence pour les initiatives qui peuvent apporter encore plus de crédit à sa démarche de cité intelligente et connectée.
Le petit vélo vert qui ne coute que 80 centimes aux cyclistes pour 30 minutes d’utilisation - des formules d’abonnement seront prochainement proposées -, risque bien de ringardiser les Vélib’ (Paris) et autres Vélo Cité + (Angers) jugés « trop lourds, contraignants et couteux pour la ville qui doit modifier ses trottoirs pour installer les stations de mise en libre-service », par le fondateur de Pony Bicke.
Rendez-vous est donc pris à la Connected Week d’Angers pour tester ces nouveaux vélos liberté. En attendant, l’application est disponible sur les stores (Apple et Google).
Pour en savoir plus : www.getapony.com
Mais le Pony Bike, à la couleur verte acidulée, n’est pas un vélo comme les autres vélos en libre-service, il en est même éloigné puisque sa particularité c’est de ne pas nécessiter de station de parcage. Grâce au cadenas connecté dont il est équipé et que l’utilisateur peut déverrouiller, par l’intermédiaire d’une puce Bluetooth, depuis une application installée sur son smartphone, ce vélo peut être abandonné au coin d’une rue, à l’entrée d’un cinéma, ou d’une université. De quoi tenter les voleurs de tout ou partie de cycle, toujours nombreux en ville. « Ce vélo est construit en Asie à bas coût et ses éléments et notamment les roues, ne sont pas standards, donc peu intéressants pour les voleur qui ne pourront pas les réutiliser », précise Paul-Adrien Cormerais. « Cela n’exclut pas les actes de vandalisme, nous nous y sommes préparés, mais pour l’instant nous ne savons pas encore dans quelles proportions. L’expérimentation que nous lançons à Angers pendant le WEF, nous permettra peut-être d’en savoir plus ».
« C’est un peu comme si nous avions un vélo dans notre poche »
Autre point intéressant, la mise à disposition de ces vélos urbains n’est pas assurée par la collectivité, mais par l’entreprise qui se charge de les localiser et éventuellement les remettre dans les endroits où ils sont susceptibles d’être utilisés. « Nous avons développé un système hyper flexible qui permet de trouver rapidement un vélo », poursuit Paul-Adrien Cormerais. « C’est un peu comme si nous avions un vélo dans notre poche. Pour cela nous avons beaucoup travaillé sur l’optimisation des espaces de parking. Nous avons développé un algorithme qui nous permet de savoir quels sont les points où les gens ont besoin d’un vélo. Nous avons des équipes qui récupèrent les vélos abandonnés, pour les ramener dans les lieux les plus sollicités ».
La petite entreprise a lancé sa première expérience à Oxford en début d’année. « Mais Brexit oblige ... » la petite entreprise souhaite s’implanter en France. Pony Bikes a contacté plusieurs villes françaises. Angers s’est montrée très intéressée, puisqu’une vingtaine de vélos seront mis à disposition des Angevins pendant la Connected Week qui se déroule du 21 au 28 octobre prochains. « Nous tentons une première expérience qui devrait nous amener à 100 vélos en novembre. Si c’est concluant à terme nous devrions en installer plusieurs centaines dans la ville ». Du côté de la mairie, on se réjouit de cette proposition qui tombe à point nommé pour démontrer, surtout au moment du World Electronics Forum qu’elle accueille prochainement, son appétence pour les initiatives qui peuvent apporter encore plus de crédit à sa démarche de cité intelligente et connectée.
Le petit vélo vert qui ne coute que 80 centimes aux cyclistes pour 30 minutes d’utilisation - des formules d’abonnement seront prochainement proposées -, risque bien de ringardiser les Vélib’ (Paris) et autres Vélo Cité + (Angers) jugés « trop lourds, contraignants et couteux pour la ville qui doit modifier ses trottoirs pour installer les stations de mise en libre-service », par le fondateur de Pony Bicke.
Rendez-vous est donc pris à la Connected Week d’Angers pour tester ces nouveaux vélos liberté. En attendant, l’application est disponible sur les stores (Apple et Google).
Pour en savoir plus : www.getapony.com