Depuis le 1er janvier 2012, les professionnels qui produisent ou détiennent une quantité importante de biodéchets ont l’obligation de les trier et de les valoriser dans des filières adaptées, telles que la méthanisation. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020 vient renforcer ces objectifs avec une généralisation du tri à la source des biodéchets, prévue pour 2023, pour tous ceux qui produisent des biodéchets : entreprises, particuliers ou collectivités. De ce fait, des initiatives publiques comme privées sont vouées à se multiplier au sein des territoires pour la valorisation des biodéchets, en accord avec la transition énergétique et l’économie circulaire.
Afin de respecter ce cadre de réglementation et pour répondre à un besoin présent, plusieurs acteurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pleinement engagés dans une démarche environnementale globale et le respect de la réglementation, ont décidé d’apporter une nouvelle solution de valorisation des biodéchets au niveau local avec la création d’un site dédié, basé à Piolenc (Vaucluse), une commune de 5 000 habitants. Ce projet qui est composé d’une unité de méthanisation et d’une plateforme de valorisation des déchets verts est bien entendu soutenu par l’Etat, l’ADEME, la Région Sud et le Département du Vaucluse.
Il est également porté par la Communauté de Communes Aygues Ouvèze en Provence et la société SAS Méthalcyon avec un objectif : apporter une solution durable à un territoire, déjà en pointe sur la collecte séparée des biodéchets avec la mise en place en 2017 de points d’apport volontaire sur une grande partie de son territoire. Pour l’aider dans sa démarche, la Communauté de Communes Aygues Ouvèze en Provence, s’est entouré de plusieurs acteurs privés locaux dont Cindy Coq, agricultrice et Directrice d’exploitation d’Alcyon (le premier centre de compostage de déchets verts de la Région Sud) et Présidente de l’Association des Agriculteurs et Composteurs de France (ACF), et Benjamin Favalier, son cousin et exploitant agricole.
L’objectif du projet, soutenu par la filière agricole, est de créer un circuit local vertueux de collecte et de valorisation des biodéchets afin d’établir les conditions d’une dynamique économique locale. Les biodéchets récoltés proviendront d’exploitations agricoles familiales, de coopératives locales, des établissements scolaires, des supermarchés, des restaurants, des cantines d’entreprises et de la collecte sélective des ménages.
« Nos terres agricoles, nos cantines, nos restaurants, nos foyers créent des biodéchets. Il est pour nous aujourd’hui essentiel de participer activement à ce projet. C’est une nécessité pour notre territoire et nos habitants, mais surtout pour nos générations futures d’avoir une solution locale de valorisation de nos déchets », explique le Président de la Communauté de Commune Aygues Ouvèze en Provence, Julien Merle.
Selon le dimensionnement en cours la collecte annuelle est estimée à hauteur de 15 000 tonnes d’intrants sur le territoire avec une injection prévisionnelle de 122Nm3/h, ce qui représenterait 4 400 habitants chauffés au gaz vert à l’année (soit presque la totalité des habitants de la ville de Piolenc) ou encore 100 bus urbains alimentés en biogaz.
« A travers ce projet, nous souhaitons répondre aux besoins de gestion et de valorisation des biodéchets. C’est une démarche qui prend tout son sens pour nous, agriculteurs-composteurs, et bientôt méthaniseurs mais aussi pour les acteurs du territoire engagés en matière de transition énergétique. Nous souhaitons nous inscrire dans une démarche d’avenir pour améliorer notre cadre de vie », ajoute Cindy Coq.
Afin de respecter ce cadre de réglementation et pour répondre à un besoin présent, plusieurs acteurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pleinement engagés dans une démarche environnementale globale et le respect de la réglementation, ont décidé d’apporter une nouvelle solution de valorisation des biodéchets au niveau local avec la création d’un site dédié, basé à Piolenc (Vaucluse), une commune de 5 000 habitants. Ce projet qui est composé d’une unité de méthanisation et d’une plateforme de valorisation des déchets verts est bien entendu soutenu par l’Etat, l’ADEME, la Région Sud et le Département du Vaucluse.
Il est également porté par la Communauté de Communes Aygues Ouvèze en Provence et la société SAS Méthalcyon avec un objectif : apporter une solution durable à un territoire, déjà en pointe sur la collecte séparée des biodéchets avec la mise en place en 2017 de points d’apport volontaire sur une grande partie de son territoire. Pour l’aider dans sa démarche, la Communauté de Communes Aygues Ouvèze en Provence, s’est entouré de plusieurs acteurs privés locaux dont Cindy Coq, agricultrice et Directrice d’exploitation d’Alcyon (le premier centre de compostage de déchets verts de la Région Sud) et Présidente de l’Association des Agriculteurs et Composteurs de France (ACF), et Benjamin Favalier, son cousin et exploitant agricole.
L’objectif du projet, soutenu par la filière agricole, est de créer un circuit local vertueux de collecte et de valorisation des biodéchets afin d’établir les conditions d’une dynamique économique locale. Les biodéchets récoltés proviendront d’exploitations agricoles familiales, de coopératives locales, des établissements scolaires, des supermarchés, des restaurants, des cantines d’entreprises et de la collecte sélective des ménages.
« Nos terres agricoles, nos cantines, nos restaurants, nos foyers créent des biodéchets. Il est pour nous aujourd’hui essentiel de participer activement à ce projet. C’est une nécessité pour notre territoire et nos habitants, mais surtout pour nos générations futures d’avoir une solution locale de valorisation de nos déchets », explique le Président de la Communauté de Commune Aygues Ouvèze en Provence, Julien Merle.
Selon le dimensionnement en cours la collecte annuelle est estimée à hauteur de 15 000 tonnes d’intrants sur le territoire avec une injection prévisionnelle de 122Nm3/h, ce qui représenterait 4 400 habitants chauffés au gaz vert à l’année (soit presque la totalité des habitants de la ville de Piolenc) ou encore 100 bus urbains alimentés en biogaz.
« Les ressources de la planète ne sont pas infinies ; si nous continuons à les prélever sans y réfléchir, nous allons dans le mur »
« A travers ce projet, nous souhaitons répondre aux besoins de gestion et de valorisation des biodéchets. C’est une démarche qui prend tout son sens pour nous, agriculteurs-composteurs, et bientôt méthaniseurs mais aussi pour les acteurs du territoire engagés en matière de transition énergétique. Nous souhaitons nous inscrire dans une démarche d’avenir pour améliorer notre cadre de vie », ajoute Cindy Coq.
Ce qui est intéressant dans ce projet, c’est qu’il fédère l’ensemble de forces vives du territoire comme le soutient Renaud Muselier, Président de la Région PACA : « Nous sommes fiers d’accompagner et de soutenir une telle initiative, la première à éclore dans notre région. Fédérer ces acteurs engagés, qui ont une parfaite connaissance du territoire et de ses besoins, autour d’une vision d’avenir, est pour nous une priorité totalement en phase avec les politiques déployées par la Région en matière de prévention des déchets. »
Bien sûr le procédé n’est pas nouveau en France et en Europe. Des unités de méthanisation sont déjà implantées dans l’Ouest et le Nord-Est, mais aussi au Danemark et en Italie, deux pays très en avance sur le sujet.
Pour rappel, la méthanisation qui permet de produire des énergies renouvelables et de limiter les émissions de gaz à effet de serre, tout en créant des emplois locaux non délocalisables. Les unités de méthanisation produisent un biogaz issu de la fermentation des biodéchets mais également des résidus de cultures. Il est utilisé pour produire de la chaleur, de l’électricité, pour faire fonctionner des véhicules, de l’énergie dédiée à l’usage des particuliers, des entreprises et industriels. Cette technologie contribue à réduire la dépendance énergétique et à atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables, fixés par les directives européennes.
Le processus de méthanisation permet également de produire un compost très bien assimilé par les plantes, qui est utilisé comme fertilisant pour nourrir les cultures agricoles, ou comme amendement, pour l’équilibre des sols, en reduisant le recours aux produits de synthèse.
Pour les structures et personnes qui s’investissent dans cette démarche circulaire il s’agit d’un nouveau modèle économique, basé sur une utilisation efficace des ressources de manière partenariale et collaborative. L’économie circulaire vise à changer nos façons de faire en réduisant nos impacts environnementaux et en diminuant l’exploitation des ressources naturelles, dans lequel la notion de déchet n’existe pas. La consommation de matières premières ou d’énergies non renouvelables est ainsi fortement limitée.
« Les ressources de la planète ne sont pas infinies ; si nous continuons à les prélever sans y réfléchir, nous allons dans le mur. Il faut donc repenser nos activités économiques en conséquence, ce qui induit une consommation plus responsable, un réflexe d’écoconception des produits, un développement de l’industrie du recyclage, de la réutilisation par une transformation de la matière ou du réemploi », conclut Benjamin Favalier.
Bien sûr le procédé n’est pas nouveau en France et en Europe. Des unités de méthanisation sont déjà implantées dans l’Ouest et le Nord-Est, mais aussi au Danemark et en Italie, deux pays très en avance sur le sujet.
Pour rappel, la méthanisation qui permet de produire des énergies renouvelables et de limiter les émissions de gaz à effet de serre, tout en créant des emplois locaux non délocalisables. Les unités de méthanisation produisent un biogaz issu de la fermentation des biodéchets mais également des résidus de cultures. Il est utilisé pour produire de la chaleur, de l’électricité, pour faire fonctionner des véhicules, de l’énergie dédiée à l’usage des particuliers, des entreprises et industriels. Cette technologie contribue à réduire la dépendance énergétique et à atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables, fixés par les directives européennes.
Le processus de méthanisation permet également de produire un compost très bien assimilé par les plantes, qui est utilisé comme fertilisant pour nourrir les cultures agricoles, ou comme amendement, pour l’équilibre des sols, en reduisant le recours aux produits de synthèse.
Pour les structures et personnes qui s’investissent dans cette démarche circulaire il s’agit d’un nouveau modèle économique, basé sur une utilisation efficace des ressources de manière partenariale et collaborative. L’économie circulaire vise à changer nos façons de faire en réduisant nos impacts environnementaux et en diminuant l’exploitation des ressources naturelles, dans lequel la notion de déchet n’existe pas. La consommation de matières premières ou d’énergies non renouvelables est ainsi fortement limitée.
« Les ressources de la planète ne sont pas infinies ; si nous continuons à les prélever sans y réfléchir, nous allons dans le mur. Il faut donc repenser nos activités économiques en conséquence, ce qui induit une consommation plus responsable, un réflexe d’écoconception des produits, un développement de l’industrie du recyclage, de la réutilisation par une transformation de la matière ou du réemploi », conclut Benjamin Favalier.