l'une des premières exploitations installées sur la ceinture verte Pau Pays de Béarn (Photo SCIC Centure verte)
Lancée il y a tout juste un an, en janvier 2020, la Ceinture verte devient concrète dans l’agglomération Pau Béarn Pyrénées. Les deux premières exploitations maraîchères sont désormais opérationnelles, avec un dernier chantier participatif organisé en février avec les élèves du Lycée Agricole Pau-Montardon. « Un appel à candidature qui intéressera les maraîchers expérimentés est en cours pour le site de Rontignon », annonce la SCIC dans un communiqué.
Ces actions concrètes réalisées en seulement quelques mois, qui ont valeur d’exemple et ne manqueront pas d’intéresser d’autres collectivités, traduisent une volonté politique forte des élus de la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, qui fait partie des deux collectivités pionnières en France, avec Valence Romans, communauté d’agglomération de la Drome, au sud de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui ont adhéré à ce dispositif innovant.
La ceinture maraîchère, lancée par ces deux agglomérations se fixe un objectif ambitieux : relocaliser 10 % de la consommation de légumes frais en accompagnant et sécurisant l’installation de nouveaux producteurs en maraîchage biologique diversifié. « Un dispositif qui est amené à essaimer » selon les initiateurs du projet.
Ce projet qui permettra à terme de nourrir les foyers de l’agglomération avec des produits sains, a été lancé, au niveau national, par une association loi 1901 : la Ceinture Verte se décline. Il se décline sur chaque territoire sous forme de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), lesquelles associent l’ensemble des acteurs locaux désireux de s’investir dans le développement des filières bio, locales et équitables.
Ces coopératives sont chargées d’offrir un service d’installation « clés en main » fait de parcelles de 2 hectares entièrement équipées pour produire dans les meilleures conditions et un accompagnement technico-économique, en contrepartie d’un loyer adapté aux ressources des maraîchers. Ce projet passe par la construction de bâtiments innovants sur le plan écologique avec un espace isolé pour le stockage et conditionnement des légumes, un coin café et toilettes sèches, un espace ouvert pour abriter le matériel agricole. Ces bâtiments modulables, qui s’intègrent dans l’environnement valorisent les matériaux bio-sourcés et le réemploi. Ils sont réalisés par des entreprises, et artisans locaux. Ainsi que des structures d’insertion.
Pour les initiateurs de ces projets, à Pau comme à Valence, « il s’agit ainsi de lever les principaux freins à l’installation que sont l’accès au foncier, l’investissement de départ et l’isolement, sachant que l’accès au foncier est un parcours complexe, notamment pour les porteurs de projets hors cadre familiaux, qui sont en reconversion professionnelle ».
La Ceinture Verte achète donc parcelles ou travaille avec les communes en vue de la mise à disposition de foncier public, adapté au maraîchage. Elle équipe les parcelles avec des moyens de productions efficaces (tunnels, système d’irrigation, bâtiment d’exploitation). Le maraîcher installé bénéficie ainsi d’un outil de production viable sans avoir à s’endetter pour financer cet investissement. Les territoires de Pau Pays de Béarn et de Valence Romans sont les pionniers de ce mouvement, avec les deux premières coopératives créées.
Pour l’agglomération de Pau, 200 ha, soit 100 exploitations maraîchères de 2 ha sont nécessaires pour satisfaire 10% de la consommation en légumes frais, bios et locaux des habitants du territoire concerné. D’ici le mois de mars la SCIC Ceinture verte Pau Pays de Béarn qui a pour objectif dix installations par an jusqu’en 2030, aura permis l’installation de 4 maraîchers.
La communauté béarnaise qui tient absolument à maintenir et valoriser l’agriculture locale, a commencé par inscrire, en 201, la partie foncière nécessaire à l’installation de ces zones nourricières, au Plan Local d’Urbanisme (PLU). Pour les élus locaux il s’agit « d’affirmer les fonctions économiques, sociales, paysagères et environnementales de l'agriculture ». Mais agir sur le foncier ne suffit pas. « Il est important contribuer au développement des circuits-courts et de l’approvisionnement du territoire en légumes bio locaux ».
Avec objectif de 100 installations d’ici 7 ans de fermes de proximité, les élus locaux veulent « soutenir une agriculture durable et respectueuses de l’environnement, équitable, créatrice d’emplois et de valeur ajoutée pour le territoire ».
Ces actions concrètes réalisées en seulement quelques mois, qui ont valeur d’exemple et ne manqueront pas d’intéresser d’autres collectivités, traduisent une volonté politique forte des élus de la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, qui fait partie des deux collectivités pionnières en France, avec Valence Romans, communauté d’agglomération de la Drome, au sud de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui ont adhéré à ce dispositif innovant.
La ceinture maraîchère, lancée par ces deux agglomérations se fixe un objectif ambitieux : relocaliser 10 % de la consommation de légumes frais en accompagnant et sécurisant l’installation de nouveaux producteurs en maraîchage biologique diversifié. « Un dispositif qui est amené à essaimer » selon les initiateurs du projet.
Ce projet qui permettra à terme de nourrir les foyers de l’agglomération avec des produits sains, a été lancé, au niveau national, par une association loi 1901 : la Ceinture Verte se décline. Il se décline sur chaque territoire sous forme de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), lesquelles associent l’ensemble des acteurs locaux désireux de s’investir dans le développement des filières bio, locales et équitables.
Ces coopératives sont chargées d’offrir un service d’installation « clés en main » fait de parcelles de 2 hectares entièrement équipées pour produire dans les meilleures conditions et un accompagnement technico-économique, en contrepartie d’un loyer adapté aux ressources des maraîchers. Ce projet passe par la construction de bâtiments innovants sur le plan écologique avec un espace isolé pour le stockage et conditionnement des légumes, un coin café et toilettes sèches, un espace ouvert pour abriter le matériel agricole. Ces bâtiments modulables, qui s’intègrent dans l’environnement valorisent les matériaux bio-sourcés et le réemploi. Ils sont réalisés par des entreprises, et artisans locaux. Ainsi que des structures d’insertion.
« Soutenir une agriculture durable et respectueuses de l’environnement, équitable, créatrice d’emplois et de valeur ajoutée pour le territoire »
Pour les initiateurs de ces projets, à Pau comme à Valence, « il s’agit ainsi de lever les principaux freins à l’installation que sont l’accès au foncier, l’investissement de départ et l’isolement, sachant que l’accès au foncier est un parcours complexe, notamment pour les porteurs de projets hors cadre familiaux, qui sont en reconversion professionnelle ».
La Ceinture Verte achète donc parcelles ou travaille avec les communes en vue de la mise à disposition de foncier public, adapté au maraîchage. Elle équipe les parcelles avec des moyens de productions efficaces (tunnels, système d’irrigation, bâtiment d’exploitation). Le maraîcher installé bénéficie ainsi d’un outil de production viable sans avoir à s’endetter pour financer cet investissement. Les territoires de Pau Pays de Béarn et de Valence Romans sont les pionniers de ce mouvement, avec les deux premières coopératives créées.
Pour l’agglomération de Pau, 200 ha, soit 100 exploitations maraîchères de 2 ha sont nécessaires pour satisfaire 10% de la consommation en légumes frais, bios et locaux des habitants du territoire concerné. D’ici le mois de mars la SCIC Ceinture verte Pau Pays de Béarn qui a pour objectif dix installations par an jusqu’en 2030, aura permis l’installation de 4 maraîchers.
La communauté béarnaise qui tient absolument à maintenir et valoriser l’agriculture locale, a commencé par inscrire, en 201, la partie foncière nécessaire à l’installation de ces zones nourricières, au Plan Local d’Urbanisme (PLU). Pour les élus locaux il s’agit « d’affirmer les fonctions économiques, sociales, paysagères et environnementales de l'agriculture ». Mais agir sur le foncier ne suffit pas. « Il est important contribuer au développement des circuits-courts et de l’approvisionnement du territoire en légumes bio locaux ».
Avec objectif de 100 installations d’ici 7 ans de fermes de proximité, les élus locaux veulent « soutenir une agriculture durable et respectueuses de l’environnement, équitable, créatrice d’emplois et de valeur ajoutée pour le territoire ».