Les villes sont bien les premiers lieux de consommation d’énergie et donc les premières concernées par la transition énergétique », déclarait ce lundi 24 juin, François de Rugy, l’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire, en inaugurant le réseau de énergétique de Paris-Saclay. « C’est un enjeu environnemental, mais également social puisqu’en diversifiant l’offre d’énergie, on diminue aussi son coût ».
Le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay s’appuie sur la plus grande boucle de distribution tempérée de France, alimentée par la chaleur géothermique de la nappe phréatique de l’Albien, une énorme réserve d’eau de 425 milliards de m3 qui s'étend sur 84.000 km², sur tout le Bassin parisien, de la Champagne à la Normandie et de la Picardie à la Beauce. Tiède et durable, entre 18° et 36°C, cette nappe se recharge très lentement à raison de 29 millions de m3 tous les trois ans. Le nombre de forages est donc limité et la quantité prélevée ne peut pas excéder ce volume de renouvellement afin de préserver cette ressource vitale. D’autant que sa forte minéralité et sa richesse en fer rendent l'eau impropre à la consommation sans traitement préalable. Le problème ne pose pas pour les forages géothermiques puisque l’eau prélevée, allégée de se chaleur, est ensuite réinjectée dans la nappe. Une solution particulièrement écologique surtout quand elle peut être organisée à grande échelle.
Et c’est le cas en région parisienne puisque ce réseau de 25 km permettra d’irriguer les 2,146 millions de m2 du pôle scientifique et technologique de Paris Saclay, un campus situé à vingt kilomètres au sud de Paris, sur une zone couvrant 27 communes des départements de l'Essonne et des Yvelines. Ce réseau ajouté aux autres énergies renouvelables (biomasse, photovoltaïque...), permettra d’atteindre le niveau de 60% avec une économie annuelle estimée à 6 100 tonnes de CO2. De quoi effectivement séduire François De Rugy. « Ici, à Paris-Saclay, les innovations irriguent au quotidien le territoire, pour en faire un véritable laboratoire à ciel ouvert de la ville de demain », s’est enflammé le ministre.
Propos appuyé par Philippe Van de Maele, Directeur général de l’EPA (Établissement Public d’Aménagement) Paris-Saclay. « L’aménagement de Paris-Saclay, premier pôle européen de l’innovation ne saurait être autre que durable. On ne peut concevoir que les idées, les technologies, les nouveaux services qui répondront aux grands défis de notre temps naissent ailleurs que dans un environnement lui-même tourné vers le futur », a déclaré le Directeur général. « Le réseau d’échange de chaleur et de froid que nous inaugurons est le pilier d’une stratégie énergétique qui fera du campus urbain, une ville durable, sobre dans ses consommations d’énergies, résiliente, vivante, et source de bien-être pour ceux qui y vivent, travaillent et y étudient ». Tout est dit, le terrain d’expérimentation n’est plus seulement dans les laboratoires qui sont installés sur ce plateau technologique, mais aussi dans la rue, ou plutôt sous la rue…
Le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay s’appuie sur la plus grande boucle de distribution tempérée de France, alimentée par la chaleur géothermique de la nappe phréatique de l’Albien, une énorme réserve d’eau de 425 milliards de m3 qui s'étend sur 84.000 km², sur tout le Bassin parisien, de la Champagne à la Normandie et de la Picardie à la Beauce. Tiède et durable, entre 18° et 36°C, cette nappe se recharge très lentement à raison de 29 millions de m3 tous les trois ans. Le nombre de forages est donc limité et la quantité prélevée ne peut pas excéder ce volume de renouvellement afin de préserver cette ressource vitale. D’autant que sa forte minéralité et sa richesse en fer rendent l'eau impropre à la consommation sans traitement préalable. Le problème ne pose pas pour les forages géothermiques puisque l’eau prélevée, allégée de se chaleur, est ensuite réinjectée dans la nappe. Une solution particulièrement écologique surtout quand elle peut être organisée à grande échelle.
Et c’est le cas en région parisienne puisque ce réseau de 25 km permettra d’irriguer les 2,146 millions de m2 du pôle scientifique et technologique de Paris Saclay, un campus situé à vingt kilomètres au sud de Paris, sur une zone couvrant 27 communes des départements de l'Essonne et des Yvelines. Ce réseau ajouté aux autres énergies renouvelables (biomasse, photovoltaïque...), permettra d’atteindre le niveau de 60% avec une économie annuelle estimée à 6 100 tonnes de CO2. De quoi effectivement séduire François De Rugy. « Ici, à Paris-Saclay, les innovations irriguent au quotidien le territoire, pour en faire un véritable laboratoire à ciel ouvert de la ville de demain », s’est enflammé le ministre.
« L’aménagement urbain du territoire est indissociable de la question de son approvisionnement énergétique et de l’implication de tous les acteurs ».
Propos appuyé par Philippe Van de Maele, Directeur général de l’EPA (Établissement Public d’Aménagement) Paris-Saclay. « L’aménagement de Paris-Saclay, premier pôle européen de l’innovation ne saurait être autre que durable. On ne peut concevoir que les idées, les technologies, les nouveaux services qui répondront aux grands défis de notre temps naissent ailleurs que dans un environnement lui-même tourné vers le futur », a déclaré le Directeur général. « Le réseau d’échange de chaleur et de froid que nous inaugurons est le pilier d’une stratégie énergétique qui fera du campus urbain, une ville durable, sobre dans ses consommations d’énergies, résiliente, vivante, et source de bien-être pour ceux qui y vivent, travaillent et y étudient ». Tout est dit, le terrain d’expérimentation n’est plus seulement dans les laboratoires qui sont installés sur ce plateau technologique, mais aussi dans la rue, ou plutôt sous la rue…
François de Rugy, ministre de Transition écologique et solidaire, Philippe Van de Maele, directeur général de l’EPA Paris-Saclay, Michel Bournat, Président de la Communauté d’agglomération Paris-Saclay, maire de Gif-sur-Yvette, Thierry Franck de Préaumont, Président du groupe Idex, Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, Jean-Philippe Dugoin-Clément, Vice-président de la région Ile-de-France chargé de l’écologie, du développement durable et de l’aménagement, lors de l’inauguration.
Seul site français du projet Européen D2Grids, avec quatre autres sites pilotes (Bochum (Allemagne), Brunssum (Pays Bas), Glasgow et Nottingham (Royaume-Uni)), cette nouvelle infrastructure énergétique s’inscrit pleinement dans les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’Énergie de 2019 et contribue au respect des engagements pris par la France lors de l’Accord de Paris sur le climat, adopté en 2015, à l’occasion de la COP21. D’autant que faire de Paris-Saclay un territoire d’expérimentation de la ville durable, à énergie positive, est l’une des grandes ambitions de l’État défini dans les orientations stratégiques de l’Opération d’intérêt national.
L’EPA Paris-Saclay travaille sur l’élaboration de ce réseau, depuis 2013. L’établissement public s’appuie sur Tilia, entreprise de référence européenne sur ces sujets, laquelle assure l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Cette dernière assure la conception, la modélisation, l’organisation de ce réseau intelligent.
C’est l’établissement public qui assure, - « c’est une première pour un EPA » -, la maîtrise d’ouvrage et l’exploitation de ce réseau énergétique particulièrement novateur. « Le constat a été fait que l’aménagement urbain du territoire était indissociable de la question de son approvisionnement énergétique et de l’implication de tous les acteurs (collectivités, établissements d’enseignement supérieur et de recherche, entreprises et usagers) », affirme l’établissement public. « Ce choix permet de bénéficier d’une solution énergétique durable, attractive et parfaitement adaptée ».
11 bâtiments du campus urbain sont aujourd’hui connectés (CentraleSupélec, Hôtel Campanile, 3 résidences étudiantes, Institut Mines-Télécom, ENSAE ParisTech, ENS Paris-Saclay…). Près d’une vingtaine de bâtiments le sera à termes d’ici 2024. L’impact de ce travail s’étend également au-delà de Paris-Saclay, puisque le territoire est associé à 12 partenaires européens pour le développement des réseaux de 5ème génération, avec le projet D2Grids, qui a reçu le concours de l’Union Européenne via l’Interreg North West Europe.
L’EPA Paris-Saclay travaille sur l’élaboration de ce réseau, depuis 2013. L’établissement public s’appuie sur Tilia, entreprise de référence européenne sur ces sujets, laquelle assure l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Cette dernière assure la conception, la modélisation, l’organisation de ce réseau intelligent.
C’est l’établissement public qui assure, - « c’est une première pour un EPA » -, la maîtrise d’ouvrage et l’exploitation de ce réseau énergétique particulièrement novateur. « Le constat a été fait que l’aménagement urbain du territoire était indissociable de la question de son approvisionnement énergétique et de l’implication de tous les acteurs (collectivités, établissements d’enseignement supérieur et de recherche, entreprises et usagers) », affirme l’établissement public. « Ce choix permet de bénéficier d’une solution énergétique durable, attractive et parfaitement adaptée ».
11 bâtiments du campus urbain sont aujourd’hui connectés (CentraleSupélec, Hôtel Campanile, 3 résidences étudiantes, Institut Mines-Télécom, ENSAE ParisTech, ENS Paris-Saclay…). Près d’une vingtaine de bâtiments le sera à termes d’ici 2024. L’impact de ce travail s’étend également au-delà de Paris-Saclay, puisque le territoire est associé à 12 partenaires européens pour le développement des réseaux de 5ème génération, avec le projet D2Grids, qui a reçu le concours de l’Union Européenne via l’Interreg North West Europe.