Numérique : en 2019 la France devra relever trois défis


le Jeudi 18 Octobre 2018 à 15:49

Tous les acteurs de l’écosystème numérique en sont conscients, le monde digital évolue et même parfois plus rapidement qu’ils ne l’ont prévu. Les entreprises en compétition permanente, notamment à l’international doivent faire preuve d’adaptation et rester à la pointe de la technologie pour ne pas perdre leurs marchés. Un véritable défi, à l’échelon national que relève Nicolas J. Lecocq, Senior IT Executive et spécialiste reconnu dans le domaine des nouvelles technologies et celui du digital.


La sécurité : un défi majeur que devront relever les entreprises françaises (photo d'illustration Depositphotos)
La sécurité : un défi majeur que devront relever les entreprises françaises (photo d'illustration Depositphotos)
Le monde du digital est en perpétuel changement et évolue à une vitesse impressionnante. La dernière nouveauté de rupture est à peine assimilée qu'une nouvelle vient la remplacer. Cette évolution rapide représente une véritable compétition pour les entreprises en termes d'adaptation. En effet, il faut suivre le rythme et rester à la pointe de la technologie pour ne pas se faire déborder par la concurrence.

Plus encore que l’appréhension des nouvelles technologies, de l’outil en lui-même, c'est le changement économique et organisationnel lié à cette évolution qui représente pour elles un véritable défi. C’est même celui du pays tout entier explique Nicolas J. Lecocq. «  La France doit relever trois défis pour ne pas prendre de retard par rapport aux plus gros acteurs du domaine que sont les USA et l’Asie ».
 

La mutation des ressources humaines

La Quatrième révolution industrielle, autrement dit la révolution numérique, transforme la façon de travailler en profondeur en gommant les frontières entre les sphères physiques et virtuelles. Les innovations se succèdent à une vitesse exponentielle et tous les secteurs d'activités sont bouleversés.

L'enjeu principal est d'appréhender ce changement de façon globale. Dans les entreprises, le grand challenge n'est pas la technologie mais bien l'organisation ! Il est donc urgent de comprendre que le modèle économique doit être revu en profondeur.

Les acteurs de l'économie en Europe ont trop souvent tendance à créer une division digitale sans forcément penser que c'est l'ensemble du modèle qui doit être revu pour permettre la réussite de cette révolution.

« Pour que les entreprises françaises puissent être des acteurs crédibles du monde numérique, elles devront changer leur façon de fonctionner », affirme Nicolas J. Lecocq « Pour ne pas prendre de retard face aux Etats-Unis et à l'Asie, il faut introduire de l'agilité et faire travailler les équipes de façon transversale. Cette transformation sera plus difficile à mettre en place dans les entreprises très hiérarchisées, mais elle est pourtant fondamentale ».
 

Le scrum, le nouveau secteur qui recrute

La conséquence logique de la mutation organisationnelle des entreprises est la nécessité d'anticiper à tous les niveaux ses nouveaux besoins en compétences.

En période de crise économique et de chômage, le scrum (méthode agile de gestion de projet, utilisée notamment en développement logiciel) apparaît dorénavant comme le secteur qui recrute. Dans les années à venir, la recherche de profils qualifiés va être de plus en plus importante car il s'agit d'un facteur clé de compétitivité pour toutes les structures.

« Ma longue expérience à l'étranger m'a appris que la France a de réels atouts pour réussir cette transition », précise Nicolas J. Lecocq. « Aucun pays ne dispose d'une recette miracle, il y a de bonnes choses et de moins bonnes partout. Notre environnement culturel et politique se caractérise par un frein au changement très fort mais cet obstacle peut être surmonté ». Et de poursuivre : « La France dispose d'une grande créativité, d'une indépendance et d'un esprit d'entreprise qui lui permettent de trouver ses propres solutions. A nous d'agir maintenant pour ne pas être dépassés demain ! »
 

La nécessaire prise en compte des failles de sécurité

En 2019, la sécurité va représenter un des défis majeurs des entreprises. Elles ne peuvent plus se contenter de lancer toujours plus de projets digitaux sans intégrer les risques et les éventuelles failles.

Aux débuts d'Internet, la sécurisation était relativement simple puisqu'il suffisait de protéger l'unique accès physique donnant un accès au web. Désormais, la situation est radicalement différente : l'information est visible partout et les données sont stockées dans des datacenters disséminés partout dans le monde. Ce qui multiplie les risques

« Pour faire simple, il est possible de faire une comparaison avec la colocation. Avant, vous étiez l'unique locataire, voire le propriétaire, donc vous étiez le seul à connaître la valeur de vos biens et à connaître les risques. Maintenant, vous êtes en colocation ! », confirme Nicolas J. Lecocq . « S'il n'y a pas une remise en question en amont, il peut y avoir de grosses failles de sécurité : personne n'aura la responsabilité de verrouiller la porte, un colocataire peut laisser entrer des personnes que vous ne connaissez  pas » .

Les dirigeants ont souvent l'impression que leur responsabilité est plus floue et qu'elle est partagée avec les géants du web diffusant ou stockant les informations. Mais la réalité est radicalement différente. D’autant qu’il existe en Europe une certaine défiance vis-à-vis des acteurs majeurs des plateformes digitales majoritairement américaines. C'est pourquoi la sécurité est d'autant plus importante puisque ces acteurs peuvent avoir accès aux données personnelles.
 

A propos de Nicolas J. Lecocq

Nicolas J. Lecocq est Senior IT Executive avec plus de 30 ans d'expérience dans la création de solutions innovantes (architecture d'entreprise, sécurité, infrastructures, application, gestion de projets et de programmes, …, en collaborant, à l’échelon international avec les plus grands groupes (Atos, Accenture, Cognizant Technology, Wipro Technologies, UBS, entreprises du Fortune 500 ...)

Nicolas J. Lecocq dispose notamment de compétences en gestion, en marketing et en comptabilité qui lui permettent d'améliorer l'efficacité des programmes ou projets de 30%, de réduire les risques ainsi que de diminuer l'ensemble des coûts des programmes de transition et de transformation. En savoir plus sur Linkedin
 





              

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