Alors qu’une navette motorisée avait été mise en place pour acheminer les participants du parking vers l’Espace culturel du Quai où se tenait la Connected Week, il aurait été plaisant de pouvoir circuler dans la petite navette autonome de Navya. Mais la législation actuelle ne permet pas à des engins autonomes de circuler sur des routes ouvertes. L’engin est donc resté sagement installé dans le hall de l’exposition organisée dans le cadre du World Electronics Forum qui se tenait pour la première fois en France, à Angers.
Développé par la startup Lyonnaise Navya en 2015, Arma est le premier véhicule 100 % électrique, 100 % autonome et 100 % français. D’une capacité de 15 places (11 assises et 4 debout), avec toit ouvrant, vision panoramique et air conditionné, cette navette est destinée à circuler, dans un premier temps, en circuit fermé. Innovant dans son domaine, ce véhicule ne possède pas de poste de conduite et encore moins de volant ou pédale. Même s’il est autonome, il peut être pris en main par un opérateur avec une télécommande ou depuis un centre de supervision. Autre point fort, ce véhicule fonctionne avec des batteries à induction, sans fil ni prise, avec une autonomie de 8 à 10h. l’Arma peut atteindre 45 km/h, mais sur la plupart des sites où elle est utilisée, à l’exemple du parvis de la Défense à Paris, la vitesse est limitée à 30 km/h.
Le groupe de transports Keolis (détenu à 70% par la SNCF), désormais actionnaire de l’entreprise lyonnaise, s’appuie sur Navya pour répondre aux appels d’offres de collectivités souhaitant installer des véhicules autonomes. Une première expérience a été lancée entre les deux partenaires, fin 2016, dans le quartier Confluence, à Lyon. Après Las Vegas, Montréal ou Paris La Défense, l’Arma est en test à Londres.
Développé par la startup Lyonnaise Navya en 2015, Arma est le premier véhicule 100 % électrique, 100 % autonome et 100 % français. D’une capacité de 15 places (11 assises et 4 debout), avec toit ouvrant, vision panoramique et air conditionné, cette navette est destinée à circuler, dans un premier temps, en circuit fermé. Innovant dans son domaine, ce véhicule ne possède pas de poste de conduite et encore moins de volant ou pédale. Même s’il est autonome, il peut être pris en main par un opérateur avec une télécommande ou depuis un centre de supervision. Autre point fort, ce véhicule fonctionne avec des batteries à induction, sans fil ni prise, avec une autonomie de 8 à 10h. l’Arma peut atteindre 45 km/h, mais sur la plupart des sites où elle est utilisée, à l’exemple du parvis de la Défense à Paris, la vitesse est limitée à 30 km/h.
Le groupe de transports Keolis (détenu à 70% par la SNCF), désormais actionnaire de l’entreprise lyonnaise, s’appuie sur Navya pour répondre aux appels d’offres de collectivités souhaitant installer des véhicules autonomes. Une première expérience a été lancée entre les deux partenaires, fin 2016, dans le quartier Confluence, à Lyon. Après Las Vegas, Montréal ou Paris La Défense, l’Arma est en test à Londres.
Utilisation courte distance où les véhicules thermiques ne peuvent pas circuler
« Aujourd’hui nous sommes sur une service de premier et dernier kilomètres. La navette peut aussi bien être utilisée dans des centres urbains très denses, sur les plateaux piétonniers. C’est l’exemple de la dalle de la défense où typiquement aucun bus thermique ne peut circuler », précise Clément AUBOURG, manager projet véhicules autonomes. Utilisée pour l’instant pour les courtes distances, cette navette permet de relier l’arrivée d’une gare à un immeuble de bureau. « Aujourd’hui la solution n’est pas pertinente sur des trajets plus longs, même si elle est viable technologiquement », poursuit Clément AUBOURG.
« Ce véhicule nécessite un aménagement minimal. Pas besoin de rails ou de câbles, il faut simplement avoir un terrain stable et des éléments de repères qui doivent être fixes », poursuit le représentant de Kéolis. « La navette va se repérer dans son environnement, mais certains endroits, comme les tunnels, elle perd ses repères et ne peut donc pas être utilisée ».
Pour circuler facilement la navette Arma utilise plusieurs technologies simultanément : télédétection par laser, caméra stéréovision, GPS, système infrarouge, Intelligence artificielle et odométrie. La vérification et le contrôle centralisés de ses mouvements sont assurés à distance par un centre de supervision. Un arrêt d’urgence reste toujours possible en cas d’incident.
Grâce à ses capteurs, la navette peut repérer un circuit préalablement établi avec une précision de 2cm et sait distinguer tous les obstacles sur la route, qu’ils soient fixes ou mobiles, adaptant sa trajectoire et faisant face aux situations imprévues. L’engin qui peut être appelé depuis une borne fixe ou une application mobile est capable de croiser d’autres véhicules, se faire dépasser et même respecter les priorités sur son itinéraire. À l’intérieur les passagers peuvent suivre sa progression sur un écran tactile et sélectionner un arrêt. À noter qu’un premier incident a eu lieu à Paris au mois d’août dernier avec un piéton, sans gravité. Mais celle-ci était manœuvrée manuellement. La machine n’est donc pas en cause.
Quant aux passagers, ils sont plutôt ravis de pouvoir utiliser l’engin. « Les passagers sont surpris au premier abord, mais ensuite ils oublient très vite l’autonomie de l’engin », souligne Clément AUBOURG. « Les grandes surfaces vitrées permettent de les rassurer très rapidement ». Selon les enquêtes menées à la Défense, 95% des utilisateurs se disent satisfaits.
Pionnier de la navette autonome, la société Navya qui dispose de plus de 10 années d’expérience dans le domaine de la voiture autonome est basée à Lyon et à Paris. Elle a été créée en juin 2014. Après le fonds d’investissement Robolution Capital, Gravitation et Capdecisif management, entrés au capital en 2015, le tour de table a été complété mi-2016 par Valeo et Keolis.
« Ce véhicule nécessite un aménagement minimal. Pas besoin de rails ou de câbles, il faut simplement avoir un terrain stable et des éléments de repères qui doivent être fixes », poursuit le représentant de Kéolis. « La navette va se repérer dans son environnement, mais certains endroits, comme les tunnels, elle perd ses repères et ne peut donc pas être utilisée ».
Pour circuler facilement la navette Arma utilise plusieurs technologies simultanément : télédétection par laser, caméra stéréovision, GPS, système infrarouge, Intelligence artificielle et odométrie. La vérification et le contrôle centralisés de ses mouvements sont assurés à distance par un centre de supervision. Un arrêt d’urgence reste toujours possible en cas d’incident.
Grâce à ses capteurs, la navette peut repérer un circuit préalablement établi avec une précision de 2cm et sait distinguer tous les obstacles sur la route, qu’ils soient fixes ou mobiles, adaptant sa trajectoire et faisant face aux situations imprévues. L’engin qui peut être appelé depuis une borne fixe ou une application mobile est capable de croiser d’autres véhicules, se faire dépasser et même respecter les priorités sur son itinéraire. À l’intérieur les passagers peuvent suivre sa progression sur un écran tactile et sélectionner un arrêt. À noter qu’un premier incident a eu lieu à Paris au mois d’août dernier avec un piéton, sans gravité. Mais celle-ci était manœuvrée manuellement. La machine n’est donc pas en cause.
Quant aux passagers, ils sont plutôt ravis de pouvoir utiliser l’engin. « Les passagers sont surpris au premier abord, mais ensuite ils oublient très vite l’autonomie de l’engin », souligne Clément AUBOURG. « Les grandes surfaces vitrées permettent de les rassurer très rapidement ». Selon les enquêtes menées à la Défense, 95% des utilisateurs se disent satisfaits.
Pionnier de la navette autonome, la société Navya qui dispose de plus de 10 années d’expérience dans le domaine de la voiture autonome est basée à Lyon et à Paris. Elle a été créée en juin 2014. Après le fonds d’investissement Robolution Capital, Gravitation et Capdecisif management, entrés au capital en 2015, le tour de table a été complété mi-2016 par Valeo et Keolis.