Relevant des champs sociaux et médicaux-sociaux, Maisons Écoé, association initiatrice de projets coopératifs, basé à Castelnau-le-Lez (34), développe trois projets expérimentaux d’habitat coopératif intergénérationnel en région Languedoc-Roussillon, à Clapiers, Gignac et Montpellier. La mise en œuvre de ces premiers lieux de vie pilote permettra l'élaboration d'une documentation technique et opérationnelle et notamment d’un cahier des charges et d’un programme type qui permettront une reproductibilité aisée de ce type de projet en France et à l'international. Car la coopérative d’habitants à l’origine de ce projet nourrit une ambition : « faire en sorte que ce type d’habitat de plus en plus prisé se développe dans d’autres régions française d’autres pays ».
Le projet de « Maisons Ecoé », association qui devrait se transformer en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), c’est de se définir dans un véritable projet collaboratif dans lequel ceux qui adhèrent apportent leurs compétences, collaborant et contribuant au développement du projet, sans pour autant être sollicité à tous les stades du processus de décision. Un mode de fonctionnement qui se situe aux antipodes de celui des bailleurs sociaux, véritables sociétés immobilières encadrées par la législation en la matière, et qui agissent sur le territoire français.
« Il s'agit de créer un nouveau type de lieu de vie intergénérationnel, fortement inspiré du mouvement Care, qui fait le lien entre les familles et les seniors, de sorte que chacun se sente utile », explique la coordinatrice de Maisons Ecoé sur la page Facebook de l’association. « La santé est un bien-être physique, mental et social. Il faut donc veiller au bien-vieillir en aidant les seniors à rester acteurs de la cité ».
Imaginés comme des lieux d’échanges entre générations, ces habitats groupés doivent favoriser la vie sociale et la créations de liens durables entre les générations, avec un objectif avoué, celui de faire émerger des lieux de vie interactifs où chacun peut être aidé en étant lui-même aidant d’autres habitants. Il ne s’agit ni plus ni moins que de reconstituer dans les quartiers urbains de nos agglomérations, les villages ruraux de nos aïeux où chacun participait aux travaux des champs de manière collaborative, se partageant hommes et outils quand cela était nécessaire. Des lieux de vie où chacun se retrouvait le soir pour écouter des conteurs d’histoires.
Selon la brochure distribué par la structure « Maisons Écoé », les publics visés sont les familles, les célibataires étudiants ou actifs, ainsi que les seniors souhaitant intégrer des lieux de vie générateurs de liens sociaux.
Si l’habitat coopératif n’est pas nouveau, différentes expériences ayant déjà été lancées sur le territoire français, l’initiative languedocienne s’intéresse plus particulièrement à l’habitat social en favorisant l’accès aux personnes à revenus modestes et notamment aux plus jeunes. Cela passe par la proposition de logements et financements à prix raisonnable, lesquels permettent, dans les régions concernées, de mieux maitriser l’inflation immobilière.
Les Maisons Ecoé introduisent un concept d'un habitat coopératif économique, facilement reproductible et soucieux de son environnement. Un concept qui favorise l’entraide entre les générations et surtout qui répond au besoin sociétal de prise en charge de la dépendance et du vieillissement de la population, jusqu’à la fin de vie. Ce modèle favorise, selon ses initiateurs, la transmission de valeurs et notamment celle d’humanité, en s’appuyant sur la sagesse des plus anciens. « Les Maisons Ecoé sont imaginées pour être à terme un condensé d'innovations dans les sciences humaines et technologiques ».
Pour en savoir plus : www.maisons-ecoe.org
Le projet de « Maisons Ecoé », association qui devrait se transformer en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), c’est de se définir dans un véritable projet collaboratif dans lequel ceux qui adhèrent apportent leurs compétences, collaborant et contribuant au développement du projet, sans pour autant être sollicité à tous les stades du processus de décision. Un mode de fonctionnement qui se situe aux antipodes de celui des bailleurs sociaux, véritables sociétés immobilières encadrées par la législation en la matière, et qui agissent sur le territoire français.
« Il s'agit de créer un nouveau type de lieu de vie intergénérationnel, fortement inspiré du mouvement Care, qui fait le lien entre les familles et les seniors, de sorte que chacun se sente utile », explique la coordinatrice de Maisons Ecoé sur la page Facebook de l’association. « La santé est un bien-être physique, mental et social. Il faut donc veiller au bien-vieillir en aidant les seniors à rester acteurs de la cité ».
« Un condensé d'innovations dans les sciences humaines et technologiques »
Imaginés comme des lieux d’échanges entre générations, ces habitats groupés doivent favoriser la vie sociale et la créations de liens durables entre les générations, avec un objectif avoué, celui de faire émerger des lieux de vie interactifs où chacun peut être aidé en étant lui-même aidant d’autres habitants. Il ne s’agit ni plus ni moins que de reconstituer dans les quartiers urbains de nos agglomérations, les villages ruraux de nos aïeux où chacun participait aux travaux des champs de manière collaborative, se partageant hommes et outils quand cela était nécessaire. Des lieux de vie où chacun se retrouvait le soir pour écouter des conteurs d’histoires.
Selon la brochure distribué par la structure « Maisons Écoé », les publics visés sont les familles, les célibataires étudiants ou actifs, ainsi que les seniors souhaitant intégrer des lieux de vie générateurs de liens sociaux.
Si l’habitat coopératif n’est pas nouveau, différentes expériences ayant déjà été lancées sur le territoire français, l’initiative languedocienne s’intéresse plus particulièrement à l’habitat social en favorisant l’accès aux personnes à revenus modestes et notamment aux plus jeunes. Cela passe par la proposition de logements et financements à prix raisonnable, lesquels permettent, dans les régions concernées, de mieux maitriser l’inflation immobilière.
Les Maisons Ecoé introduisent un concept d'un habitat coopératif économique, facilement reproductible et soucieux de son environnement. Un concept qui favorise l’entraide entre les générations et surtout qui répond au besoin sociétal de prise en charge de la dépendance et du vieillissement de la population, jusqu’à la fin de vie. Ce modèle favorise, selon ses initiateurs, la transmission de valeurs et notamment celle d’humanité, en s’appuyant sur la sagesse des plus anciens. « Les Maisons Ecoé sont imaginées pour être à terme un condensé d'innovations dans les sciences humaines et technologiques ».
Pour en savoir plus : www.maisons-ecoe.org