Le maire, acteur incontournable de la ville intelligente et premier rempart de la République (Photo Adobe Stock)
Le recours à la violence envers des élus exerçant leur mandat devient systématique et nous ne pouvons accepter que « l’élu préféré des français » serve de punching-ball et prenne des coups de la part d’individus qui en veulent à la terre entière et qui refusent qu’on leur rappelle les règles du vivre ensemble », insiste le président de l’AMIF et maire d’Evry-Courcouronnes, Stéphane BEAUDET, particulièrement choqué par la multiplication des agressions à l’encontre d’élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions.
Dernièrement c’est le maire de Chalifert (77), Laurent SIMON, qui a fait l’objet d’une agression physique et verbale de la part d’un habitant, alors qu’il tentait de régler, selon les missions qui lui sont imparties, un conflit de voisinage. L’agression a été filmée et a fait le tour des réseaux sociaux.
Une situation inacceptable pour le président de l’AMIF, d’autant qu’elle a tendance à se multiplier ces derniers temps, d’autres élus ont fait l’objet d’agressions violentes pendant ou en dehors de l’exercice de leur mandat.
« Les élus n’ont plus face à eux des citoyens avec lesquels il est possible de dialoguer mais des délinquants qui polluent le vivre ensemble », martèle le président de l’AMIF. « Plus que jamais les maires ont besoin qu’on leur donne les moyens d’exercer leur mandat en toute sécurité ». L’AMIF réclame des sanctions exemplaires contre les agresseurs du maire de Chalifert.
Doit-on rappeler que le maire, élu par les habitants, est un maillon indispensable au bon fonctionnement de la cité et surtout une autorité décentralisée de la République, au sens qu'il détient des pouvoirs réglementaires dévolus par la loi, afin de gérer les affaires de la commune. Mais il est également un représentant de l'État sur le territoire de cette même commune, officier d’état civil et officier de police judiciaire, ce qui le place tout naturellement à la tête de la police municipale.
Si ce dernier jouit généralement d’une bonne cote de popularité par rapport aux autres élus de la République, eu égard de sa proximité (66 % des citoyens sont satisfaits de l’action de leur maire selon un sondage OpinionWay-Square Management réalisé à la veille des dernières municipales), c’est en citoyen comme les autres, installé sur le territoire de la commune et connu de tous. Mais depuis quelques temps sa proximité se retourne contre lui et il semble bien qu’il soit le dernier rempart de la République, celui auquel des citoyens excédés par la situation actuelle, s’en prenne en premier chef, les autres élus, parlementaires et ministres étant plus difficile à toucher.
« En première ligne face aux incivilités et aux comportements délictueux, les maires ne doivent pas rester seuls et sans moyens. Le Gouvernement doit très vite trouver des solutions parce que nous ne pouvons accepter ce qui ressemble à une escalade de la violence envers les corps constitués », poursuit le président de l’AMIF qui mettre fin à ces situations inacceptables en initiant dès la rentrée une enquête auprès des maires d’Ile-de-France afin de recueillir davantage d’éléments permettant de prendre précisément la mesure du phénomène en Île de France, tout en sachant que d’autres maires français, élus d’autres régions ont également fait l’objet d’agressivité physique de la part d’administrés en colère.
La ville est un lieu de vie où chacun doit pouvoir vivre en parfaite harmonie, le maire agissant en médiateur local, lorsque la tension monte. Mais ces derniers qui organisent des permanences à l’attention des citoyens, restent le plus souvent à l’écoute, lors rôles étant de faire appliquer avec l’appui des services de l’État, les règles qui s’imposent à tous les citoyens français. Il y a donc urgence à protéger cette fonction, pilier de la ville intelligente, au service de ses citoyens, pas de ceux qui veulent exercer leur propre loi ou faire payer aux élus locaux, les prises de positions du Chef de l’État ou des ministres, alors que dans la plupart des cas ces derniers n’exercent qu’un pouvoir régalien, n’ayant pas eux-mêmes participé à l’élaboration des textes. Des actes d'incivilité qui nuisent au bon fonctionnement de la ville dans son ensemble.
Dernièrement c’est le maire de Chalifert (77), Laurent SIMON, qui a fait l’objet d’une agression physique et verbale de la part d’un habitant, alors qu’il tentait de régler, selon les missions qui lui sont imparties, un conflit de voisinage. L’agression a été filmée et a fait le tour des réseaux sociaux.
Une situation inacceptable pour le président de l’AMIF, d’autant qu’elle a tendance à se multiplier ces derniers temps, d’autres élus ont fait l’objet d’agressions violentes pendant ou en dehors de l’exercice de leur mandat.
« Les élus n’ont plus face à eux des citoyens avec lesquels il est possible de dialoguer mais des délinquants qui polluent le vivre ensemble », martèle le président de l’AMIF. « Plus que jamais les maires ont besoin qu’on leur donne les moyens d’exercer leur mandat en toute sécurité ». L’AMIF réclame des sanctions exemplaires contre les agresseurs du maire de Chalifert.
Doit-on rappeler que le maire, élu par les habitants, est un maillon indispensable au bon fonctionnement de la cité et surtout une autorité décentralisée de la République, au sens qu'il détient des pouvoirs réglementaires dévolus par la loi, afin de gérer les affaires de la commune. Mais il est également un représentant de l'État sur le territoire de cette même commune, officier d’état civil et officier de police judiciaire, ce qui le place tout naturellement à la tête de la police municipale.
« En première ligne face aux incivilités et aux comportements délictueux, les maires ne doivent pas rester seuls et sans moyens ».
Si ce dernier jouit généralement d’une bonne cote de popularité par rapport aux autres élus de la République, eu égard de sa proximité (66 % des citoyens sont satisfaits de l’action de leur maire selon un sondage OpinionWay-Square Management réalisé à la veille des dernières municipales), c’est en citoyen comme les autres, installé sur le territoire de la commune et connu de tous. Mais depuis quelques temps sa proximité se retourne contre lui et il semble bien qu’il soit le dernier rempart de la République, celui auquel des citoyens excédés par la situation actuelle, s’en prenne en premier chef, les autres élus, parlementaires et ministres étant plus difficile à toucher.
« En première ligne face aux incivilités et aux comportements délictueux, les maires ne doivent pas rester seuls et sans moyens. Le Gouvernement doit très vite trouver des solutions parce que nous ne pouvons accepter ce qui ressemble à une escalade de la violence envers les corps constitués », poursuit le président de l’AMIF qui mettre fin à ces situations inacceptables en initiant dès la rentrée une enquête auprès des maires d’Ile-de-France afin de recueillir davantage d’éléments permettant de prendre précisément la mesure du phénomène en Île de France, tout en sachant que d’autres maires français, élus d’autres régions ont également fait l’objet d’agressivité physique de la part d’administrés en colère.
La ville est un lieu de vie où chacun doit pouvoir vivre en parfaite harmonie, le maire agissant en médiateur local, lorsque la tension monte. Mais ces derniers qui organisent des permanences à l’attention des citoyens, restent le plus souvent à l’écoute, lors rôles étant de faire appliquer avec l’appui des services de l’État, les règles qui s’imposent à tous les citoyens français. Il y a donc urgence à protéger cette fonction, pilier de la ville intelligente, au service de ses citoyens, pas de ceux qui veulent exercer leur propre loi ou faire payer aux élus locaux, les prises de positions du Chef de l’État ou des ministres, alors que dans la plupart des cas ces derniers n’exercent qu’un pouvoir régalien, n’ayant pas eux-mêmes participé à l’élaboration des textes. Des actes d'incivilité qui nuisent au bon fonctionnement de la ville dans son ensemble.