Des étudiants désormais très engagés dans le développement durable. Un gage pour l'avenir (Photo d'illustration Adobe Stock)
L’année écoulée est clé dans la transition de l’enseignement. Les discours des jeunes diplômés de grandes écoles (HEC, AgroParisTech, Polytechnique) attestent de la mobilisation étudiante, la création de collectifs d’enseignants qui appellent à la transition du secteur ou encore la transformation de certains établissements en Sociétés à Mission au sens de la loi Pacte », déclare Elisabeth LAVILLE, fondatrice d’UTOPIES et de Campus responsables lors de la remise, hier, des 8e trophées francophones des Campus Responsables. « On sent un réel élan collectif pour accélérer la transition des établissements de l’ESR qui doivent désormais penser la transition écologique de manière intégrée, de la gouvernance aux formations ».
Cette année, 32 projets portés par 29 écoles différentes ont mobilisé le jury, contre 27 projets pour 10 porteurs lors de la précédente. Une mobilisation toujours plus importante, et qui témoigne, face à l’urgence climatique, de l’implication croissante du secteur de l’enseignement supérieur dans la transition des campus et des formations.
Placé sous le haut-patronage du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) et de sa ministre, Sylvie RETAILLEAU, cette 8ème édition a récompensé 8 campus (dont 1 coup de cœur).
« Face aux enjeux de la transition écologique, nos sociétés sont appelées à se transformer. Nos universités et grandes écoles sont tout naturellement les fers de lance de ces transformations par la transmission et le développement des connaissances », a déclaré la ministre. « Je tiens à féliciter le réseau francophone Campus Responsables, qui depuis une quinzaine d’années les accompagne avec constance pour développer des projets de développement durable. Et je me réjouis devant la richesse et la diversité de l’engagement des acteurs de l’enseignement supérieur que le réseau met en lumière par cette remise de trophées. »
Pour la première fois, les trophées ont également été l’occasion de se questionner sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur, autour de deux tables-rondes animées par Elisabeth LAVILLE. La première portait sur la place de l’intégration de la transition écologique à la mission et à la stratégie des établissements de l'ESR, la seconde questionnait le participant sur : « comment avancer sur le climat ? ». La mobilité des étudiants et la transformation de la formation des étudiants ont été les deux principales réponses apportées, au sein d’un panel varié de solutions qui permettraient de transformer l’ESR en profondeur.
Cette année, 32 projets portés par 29 écoles différentes ont mobilisé le jury, contre 27 projets pour 10 porteurs lors de la précédente. Une mobilisation toujours plus importante, et qui témoigne, face à l’urgence climatique, de l’implication croissante du secteur de l’enseignement supérieur dans la transition des campus et des formations.
Placé sous le haut-patronage du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) et de sa ministre, Sylvie RETAILLEAU, cette 8ème édition a récompensé 8 campus (dont 1 coup de cœur).
« Face aux enjeux de la transition écologique, nos sociétés sont appelées à se transformer. Nos universités et grandes écoles sont tout naturellement les fers de lance de ces transformations par la transmission et le développement des connaissances », a déclaré la ministre. « Je tiens à féliciter le réseau francophone Campus Responsables, qui depuis une quinzaine d’années les accompagne avec constance pour développer des projets de développement durable. Et je me réjouis devant la richesse et la diversité de l’engagement des acteurs de l’enseignement supérieur que le réseau met en lumière par cette remise de trophées. »
Pour la première fois, les trophées ont également été l’occasion de se questionner sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur, autour de deux tables-rondes animées par Elisabeth LAVILLE. La première portait sur la place de l’intégration de la transition écologique à la mission et à la stratégie des établissements de l'ESR, la seconde questionnait le participant sur : « comment avancer sur le climat ? ». La mobilité des étudiants et la transformation de la formation des étudiants ont été les deux principales réponses apportées, au sein d’un panel varié de solutions qui permettraient de transformer l’ESR en profondeur.
Promouvoir et valoriser les campus ayant les engagements les plus exemplaires
L’objectif de cet événement international est donc de promouvoir et de valoriser, auprès du grand public comme de la communauté de l’enseignement supérieur, les campus ayant les engagements les plus exemplaires et les pratiques les plus avancées sur les différents volets du développement durable. Ces distinctions prouvent que le développement durable est à la portée des campus de toutes tailles, quels que soient leurs moyens.
Au total, 32 initiatives ont été présentées dans les 7 catégories de candidatures (5 internationales et 2 francophones) au jury animé par Elisabeth Laville (UTOPIES & Campus Responsables) et composé de l’ADEME, l’Association des Enseignants de la Transition, l’Agence Française du Développement, l’Agence Universitaire de la Francophonie, la Commission Nationale Française pour l’UNESCO, Enactus France, REFEDD, le média Monde des Grandes écoles et des Universités et UpGreen.tv
Le premier prix a été décerné à la plateforme de développement durable Euromed. Ce projet est une contribution aux ambitions de mise à niveau de la région Fès-Meknès par la réalisation d’un éco campus d’énergie compétitive et décarboné, fonctionnant selon une gestion partenariale, participative et responsable (Fès - Maroc).
Le second à l’institut Polytechnique UniLaSalle, pour leur projet de podcast « La capsule DD », créé et réalisé par la Direction du Développement Durable d’UniLaSalle. Ce podcast a pour but de proposer en quatre séquences, une information précise et documentée pour rendre plus concrètes et plus accessibles les notions de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale sur les sites de Beauvais, Rouen, Rennes et Amiens.
Le 3ème à l’école d’ingénieurs PURPAN, à Toulouse, pour la mise en place d'infrastructures agroécologiques au sein du campus. Les étudiants de PURPAN (les Purpanais) ont lancé en 2020 un projet de restauration et de mise en place d’infrastructures agroécologiques dont le but est d’allier leurs connaissances et leurs forces pour faire de leur campus un modèle de la transition agroécologique.
Au total, 32 initiatives ont été présentées dans les 7 catégories de candidatures (5 internationales et 2 francophones) au jury animé par Elisabeth Laville (UTOPIES & Campus Responsables) et composé de l’ADEME, l’Association des Enseignants de la Transition, l’Agence Française du Développement, l’Agence Universitaire de la Francophonie, la Commission Nationale Française pour l’UNESCO, Enactus France, REFEDD, le média Monde des Grandes écoles et des Universités et UpGreen.tv
Le premier prix a été décerné à la plateforme de développement durable Euromed. Ce projet est une contribution aux ambitions de mise à niveau de la région Fès-Meknès par la réalisation d’un éco campus d’énergie compétitive et décarboné, fonctionnant selon une gestion partenariale, participative et responsable (Fès - Maroc).
Le second à l’institut Polytechnique UniLaSalle, pour leur projet de podcast « La capsule DD », créé et réalisé par la Direction du Développement Durable d’UniLaSalle. Ce podcast a pour but de proposer en quatre séquences, une information précise et documentée pour rendre plus concrètes et plus accessibles les notions de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale sur les sites de Beauvais, Rouen, Rennes et Amiens.
Le 3ème à l’école d’ingénieurs PURPAN, à Toulouse, pour la mise en place d'infrastructures agroécologiques au sein du campus. Les étudiants de PURPAN (les Purpanais) ont lancé en 2020 un projet de restauration et de mise en place d’infrastructures agroécologiques dont le but est d’allier leurs connaissances et leurs forces pour faire de leur campus un modèle de la transition agroécologique.