Ce sont les usages qui rendent le territoire intelligent pas uniquement les outils technologiques (photo Adobe Stock).
Nous parlons beaucoup de système, voire de modèle économique, mais quand est-il aujourd’hui ? Les difficultés que nous connaissons ne sont que le prolongement de la crise que nous connaissons depuis 2008 et qui ne cesse de s’intensifier. La croissance s’essouffle, le chômage et la pauvreté s’installent. 8,6 millions de personnes en France vivent avec moins de 850 € mensuels.
Des citoyens sensibles aux difficultés des plus démunis, se sont investis dans l’économie sociale et solidaire voire dans l’entreprenariat social. C’est ce qu’on appelle aussi, « l’économie positive », un modèle qui se préoccupe de l’intérêt du monde à long terme et donc de l’être humain.
Mais l’économie positive est également l’économie de la réparation. Plus précisément une « économie nouvelle » qui doit agir « en pompier » face à la crise mondiale. Un premier remède face à la « crise du sens » qui traverse notre société actuelle.
L'économie collaborative est une démarche similaire. Les investissements sont orientés vers les activités à développement durable et prioritairement dirigés vers une production et une consommation locale avec des emplois non délocalisables. Elle permet d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour la population du territoire concerné, d’en diminuer la dépendance énergétique à l’énergie nucléaire et aux énergies fossiles, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en préservant les ressources naturelles.
En plein essor, l’économie collaborative qui concurrence fortement les activités traditionnelles, recouvre, à la fois, des plateformes d’échanges, de biens et de services entre particuliers, sans recherche de profit, faisant évoluer le modèle socio-économique.
Des citoyens sensibles aux difficultés des plus démunis, se sont investis dans l’économie sociale et solidaire voire dans l’entreprenariat social. C’est ce qu’on appelle aussi, « l’économie positive », un modèle qui se préoccupe de l’intérêt du monde à long terme et donc de l’être humain.
Mais l’économie positive est également l’économie de la réparation. Plus précisément une « économie nouvelle » qui doit agir « en pompier » face à la crise mondiale. Un premier remède face à la « crise du sens » qui traverse notre société actuelle.
L'économie collaborative est une démarche similaire. Les investissements sont orientés vers les activités à développement durable et prioritairement dirigés vers une production et une consommation locale avec des emplois non délocalisables. Elle permet d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour la population du territoire concerné, d’en diminuer la dépendance énergétique à l’énergie nucléaire et aux énergies fossiles, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en préservant les ressources naturelles.
En plein essor, l’économie collaborative qui concurrence fortement les activités traditionnelles, recouvre, à la fois, des plateformes d’échanges, de biens et de services entre particuliers, sans recherche de profit, faisant évoluer le modèle socio-économique.
La Smart City reste encore très orientée vers le marketing des entreprises technologiques
Basée sur la mutualisation de ressources, l’économie collaborative permet d’optimiser les besoins. Par exemple l’éclairage public dont la fonction principale est d'éclairer la rue, peut aussi alimenter d’autres équipements de manière « intelligente », en réduisant l’impact sur l’environnement, en ouvrant à des usages multiples, en optimisant les procédures et les coûts liés à l‘exploitation.
Les facteurs de succès d’une telle démarche reposent notamment sur une gouvernance transparente et participative au sein de laquelle l’implication citoyenne doit être centrale. C’est le principe même de la ville intelligente. Sauf que trop souvent on dissocie la sphère économique de la sphère sociale, la sphère capitaliste de la sphère humaine. A cela s’ajoute le fait que le concept de Smart City, tel qu’on l’aborde dans les villes bien avancées sur le sujet, reste encore très orientée vers le marketing des entreprises technologiques.
En fait le territoire intelligent n’est peut-être pas le prolongement du développement économique souhaité par les états et les grandes entreprises, mais plutôt un outil pour la réalisation et la mise en œuvre d’une communauté ayant la durabilité pour objectif. Le problème que rencontre notre société contemporaine n’est pas tant de nier cette évidence, mais plutôt d’une soif de pouvoir qui va à l’encontre de l’intérêt commun.
Il est urgent que les citoyens reprennent la main, en utilisant l’argent comme un moyen d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et non pas comme une fin en soi, au service de quelques-uns. Collectivités, entreprises, société civile, doivent fonctionner ensemble sans oublier le volet social. Le territoire intelligent et par voie de conséquence la ville ne pourront fonctionner que si nous en prenons conscience collectivement. N’oublions pas que l’humain est fait de choix et de circonstances, personne n'a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun doit en avoir sur ses choix !
Analyse proposée par Tony Canadas
Fondateur et Président de l'Association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC)
Les facteurs de succès d’une telle démarche reposent notamment sur une gouvernance transparente et participative au sein de laquelle l’implication citoyenne doit être centrale. C’est le principe même de la ville intelligente. Sauf que trop souvent on dissocie la sphère économique de la sphère sociale, la sphère capitaliste de la sphère humaine. A cela s’ajoute le fait que le concept de Smart City, tel qu’on l’aborde dans les villes bien avancées sur le sujet, reste encore très orientée vers le marketing des entreprises technologiques.
En fait le territoire intelligent n’est peut-être pas le prolongement du développement économique souhaité par les états et les grandes entreprises, mais plutôt un outil pour la réalisation et la mise en œuvre d’une communauté ayant la durabilité pour objectif. Le problème que rencontre notre société contemporaine n’est pas tant de nier cette évidence, mais plutôt d’une soif de pouvoir qui va à l’encontre de l’intérêt commun.
Il est urgent que les citoyens reprennent la main, en utilisant l’argent comme un moyen d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et non pas comme une fin en soi, au service de quelques-uns. Collectivités, entreprises, société civile, doivent fonctionner ensemble sans oublier le volet social. Le territoire intelligent et par voie de conséquence la ville ne pourront fonctionner que si nous en prenons conscience collectivement. N’oublions pas que l’humain est fait de choix et de circonstances, personne n'a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun doit en avoir sur ses choix !
Analyse proposée par Tony Canadas
Fondateur et Président de l'Association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC)