Au SEDIF, des techniques innovantes pour passer l'eau potable à la loupe (Photo d'illustration Adobe Stock)
Créé en 1923 à l’initiative de maires issus de tous les horizons politiques, le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) est un outil collectif au service de l’intérêt général, assurant l’approvisionnement en eau potable de plus de 4 millions de Franciliennes et de Franciliens, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », déclare l’ancien ministre André SANTINI, Président du SEDIF, Maire d’Issy-les-Moulineaux et Vice-Président de la Métropole du Grand Paris, dans l’édito de présentation du XVIe plan pluriannuel du Syndicat des Eaux d’Île-de-France. « La solidarité instaurée par les 151 villes desservies, lui a permis de structurer un réseau dense et efficace à partir notamment de ses trois usines de traitement des eaux de surface et au travers de près de 8 000 kilomètres de canalisations, et d’innover de façon constante pour améliorer la qualité et la sécurité de l’eau produite ».
« Autorité organisatrice du service public de l’eau sur le territoire d’Île-de-France, (hors Paris intramuros – NDLR), le SEDIF distribue plus de 782 000 m3 d’eau potable par jour », ajoute Sébastien FAYON, Responsable du service gestion du patrimoine – schémas directeurs du SEDIF.
Ressource de base de tous les habitants de la planète terre, l’eau est plus que jamais, eu égard du changement climatique et de la protection de l’environnement, l’objet de toutes les attentions. D’autant plus quand celle-ci est principalement puisée dans la Seine, l’Oise et la Marne, des rivières brodées de zones urbanisées à forte densité, d’activités industrielles et de vastes zones agricoles.
Très attentif aux attentes des usagers, pour lesquels il doit amener une eau de bonne qualité, et engagé dans la relance d’après la crise sanitaire, le SEDIF fait le choix d’un volontarisme exacerbé et d’une vision long terme, avec un plan pluriannuel d’investissement (PPI) sur 10 ans qui se traduit par des stratégies innovantes et une intensification du rythme des opérations, au moyen d’une enveloppe globale de 2,5 milliards d’euros, dont 1,1 milliard portés par le syndicat des eaux, en tant que maître d’ouvrage.
Parmi ces attentes : une eau toujours propre, sans calcaire et sans chlore, débarrassé d’un maximum de micropolluants, de perturbateurs endocriniens et de particules de plastique. « Le SEDIF distribue déjà une eau potable, conforme aux normes en vigueur », déclare Sébastien FAYON. « Les usagers sont attentifs à la qualité de l’eau et de son goût. L’un des projets les plus ambitieux de ce nouveau plan d’investissement c’est d’améliorer cette qualité en installant, dans nos usines de traitement, une étape supplémentaire basée sur une technique membranaire : l’Osmose Inverse Basse Pression (OIBP) ».
« Autorité organisatrice du service public de l’eau sur le territoire d’Île-de-France, (hors Paris intramuros – NDLR), le SEDIF distribue plus de 782 000 m3 d’eau potable par jour », ajoute Sébastien FAYON, Responsable du service gestion du patrimoine – schémas directeurs du SEDIF.
Ressource de base de tous les habitants de la planète terre, l’eau est plus que jamais, eu égard du changement climatique et de la protection de l’environnement, l’objet de toutes les attentions. D’autant plus quand celle-ci est principalement puisée dans la Seine, l’Oise et la Marne, des rivières brodées de zones urbanisées à forte densité, d’activités industrielles et de vastes zones agricoles.
Très attentif aux attentes des usagers, pour lesquels il doit amener une eau de bonne qualité, et engagé dans la relance d’après la crise sanitaire, le SEDIF fait le choix d’un volontarisme exacerbé et d’une vision long terme, avec un plan pluriannuel d’investissement (PPI) sur 10 ans qui se traduit par des stratégies innovantes et une intensification du rythme des opérations, au moyen d’une enveloppe globale de 2,5 milliards d’euros, dont 1,1 milliard portés par le syndicat des eaux, en tant que maître d’ouvrage.
Parmi ces attentes : une eau toujours propre, sans calcaire et sans chlore, débarrassé d’un maximum de micropolluants, de perturbateurs endocriniens et de particules de plastique. « Le SEDIF distribue déjà une eau potable, conforme aux normes en vigueur », déclare Sébastien FAYON. « Les usagers sont attentifs à la qualité de l’eau et de son goût. L’un des projets les plus ambitieux de ce nouveau plan d’investissement c’est d’améliorer cette qualité en installant, dans nos usines de traitement, une étape supplémentaire basée sur une technique membranaire : l’Osmose Inverse Basse Pression (OIBP) ».
Une structure publique au cœur de l’innovation
Véritable innovation technologique, l'OIBP consiste à filtrer l’eau au travers d’une membrane percée de pores extrêmement fins qui empêchent le passage de la plupart des molécules sauf l’eau. Cette technique de filtration est déjà utilisée pour le traitement des eaux souterraines et pour la désalinisation de l’eau de mer.
Mais pour le Syndicat des Eaux d’Île-de-France, l’innovation ne s’arrête pas là. Le gestionnaire du réseau d’eau potable souhaite développer sa vision intelligente (Smart) du service, c’est-à-dire sa capacité à utiliser les nombreuses données issues des nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin de gérer et optimiser en continu le service et de le rendre plus adaptatif. Parmi les outils qui seront développés dans le cadre de ce nouveau PPI : le déploiement du BIM (Building Information Modeling) pour la gestion intégrée de tous les ouvrages du SEDIF pendant tout leur cycle de vie ; l’amélioration du système d’information géographique (SIG) pour les conduites et les branchements, le développement de la réalité augmentée et de l’open data pour rendre les données publiques du service de l’eau accessibles.
Si le mot smart est aujourd’hui très utilisé, le SEDIF ne veut pas inventer des « smart gadgets », se défend Sébastien FAYON, « nous voulons développer la vision intelligente du service de l’eau, avec des capteurs, de l’intelligence artificielle, de l’exploitation des données, au niveau de la gestion de nos installations et pour en améliorer la durée de vie mais aussi au niveau des services qui peuvent être différents et différenciés pour nos usagers ».
On l’aura compris, l’objectif du SEDIF est d’améliorer sans cesse le service de l’eau potable pour que celle-ci soit de plus en plus utilisée pour remplacer, afin que les usagers puissent réaliser des économies et mieux gérer leurs déchets plastiques. « L’eau potable a un coût, assurer la sécurité alimentaire des usagers à un coût. Mille d’eau coûtent 4,35 € TTC, en moyenne à l’usager, ce qui représente 0,004 €, soit 4 centimes l’équivalent d’un pack de six bouteilles d’eau d’un litre et demi, beaucoup moins cher et plus facile à transporter ».
Mais pour le Syndicat des Eaux d’Île-de-France, l’innovation ne s’arrête pas là. Le gestionnaire du réseau d’eau potable souhaite développer sa vision intelligente (Smart) du service, c’est-à-dire sa capacité à utiliser les nombreuses données issues des nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin de gérer et optimiser en continu le service et de le rendre plus adaptatif. Parmi les outils qui seront développés dans le cadre de ce nouveau PPI : le déploiement du BIM (Building Information Modeling) pour la gestion intégrée de tous les ouvrages du SEDIF pendant tout leur cycle de vie ; l’amélioration du système d’information géographique (SIG) pour les conduites et les branchements, le développement de la réalité augmentée et de l’open data pour rendre les données publiques du service de l’eau accessibles.
Si le mot smart est aujourd’hui très utilisé, le SEDIF ne veut pas inventer des « smart gadgets », se défend Sébastien FAYON, « nous voulons développer la vision intelligente du service de l’eau, avec des capteurs, de l’intelligence artificielle, de l’exploitation des données, au niveau de la gestion de nos installations et pour en améliorer la durée de vie mais aussi au niveau des services qui peuvent être différents et différenciés pour nos usagers ».
On l’aura compris, l’objectif du SEDIF est d’améliorer sans cesse le service de l’eau potable pour que celle-ci soit de plus en plus utilisée pour remplacer, afin que les usagers puissent réaliser des économies et mieux gérer leurs déchets plastiques. « L’eau potable a un coût, assurer la sécurité alimentaire des usagers à un coût. Mille d’eau coûtent 4,35 € TTC, en moyenne à l’usager, ce qui représente 0,004 €, soit 4 centimes l’équivalent d’un pack de six bouteilles d’eau d’un litre et demi, beaucoup moins cher et plus facile à transporter ».