Depuis les années 1960 la ville d’Angers (Maine-et-Loire) accueille des entreprises de la filière électronique d’envergure internationale. Certaines (Bull, Thomson, …) y avaient même installé de grosses unités de production, aujourd’hui fermées ou très réduite. Depuis, d’autres entreprises leader sur le marché de l’électronique ainsi que des startups ont pris le relais.
Sans jamais s’écarter de cette veine technologique, la métropole angevine qui a été labellisée « écosystème French Tech » en 2015, sous l’impulsion de Christophe Béchu, élu maire et président de la communauté urbaine d’Angers en 2014, s’est intéressée à l’Internet des Objets (IoT) en ouvrant notamment la Cité de l’Objet Connecté. L’an dernier elle a même vu défiler le gratin de l’électronique mondiale lors du Word Electronics Forum qui se tenait dans la cité angevine et pour la première fois hors d’une grande capitale.
Christophe Béchu, qui a de la suite dans les idées, notamment pour ce qui concerne la promotion du territoire qu’il gère, a décidé de faire d’Angers la référence française en matière de ville intelligente et connectée, espérant même coiffer sur le poteau Dijon (Côte-d'Or), la ville de François Rebsamen, qui poursuit le même objectif depuis 2017 et qui fait toujours figure de précurseur en la matière.
« Un territoire peut être qualifié d'intelligent quand les investissements amènent à une qualité de vie élevée, avec une gestion avisée des ressources » a déclaré le maire-président à quelques 200 professionnels venus assister dernièrement à la présentation du projet. Il s’agissait pour ces derniers d’en comprendre les objectifs, les enjeux et l'ambition, en vue de répondre au marché public global de performance relatif à la conception et la réalisation d'un projet de territoire intelligent officiellement lancé par la collectivité.
Pour Christophe Béchu il s’agit de mettre en place « des outils permettant une gestion efficiente des ressources et la création de nouveaux services aux usagers ». En d’autres termes il s’agit d’utiliser les données collectées par l’intermédiaire d’applications pour améliorer les services, voire en créer de nouveaux, tout en faisant des économies.
A Angers, l’idée n’est pas nouvelle, puisque que la ville s’était déjà positionnée comme laboratoire de la Smart City en 2015 avec la création de PAVIC (Plateforme d’Aménagement de la Ville Intelligente et Connectée) une structure qui associe la collectivité et ses composantes, les grandes écoles implantées sur le territoire et des entreprises technologiques. L’objectif était alors d’initier et d’accompagner des projets d’aménagement privilégiant les services aux usagers. Devenue « Programme Accélérateur de la Ville Intelligente et Citoyenne », l’association PAVIC s’est même rapprochée d’autres structures nationales, à l’exemple de « La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC) », une association qui partage des valeurs équivalentes en matière de prise en compte des citoyens dans l'aménagement de la ville du futur. L’association angevine, reste, comme l’a souligné le Maire-Président lors de sa présentation, l’un des acteurs majeurs de l’expérimentation Angevine. C’est même la pierre angulaire du virage que prend la collectivité en matière de territoire intelligent.
Pleinement associés à cette démarche, plusieurs membres de PAVIC (Vinci Cegelec, Engie, Lacroix City, Veolia, ODO Smart System, Suez, Bouygues Énergie service, … ainsi que l’ESEO et l’ESAIP) étaient présents lors de la présentation du projet de territoire intelligent pour s’inscrire dans la continuité des expérimentations précédentes. Tous se sont montrés intéressés pour passer à la phase réalisation, forts de leur connaissance du territoire angevin et de ses spécificités.
PAVIC va donc accompagner ses adhérents en matière de développement des usages et va s’investir dans l’appropriation citoyenne du projet tout en assurant la pédagogie des différentes composantes de la collectivité qui, à ce jour, fonctionnement plutôt en « silo » du fait même de leur forme juridique et financière. « Pour nous, il est nécessaire qu’ils travaillent en mode collaboratif avec les acteurs économiques de la Smart City, dans le but d’améliorer les services, et même d’en proposer des nouveaux, aux habitants de la métropole », confirme Reynald Werquin, le fondateur de l’association. « PAVIC se positionne donc comme l’élément clé de la réussite entre les territoires et les citoyens ».
« L’ambition de ce projet de territoire intelligent est bien entendu de répondre aux défis environnementaux, économiques et démographiques du territoire angevin », a confié Constance Nebbula, l'élue municipale déléguée à l'économie numérique et l'innovation de la ville d'Angers, vice-présidente de PAVIC, au magazine Alliancy. « Surtout, nous voulons adopter une approche globale, au niveau d’Angers Loire Métropole pour mobiliser efficacement toutes les infrastructures pour qu’elles soient efficientes et fédérer ce qui se fait de meilleur chez nous ».
Pour l’élue angevine, très impliquée, « l’objectif est aussi d’accompagner l’émergence des nouveaux usages des habitants alors même que la population augmente, que le territoire est de plus en plus ouvert vers l’international et le tourisme de plus en plus varié ». C’est sans ambiguïté qu’elle affirme que le projet de territoire intelligent est profondément politique : « il vise à fabriquer la ville de demain à la fois pour les habitants, les touristes, les entreprises ou les étudiants, et en favoriser l’attractivité et le rayonnement ».
Selon ce qu’a présenté le Maire-Président, il s’agit d’un marché de 120 millions d’euros sur les 12 prochaines années. La première tranche sera consacrée aux sujets d’infrastructures et la seconde à la mise en place des nouveaux usages que ces infrastructures permettront. Le « territoire intelligent » se déclinera dans tous les domaines et services publics, sans restriction aucune, si ce n’est ce qu’imposent la règlementation et les souhaits des usagers.
Sans jamais s’écarter de cette veine technologique, la métropole angevine qui a été labellisée « écosystème French Tech » en 2015, sous l’impulsion de Christophe Béchu, élu maire et président de la communauté urbaine d’Angers en 2014, s’est intéressée à l’Internet des Objets (IoT) en ouvrant notamment la Cité de l’Objet Connecté. L’an dernier elle a même vu défiler le gratin de l’électronique mondiale lors du Word Electronics Forum qui se tenait dans la cité angevine et pour la première fois hors d’une grande capitale.
Christophe Béchu, qui a de la suite dans les idées, notamment pour ce qui concerne la promotion du territoire qu’il gère, a décidé de faire d’Angers la référence française en matière de ville intelligente et connectée, espérant même coiffer sur le poteau Dijon (Côte-d'Or), la ville de François Rebsamen, qui poursuit le même objectif depuis 2017 et qui fait toujours figure de précurseur en la matière.
« Un territoire peut être qualifié d'intelligent quand les investissements amènent à une qualité de vie élevée, avec une gestion avisée des ressources » a déclaré le maire-président à quelques 200 professionnels venus assister dernièrement à la présentation du projet. Il s’agissait pour ces derniers d’en comprendre les objectifs, les enjeux et l'ambition, en vue de répondre au marché public global de performance relatif à la conception et la réalisation d'un projet de territoire intelligent officiellement lancé par la collectivité.
Pour Christophe Béchu il s’agit de mettre en place « des outils permettant une gestion efficiente des ressources et la création de nouveaux services aux usagers ». En d’autres termes il s’agit d’utiliser les données collectées par l’intermédiaire d’applications pour améliorer les services, voire en créer de nouveaux, tout en faisant des économies.
A Angers, l’idée n’est pas nouvelle, puisque que la ville s’était déjà positionnée comme laboratoire de la Smart City en 2015 avec la création de PAVIC (Plateforme d’Aménagement de la Ville Intelligente et Connectée) une structure qui associe la collectivité et ses composantes, les grandes écoles implantées sur le territoire et des entreprises technologiques. L’objectif était alors d’initier et d’accompagner des projets d’aménagement privilégiant les services aux usagers. Devenue « Programme Accélérateur de la Ville Intelligente et Citoyenne », l’association PAVIC s’est même rapprochée d’autres structures nationales, à l’exemple de « La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC) », une association qui partage des valeurs équivalentes en matière de prise en compte des citoyens dans l'aménagement de la ville du futur. L’association angevine, reste, comme l’a souligné le Maire-Président lors de sa présentation, l’un des acteurs majeurs de l’expérimentation Angevine. C’est même la pierre angulaire du virage que prend la collectivité en matière de territoire intelligent.
« PAVIC se positionne comme l’élément clé de la réussite entre les territoires et les citoyens ».
Pleinement associés à cette démarche, plusieurs membres de PAVIC (Vinci Cegelec, Engie, Lacroix City, Veolia, ODO Smart System, Suez, Bouygues Énergie service, … ainsi que l’ESEO et l’ESAIP) étaient présents lors de la présentation du projet de territoire intelligent pour s’inscrire dans la continuité des expérimentations précédentes. Tous se sont montrés intéressés pour passer à la phase réalisation, forts de leur connaissance du territoire angevin et de ses spécificités.
PAVIC va donc accompagner ses adhérents en matière de développement des usages et va s’investir dans l’appropriation citoyenne du projet tout en assurant la pédagogie des différentes composantes de la collectivité qui, à ce jour, fonctionnement plutôt en « silo » du fait même de leur forme juridique et financière. « Pour nous, il est nécessaire qu’ils travaillent en mode collaboratif avec les acteurs économiques de la Smart City, dans le but d’améliorer les services, et même d’en proposer des nouveaux, aux habitants de la métropole », confirme Reynald Werquin, le fondateur de l’association. « PAVIC se positionne donc comme l’élément clé de la réussite entre les territoires et les citoyens ».
« L’ambition de ce projet de territoire intelligent est bien entendu de répondre aux défis environnementaux, économiques et démographiques du territoire angevin », a confié Constance Nebbula, l'élue municipale déléguée à l'économie numérique et l'innovation de la ville d'Angers, vice-présidente de PAVIC, au magazine Alliancy. « Surtout, nous voulons adopter une approche globale, au niveau d’Angers Loire Métropole pour mobiliser efficacement toutes les infrastructures pour qu’elles soient efficientes et fédérer ce qui se fait de meilleur chez nous ».
Pour l’élue angevine, très impliquée, « l’objectif est aussi d’accompagner l’émergence des nouveaux usages des habitants alors même que la population augmente, que le territoire est de plus en plus ouvert vers l’international et le tourisme de plus en plus varié ». C’est sans ambiguïté qu’elle affirme que le projet de territoire intelligent est profondément politique : « il vise à fabriquer la ville de demain à la fois pour les habitants, les touristes, les entreprises ou les étudiants, et en favoriser l’attractivité et le rayonnement ».
Selon ce qu’a présenté le Maire-Président, il s’agit d’un marché de 120 millions d’euros sur les 12 prochaines années. La première tranche sera consacrée aux sujets d’infrastructures et la seconde à la mise en place des nouveaux usages que ces infrastructures permettront. Le « territoire intelligent » se déclinera dans tous les domaines et services publics, sans restriction aucune, si ce n’est ce qu’imposent la règlementation et les souhaits des usagers.
En savoir plus sur PAVIC
Lancée en 2014 à l’initiative de Reynald Werquin et d’Éric Groud, alors président de la CCI de Maine et Loire, l'association PAVIC (Programme Accélérateur de la Ville Intelligente et Citoyenne) est désormais pilotée par l’actuel président de la CCI : Éric Grellier, avec la collaboration de Constance Nebbula (vice-présidente), Christophe Rouvrais, directeur de l’école supérieure ESAIP (secrétaire), François Chollet, directeur d’Absiskey (trésorier) et Fabien Boudaud, Directeur de Veolia eau – Ouest (Trésorier adjoint). Les opérations sont animées par Reynald Werquin et Marie Halopé.