Malgré la crise sanitaire, la livraison entre particulier continue (photo situation Yper avec dépôt devant la porte)
La crise sanitaire sans précédent que nous traversons, va mettre à mal l’économie, mondiale, - l’effondrement des Bourses en est la preuve -, mais aussi les commerces de proximité, qu’il s’agisse de petites ou de grandes enseignes, notamment celle qui ont obligation de fermeture jusqu’à nouvel ordre.
Heureusement les enseignes alimentaires restent ouvertes. Mais elles mettent toutes en place des systèmes de contrôle des entrées par petits groupes de consommateurs et de surveillance du nombre de produits achetés, afin d’éviter que la panique de ces jours derniers ne conduise les clients à faire des stocks inutiles. Une méthode qui amplifie les difficultés d’approvisionnements et le risque de ne pas pouvoir nourrir toute la population.
Mais si les magasins alimentaires restent ouverts, la sortie pour aller faire ses achats devient dérogatoire et les personnes qui sortent de leur domicile devront le justifier, en cas de contrôle, à l’aide d’un document spécifique, téléchargeable ICI.
Parallèlement ces grandes enseignes de la distribution ont renforcé leurs drives, permettant aux consommateurs d’acheter par internet et de se faire livrer à domicile. C’est aussi le cas de toutes les grandes enseignes et pas forcément alimentaires, surtout lorsqu’elles sont fermées. Reste maintenant à savoir comment vont s’organiser certaines livraisons, les livreurs devenant pour le coup, exposés lors de la remise des paquets en mains propres … on l’espère.
Les livreurs à domicile, que ce soit La Poste, Delivroo, Uber vont donc voir leur chiffre d’affaire augmenter. Parmi les entreprises qui se sont installées dans la livraison à domicile, Yper, une startup Roubaisienne, souhaite tirer son épingle du jeu en rappelant que dans le contexte actuel de crise sanitaire elle peut répondre à la demande, grâce à son système de livraison collaborative, installées sur de nombreux sites français
« Yper est une plateforme de mise en relation, permettant à des particuliers de se rendre des services de livraison », expliquent les dirigeants de la startup dans un communiqué. « Ces livraisons ont pour départ des drives alimentaires et commerçants de proximité. La solidarité et l’esprit de communauté sont les mots d’ordre de cette période particulière et illustrent les valeurs que nous portons, depuis notre lancement, il y a 4 ans ».
Yper, à l’instar du co-voiturage, s’appuie sur l’entraide et permet au consommateur livreur de réduire ses frais de déplacement. Un consommateur commande des produits dans un magasin via un drive. Il émet une demande de livraison via la plateforme « YperShopper ». Un particulier dénommé « shopper » dument autorisé (pendant la crise liée au Covid-19), récupère les courses du demandeur, lequel habite le plus souvent à proximité. Il se charge de les livrer au domicile du destinataire final et même de les monter à l’étage, si l’option a été cochée par le demandeur.
« Très simple à mettre en place, cette solution permet de limiter les déplacements de chacun et d’atténuer les risques sanitaires. Une solution clé en main, un maillage territorial large », poursuit Yper. Simple mais pas vraiment sans risques pour celui qui livre la commande. Ce dernier devra inévitablement s’équiper (masque, gants…) pour éviter de transmettre ou de se voir transmettre le virus incriminé par le consommateur confiné. De plus la livraison devra se faire dans le rayon d'action du livreur, pour éviter de sortir du système dérogatoire, le livreur ne disposant pas d'une carte professionnelle qui lui permettrait de livrer en tout point d'une région étendue.
Existant bien avant la crise sanitaire, Yper est un système de livraison collaboratif qui permet à certains consommateurs de se transformer en livreurs à domicile de divers produits (matériel, fleurs, produits alimentaires …) avec à la clé, un moyen d’arrondir ses fins de mois. Selon la distance à parcourir entre le point de vente et l’adresse du destinataire, la plateforme calcule l’itinéraire et le défraiement du livreur occasionnel. Pour cela il faut disposer d’une voiture et d’un smartphone et le tour est joué.
Cette plateforme collaborative permet surtout aux petits commerçants de s’affranchir des problèmes de livraison à domicile, pour des petits paquets. Ce sont eux qui règlent la course à Yper, lequel en reverse une partie, au titre du défraiement au « shopper ».
Actuellement plus de 1000 commerçants sont affiliés à cette plateforme collaborative, dans 600 villes et zones rurales. « Actifs, retraités, étudiants, tous les publics peuvent se renseigner auprès de leur commerce habituel pour bénéficier de cette solution, ou pour la mettre en place et ainsi disposer d’une solution durable dans un contexte mouvementé », rappellent les dirigeants d’Yper, qui précisent que pendant cette période de crise et pour « se mettre au service de la population, les tarifs de livraison vont temporairement baisser ». Un moyen de faire connaitre le service.
Heureusement les enseignes alimentaires restent ouvertes. Mais elles mettent toutes en place des systèmes de contrôle des entrées par petits groupes de consommateurs et de surveillance du nombre de produits achetés, afin d’éviter que la panique de ces jours derniers ne conduise les clients à faire des stocks inutiles. Une méthode qui amplifie les difficultés d’approvisionnements et le risque de ne pas pouvoir nourrir toute la population.
Mais si les magasins alimentaires restent ouverts, la sortie pour aller faire ses achats devient dérogatoire et les personnes qui sortent de leur domicile devront le justifier, en cas de contrôle, à l’aide d’un document spécifique, téléchargeable ICI.
Parallèlement ces grandes enseignes de la distribution ont renforcé leurs drives, permettant aux consommateurs d’acheter par internet et de se faire livrer à domicile. C’est aussi le cas de toutes les grandes enseignes et pas forcément alimentaires, surtout lorsqu’elles sont fermées. Reste maintenant à savoir comment vont s’organiser certaines livraisons, les livreurs devenant pour le coup, exposés lors de la remise des paquets en mains propres … on l’espère.
Les livreurs à domicile, que ce soit La Poste, Delivroo, Uber vont donc voir leur chiffre d’affaire augmenter. Parmi les entreprises qui se sont installées dans la livraison à domicile, Yper, une startup Roubaisienne, souhaite tirer son épingle du jeu en rappelant que dans le contexte actuel de crise sanitaire elle peut répondre à la demande, grâce à son système de livraison collaborative, installées sur de nombreux sites français
« Yper est une plateforme de mise en relation, permettant à des particuliers de se rendre des services de livraison », expliquent les dirigeants de la startup dans un communiqué. « Ces livraisons ont pour départ des drives alimentaires et commerçants de proximité. La solidarité et l’esprit de communauté sont les mots d’ordre de cette période particulière et illustrent les valeurs que nous portons, depuis notre lancement, il y a 4 ans ».
« Cette solution permet de limiter les déplacements de chacun et d’atténuer les risques sanitaires »
Yper, à l’instar du co-voiturage, s’appuie sur l’entraide et permet au consommateur livreur de réduire ses frais de déplacement. Un consommateur commande des produits dans un magasin via un drive. Il émet une demande de livraison via la plateforme « YperShopper ». Un particulier dénommé « shopper » dument autorisé (pendant la crise liée au Covid-19), récupère les courses du demandeur, lequel habite le plus souvent à proximité. Il se charge de les livrer au domicile du destinataire final et même de les monter à l’étage, si l’option a été cochée par le demandeur.
« Très simple à mettre en place, cette solution permet de limiter les déplacements de chacun et d’atténuer les risques sanitaires. Une solution clé en main, un maillage territorial large », poursuit Yper. Simple mais pas vraiment sans risques pour celui qui livre la commande. Ce dernier devra inévitablement s’équiper (masque, gants…) pour éviter de transmettre ou de se voir transmettre le virus incriminé par le consommateur confiné. De plus la livraison devra se faire dans le rayon d'action du livreur, pour éviter de sortir du système dérogatoire, le livreur ne disposant pas d'une carte professionnelle qui lui permettrait de livrer en tout point d'une région étendue.
Existant bien avant la crise sanitaire, Yper est un système de livraison collaboratif qui permet à certains consommateurs de se transformer en livreurs à domicile de divers produits (matériel, fleurs, produits alimentaires …) avec à la clé, un moyen d’arrondir ses fins de mois. Selon la distance à parcourir entre le point de vente et l’adresse du destinataire, la plateforme calcule l’itinéraire et le défraiement du livreur occasionnel. Pour cela il faut disposer d’une voiture et d’un smartphone et le tour est joué.
Cette plateforme collaborative permet surtout aux petits commerçants de s’affranchir des problèmes de livraison à domicile, pour des petits paquets. Ce sont eux qui règlent la course à Yper, lequel en reverse une partie, au titre du défraiement au « shopper ».
Actuellement plus de 1000 commerçants sont affiliés à cette plateforme collaborative, dans 600 villes et zones rurales. « Actifs, retraités, étudiants, tous les publics peuvent se renseigner auprès de leur commerce habituel pour bénéficier de cette solution, ou pour la mettre en place et ainsi disposer d’une solution durable dans un contexte mouvementé », rappellent les dirigeants d’Yper, qui précisent que pendant cette période de crise et pour « se mettre au service de la population, les tarifs de livraison vont temporairement baisser ». Un moyen de faire connaitre le service.