De gauche à droite : Eric Grellier, président de la CCI, Christelle Morançais, présidente de la région des Pays de la Loire et Yann Jaubert, président d'ALFI Technologies
Si l'intelligence d'une ville c'est celle de ses citoyens, c'est aussi celle de ses entreprises, celles qui apportent de l'emploi et de la richesse à un territoire. Et pas seulement celles de l'écosystème numérique, les entreprises industrielles collaborent également au développement des territoires, apportant elles aussi leur pierre a l'édifice. Mais la mondialisation fait son œuvre et face à une concurrence étrangère débridée, certaines entreprises peinent à trouver leurs marques. Encore plus quand il faut prendre en compte les mutations technologiques et environnementales qui s'imposent.
« Nous devons aborder la transformation et le développement de l'industrie avec un nouvel état d'esprit, en jouant collectif et en adoptant des valeurs communes comme l'innovation, la modernisation des moyens de production, la performance écologique ou environnementale, la formation, ... », explique Yann Jaubert, président d'ALFI technologies, une PME ligérienne spécialisée dans l'usine du futur, et porte-drapeau du mouvement French Lab en Maine-et-Loire, à un parterre d'entrepreneurs prêts à rejoindre le mouvement French Fab.
« L'industrie vit une révolution technologique qui œuvre doucement, chaque jour. Elle a besoin de relever des défis pour être encore plus compétitive et attirer de nouveaux talents », poursuit le président d'ALFI Technologies, lequel compte bien rallier à sa cause les chefs d'entreprises présents.
Pour ce dernier, convaincu que la France à des atouts qui, à défaut d'être une « startup nation », comme le défend le Président de la République, en font aussi un pays industriel de premier rang. Mais pour faire face à la mondialisation il est opportun d'apprendre à travailler de manière collective. « Ensemble nous voulons créer une dynamique et pas un label. Pour cela nous devons accompagner les entreprises afin de valoriser l'industrie française », appuie Yann Jaubert.
Désormais la touche française (French Touch) ne passera plus seulement par les jeunes pousses de la « Tech », mais bien par l'industrie. Les promoteurs du mouvement qui ont choisi le coq bleu en origami comme emblème, clin d'oeil au gallinacé rouge de la French Tech, se donnent désormais les moyens de leurs ambitions pour fédérer tous les industriels du territoire. Et pas seulement dans les Pays de la Loire, une des premières régions françaises à pousser dans ce sens.
« Le mouvement French Fab est le moyen de souligner l'agilité et l'excellence de l'industrie régionale », souligne Christelle Morancais, présidente de la Région des Pays de la Loire. « Notre région possède un tissu industriel très dynamique, mais les entrepreneurs ont besoin d'être soutenus », poursuit la présidente, en fixant trois priorités pour la collectivité : « Renforcer l'avance technologique, mener une démarche collective sur le territoire et préparer les industriels de demain ». Et de poursuivre : « face à une concurrence mondialisée, je m'engage à faire rayonner l'industrie du futur ».
Les chefs d'entreprises présents dans la salle du conseil de la CCI ont apprécié l'engagement de la Région. « C'est important d'avoir la région à ses cotés, notamment pour accompagner les entreprises dans leur mutation numérique », précise Eric Grellier, le président de la CCI de Maine et Loire.
Pour porter ce nouveau mouvement sur les fonds baptismaux, un ensemble de partenaires publics s'est mobilisé aux cotés de l'Etat comme opérateurs de la French Fab, pour contribuer à la gouvernance et au pilotage de l'initiative : Bpi France, Business France, l'Alliance Industrie du futur et les Régions de France. Pour les fondateurs de ce mouvement, chaque entreprise ou structure qui décide de porter cette marque collective est un maillon essentiel de l'industrie et vraisemblablement un gage de réussite comme l'a souligné Julie Leibovici, en charge de la French Fab pour Bpi France : « l'emploi durable ce sont nos usines qui le créent. Nous faisons le pari qu'il y a une industrie française qui peut gagner et pour cela il faut que chacun redécouvre qu'il peut être fier d'être industriel ».
La Région des Pays de la Loire est la troisième région française à rejoindre le mouvement French Fab, lequel devrait à terme regrouper toutes les régions et créer le réseau dont ces entreprises ont besoin pour aborder sereinement le marché international.
Pour en savoir plus : www.lafrenchfab.fr
« Nous devons aborder la transformation et le développement de l'industrie avec un nouvel état d'esprit, en jouant collectif et en adoptant des valeurs communes comme l'innovation, la modernisation des moyens de production, la performance écologique ou environnementale, la formation, ... », explique Yann Jaubert, président d'ALFI technologies, une PME ligérienne spécialisée dans l'usine du futur, et porte-drapeau du mouvement French Lab en Maine-et-Loire, à un parterre d'entrepreneurs prêts à rejoindre le mouvement French Fab.
« L'industrie vit une révolution technologique qui œuvre doucement, chaque jour. Elle a besoin de relever des défis pour être encore plus compétitive et attirer de nouveaux talents », poursuit le président d'ALFI Technologies, lequel compte bien rallier à sa cause les chefs d'entreprises présents.
Pour ce dernier, convaincu que la France à des atouts qui, à défaut d'être une « startup nation », comme le défend le Président de la République, en font aussi un pays industriel de premier rang. Mais pour faire face à la mondialisation il est opportun d'apprendre à travailler de manière collective. « Ensemble nous voulons créer une dynamique et pas un label. Pour cela nous devons accompagner les entreprises afin de valoriser l'industrie française », appuie Yann Jaubert.
Désormais la touche française (French Touch) ne passera plus seulement par les jeunes pousses de la « Tech », mais bien par l'industrie. Les promoteurs du mouvement qui ont choisi le coq bleu en origami comme emblème, clin d'oeil au gallinacé rouge de la French Tech, se donnent désormais les moyens de leurs ambitions pour fédérer tous les industriels du territoire. Et pas seulement dans les Pays de la Loire, une des premières régions françaises à pousser dans ce sens.
« Nous faisons le pari qu'il y a une industrie française qui peut gagner »
« Le mouvement French Fab est le moyen de souligner l'agilité et l'excellence de l'industrie régionale », souligne Christelle Morancais, présidente de la Région des Pays de la Loire. « Notre région possède un tissu industriel très dynamique, mais les entrepreneurs ont besoin d'être soutenus », poursuit la présidente, en fixant trois priorités pour la collectivité : « Renforcer l'avance technologique, mener une démarche collective sur le territoire et préparer les industriels de demain ». Et de poursuivre : « face à une concurrence mondialisée, je m'engage à faire rayonner l'industrie du futur ».
Les chefs d'entreprises présents dans la salle du conseil de la CCI ont apprécié l'engagement de la Région. « C'est important d'avoir la région à ses cotés, notamment pour accompagner les entreprises dans leur mutation numérique », précise Eric Grellier, le président de la CCI de Maine et Loire.
Pour porter ce nouveau mouvement sur les fonds baptismaux, un ensemble de partenaires publics s'est mobilisé aux cotés de l'Etat comme opérateurs de la French Fab, pour contribuer à la gouvernance et au pilotage de l'initiative : Bpi France, Business France, l'Alliance Industrie du futur et les Régions de France. Pour les fondateurs de ce mouvement, chaque entreprise ou structure qui décide de porter cette marque collective est un maillon essentiel de l'industrie et vraisemblablement un gage de réussite comme l'a souligné Julie Leibovici, en charge de la French Fab pour Bpi France : « l'emploi durable ce sont nos usines qui le créent. Nous faisons le pari qu'il y a une industrie française qui peut gagner et pour cela il faut que chacun redécouvre qu'il peut être fier d'être industriel ».
La Région des Pays de la Loire est la troisième région française à rejoindre le mouvement French Fab, lequel devrait à terme regrouper toutes les régions et créer le réseau dont ces entreprises ont besoin pour aborder sereinement le marché international.
Pour en savoir plus : www.lafrenchfab.fr