un espace de stockage au design épuré qui s'intègre au mobilier et rémunère son propriétaire tout en protégeant l'environnement (Photo Sonora Labs)
Stocker ses données chez-soi, plutôt que sur le nuage de données, (le Cloud) exploité par les géants de l’internet, tout en réduisant l’impact environnemental et en louant les espaces inutilisés, c’est l’idée de la startup Sonora Labs installée au sein de la pépinière d’entreprises « Cleantech » à Aix en Provence. Une idée qui fait l’objet d’une triple innovation comme le rappelle Julien Tournier, son fondateur : « elle libère les données des datacenters, préserve l’environnement et rémunère celui qui met à disposition son espace inutilisé ». Le principe même de l’économie collaborative appliquée à l’informatique, qui permet au passage de rendre internet plus vertueux.
Certes l’idée d’installer un mini serveur chez-soi pour stocker des données et les partager sur son réseau local, voire sur internet, n’est pas nouvelle. Mais elle n’est pas à la portée de tout le monde. Quant à mettre à disposition l’espace disponible, en toute sécurité et se faire rémunérer, comme certains proposent une partie de leur maison sur la plateforme AirBnB, pas la peine d’y penser. A moins d’être informaticien…
Pour fonctionner internet à besoin partout dans le monde d’infrastructures, des immenses salles remplies de milliers de serveurs qui traitent, conservent, envoies des données, hébergent des sites web, gèrent les requêtes et administrent l’ensemble. Parmi le marché du stockage estimé à 6 millions de dollars et qui devrait être multiplié par 3 en quatre ans, des multinationales de l’image et du son comme Netflix ou Deezer, gourmands en ressources informatiques et électriques, se taillent une place de choix.
« Pas question de se substituer aux datacenters », précise Julien Tournier. « Je pense que le marché va évoluer vers des systèmes hybrides avec d’un coté des centres hyperspécialisés et de l’autre des unités plus petites, décentralisées qui viendront renforcer l’ensemble ». Les LOLA™ s’inscrivent dans cette démarche, considérant qu’elles pourraient être à l’hébergement de données ce que les panneaux solaires installés sur les toits des particuliers sont à la production d’énergie ».
L’avantage de cet hébergement répartis sur une multitude de petits espaces, ce sont les économies d’énergies que l’ensemble du réseau internet peut réaliser. N’oublions pas, que les datacenters contribuent au réchauffement climatique en produisant autant de gaz a effet de serre que le trafic aérien, pour les alimenter, mais aussi pour les refroidir. Rien qu’en France, le fonctionnement des centres de données consomme 15% de la facture électrique.
« En décentralisant l’infrastructure on supprime la climatisation et on optimise le trajet des données, réduisant le gain énergétique de 60% et autant pour l’émission de CO2 », appuie le concepteur de LOLA™.
Destinée aux particuliers et aux entreprises, la box imaginée par Sonora Labs est à la fois un cloud à domicile, sécurisé et accessible à distance, un média center pour stocker sa musique, ses films et ses photos, équipé d’un disque partageable de 1TO pour un prix de 349 € ( Pré commande depuis le 21 juin, sur Kiss Kiss Bank Bank, au prix de 299 €). Cette unité dont une partie est mise à disposition en toute sécurité permet de gagner jusqu’à 50 € par mois affirme le concepteur. « Plus besoin de transmettre ses données dans le cloud des géants de l’internet qui les exploitent à des fins commerciales », avance Julien Tournier. « Les données sont à l’abri de toute exploitation commerciales car la gestion est assurée par la communauté et non plus par les serveurs de sociétés privées ».
Ce projet a fait l’objet de nombreux prix et récompenses dont le label « Initiative remarquable », de France Initiative et le prix de l’innovation du Forum International de la météo et du climat, entre autres.
Pour en savoir plus : https://sonora.io/
Soutenir le projet sur Kiss Kiss Bank Bank
Certes l’idée d’installer un mini serveur chez-soi pour stocker des données et les partager sur son réseau local, voire sur internet, n’est pas nouvelle. Mais elle n’est pas à la portée de tout le monde. Quant à mettre à disposition l’espace disponible, en toute sécurité et se faire rémunérer, comme certains proposent une partie de leur maison sur la plateforme AirBnB, pas la peine d’y penser. A moins d’être informaticien…
Pour fonctionner internet à besoin partout dans le monde d’infrastructures, des immenses salles remplies de milliers de serveurs qui traitent, conservent, envoies des données, hébergent des sites web, gèrent les requêtes et administrent l’ensemble. Parmi le marché du stockage estimé à 6 millions de dollars et qui devrait être multiplié par 3 en quatre ans, des multinationales de l’image et du son comme Netflix ou Deezer, gourmands en ressources informatiques et électriques, se taillent une place de choix.
Plus besoin de transmettre ses données dans le cloud des géants de l’internet qui les exploitent à des fins commerciales
« Pas question de se substituer aux datacenters », précise Julien Tournier. « Je pense que le marché va évoluer vers des systèmes hybrides avec d’un coté des centres hyperspécialisés et de l’autre des unités plus petites, décentralisées qui viendront renforcer l’ensemble ». Les LOLA™ s’inscrivent dans cette démarche, considérant qu’elles pourraient être à l’hébergement de données ce que les panneaux solaires installés sur les toits des particuliers sont à la production d’énergie ».
L’avantage de cet hébergement répartis sur une multitude de petits espaces, ce sont les économies d’énergies que l’ensemble du réseau internet peut réaliser. N’oublions pas, que les datacenters contribuent au réchauffement climatique en produisant autant de gaz a effet de serre que le trafic aérien, pour les alimenter, mais aussi pour les refroidir. Rien qu’en France, le fonctionnement des centres de données consomme 15% de la facture électrique.
« En décentralisant l’infrastructure on supprime la climatisation et on optimise le trajet des données, réduisant le gain énergétique de 60% et autant pour l’émission de CO2 », appuie le concepteur de LOLA™.
Destinée aux particuliers et aux entreprises, la box imaginée par Sonora Labs est à la fois un cloud à domicile, sécurisé et accessible à distance, un média center pour stocker sa musique, ses films et ses photos, équipé d’un disque partageable de 1TO pour un prix de 349 € ( Pré commande depuis le 21 juin, sur Kiss Kiss Bank Bank, au prix de 299 €). Cette unité dont une partie est mise à disposition en toute sécurité permet de gagner jusqu’à 50 € par mois affirme le concepteur. « Plus besoin de transmettre ses données dans le cloud des géants de l’internet qui les exploitent à des fins commerciales », avance Julien Tournier. « Les données sont à l’abri de toute exploitation commerciales car la gestion est assurée par la communauté et non plus par les serveurs de sociétés privées ».
Ce projet a fait l’objet de nombreux prix et récompenses dont le label « Initiative remarquable », de France Initiative et le prix de l’innovation du Forum International de la météo et du climat, entre autres.
Pour en savoir plus : https://sonora.io/
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