Avec la pandémie le e-commerce s'est accéléré. Mais derrière se cache une machine complexe qui nécessite des réseau fiables et rapides (Photo Adobe Stock)
L’achat d’un produit en ligne est pour la plupart d’entre nous un acte familier, simple, quasi automatique, qui cache pourtant de nombreux enchaînements de tâches entre la finalisation de la transaction achat et la livraison du bien au client. Le produit est d’abord prélevé sur stocks fournisseur, puis acheminé jusqu’à une unité d’emballage, encartonné, éventuellement groupé dans un ULD, enfin routé vers le quai d’expédition puis chargé dans le camion. Avant d’être livré, ledit produit aura transité entre différents sites de routage, éventuellement pris le bateau ou l’avion, réintégré un camion de livraison pour finalement parvenir au client.
Cet inventaire bien évidemment simplifié dévoile déjà d’incroyables complexités, et met d’emblée en lumière l’existence d’une fracture digitale évidente : nombre des processus décrits restent manuels ou faiblement automatisés, et lorsqu’ils le sont des silos de données non connectés rendent impossible la vision de bout en bout tant attendue.
L’arrivée de la 5G promet de changer la donne. Cette technologie peut s’immiscer au plus près des objets : femto cellules pour les endroits les plus inaccessibles de l’entrepôt, antennes directrices concentrées sur les lieux de stockage, fiabilité des communications, réseaux privés et sous réseaux interopérables avec ceux des opérateurs publics sans rupture... rien ne semble empêcher une couverture ‘urbi et orbi’ du parcours colis en temps réel. Et bénéfice ultime malgré les préjugés : l’impact sur l’environnement serait positif du fait que la 5G consomme moins que la 4G à performances équivalentes, ce qui est un gage d’acceptation collective – donc de couverture géographique et in fine d’efficacité opérationnelle.
Cet inventaire bien évidemment simplifié dévoile déjà d’incroyables complexités, et met d’emblée en lumière l’existence d’une fracture digitale évidente : nombre des processus décrits restent manuels ou faiblement automatisés, et lorsqu’ils le sont des silos de données non connectés rendent impossible la vision de bout en bout tant attendue.
L’arrivée de la 5G promet de changer la donne. Cette technologie peut s’immiscer au plus près des objets : femto cellules pour les endroits les plus inaccessibles de l’entrepôt, antennes directrices concentrées sur les lieux de stockage, fiabilité des communications, réseaux privés et sous réseaux interopérables avec ceux des opérateurs publics sans rupture... rien ne semble empêcher une couverture ‘urbi et orbi’ du parcours colis en temps réel. Et bénéfice ultime malgré les préjugés : l’impact sur l’environnement serait positif du fait que la 5G consomme moins que la 4G à performances équivalentes, ce qui est un gage d’acceptation collective – donc de couverture géographique et in fine d’efficacité opérationnelle.
La plateforme IoT est le complément indispensable à la 5G
Si le progrès est indéniable, il reste insuffisant pour maîtriser et optimiser les flux logistiques de A à Z. La collecte des données, pour systématique qu’elle soit, ne signifie pas leur compréhension, dont l’absence empêche toute prise de décision. Une analyse des données est nécessaire à chaque étape pour évaluer l’impact d’un événement ou d’une mesure sur la chaîne aval. Par exemple : si une ligne d’encartonnage est bloquée, est-on en capacité de recevoir une alerte en temps réel pour déclencher une action de dépannage pertinente et ainsi évaluer immédiatement l’impact sur l’heure de départ des colis bloqués ? Si un camion est pris dans le trafic routier, sait-on recalculer son heure d’arrivée et réaffecter par anticipation les équipes pour traiter les marchandises sous SLA en priorité ? Comment peut-on introduire un tiers de confiance de type blockchain sur des mobiles connectés critiques ? Comment échanger avec les systèmes d’information tiers (partenaires/fournisseurs/clients) pour valoriser et échanger ces données en temps réel si nécessaire ?
Ces missions-là ne sont pas dévolues au réseau 5G mais à une plateforme IoT qui en est donc le complément indispensable. Ce logiciel se déploie sur un centre de calcul mais également à l’Edge, au plus près des objets connectés : machines industrielles, convoyeurs, chariots élévateurs, conteneurs maritimes, camions frigorifiques, … là où se situent les ultimes ressources de calcul (automates, passerelles, PC industriels). Cette architecture distribuée, étroitement alignée sur l’infrastructure logistique, permet de mettre en œuvre une véritable supervision hiérarchique, qui traite les données au lieu même de leur production, pilote les SLA intermédiaires et les intègre dans une vision globale.
Les ressources de calcul à l’Edge qui hébergent les algorithmes d’analyse, vont peu à peu se mutualiser pour constituer un Edge virtuel, une consolidation rendue possible par les très faibles temps de latence de la 5G, et par de nouveaux logiciels : les orchestrateurs Edge. Il s’établit donc d’une symbiose quasi parfaite entre la 5G et les plateformes IoT, garante de l’excellence logistique pour les années à venir.
Ces missions-là ne sont pas dévolues au réseau 5G mais à une plateforme IoT qui en est donc le complément indispensable. Ce logiciel se déploie sur un centre de calcul mais également à l’Edge, au plus près des objets connectés : machines industrielles, convoyeurs, chariots élévateurs, conteneurs maritimes, camions frigorifiques, … là où se situent les ultimes ressources de calcul (automates, passerelles, PC industriels). Cette architecture distribuée, étroitement alignée sur l’infrastructure logistique, permet de mettre en œuvre une véritable supervision hiérarchique, qui traite les données au lieu même de leur production, pilote les SLA intermédiaires et les intègre dans une vision globale.
Les ressources de calcul à l’Edge qui hébergent les algorithmes d’analyse, vont peu à peu se mutualiser pour constituer un Edge virtuel, une consolidation rendue possible par les très faibles temps de latence de la 5G, et par de nouveaux logiciels : les orchestrateurs Edge. Il s’établit donc d’une symbiose quasi parfaite entre la 5G et les plateformes IoT, garante de l’excellence logistique pour les années à venir.