Parmi les objectifs fixés par la collectivité : améliorer et amplifier son plan vélo. (Photo Adobe Stock)
Si la démarche s’inscrit bien évidemment dans les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat et la stratégie nationale de bas carbone qui fixe comme objectif de maintenir le réchauffement à +2°C, le « budget climat » adopté par la cité francilienne d’Issy-les-Moulineaux, fixe des objectifs annuels de réduction des émissions de CO2. « Nous faisons souvent l’erreur d’avoir des objectifs à long terme, qu’il est facile de repousser à mesure que la date limite approche » explique le maire André Santini.
L’objectif de cette cité, située aux portes de Paris, par laquelle transitent tous les véhicules qui se rendent dans la capitale, l’objectif est de taille. Il consiste à mesurer, chaque année, les réductions de gaz à effet de serre sur son territoire dans une démarche pragmatique, inédite, exemplaire et collective, grâce à des indicateurs concrets et accessibles en open data. Pour 2021, l’objectif fixé par Issy -les-Moulineaux est un abaissement de 3,5% de ses émissions de CO2. Ce qui pas une mince affaire.
En associant sa stratégie de lutte contre le changement climatique à la notion de « budget », la Municipalité veut marquer une volonté politique forte, le vote du budget financier étant l’acte politique le plus important pour un conseil municipal en ayant conscience que, pour atteindre les objectifs fixés, elle doit aussi s’appuyer sur tous les acteurs publics et privés : les services municipaux eux-mêmes ne représentent que 3% des émissions de gaz à effet de serre.
Avec les transports et la gestion des déchets, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est l’un des premiers concernés. Issy affiche déjà un bilan prometteur, avec une réduction de -26% du niveau d’émissions de gaz à effet de serre liées au secteur résidentiel depuis 2005.
L’objectif est d’amplifier cette dynamique en impliquant tous les acteurs. C’est ainsi l’une des missions assignées au Fonds de dotation « Issy, Agir pour le climat », qui a été créé fin 2020. Il ambitionne de susciter des projets d’intérêt local pour lutter activement contre le changement climatique.
Le budget climat est aussi un moyen de montrer où les émissions peuvent être réduites et qui est responsable pour engager les réductions. Pour la collectivité, « ces efforts permettront de faire d’Issy-les-Moulineaux une ville encore meilleure et plus moderne à vivre ».
Pour ce premier budget la ville d’Issy, décline son plan d’action en cinq parties
Pour la collectivité francilienne, la lutte contre le changement climatique est l’affaire de tous. Son plan d’action va passer par un élargissement, dès le début du mois de juin prochain, de la Zone à Faible Émission (ZFE) aux Crit’Air 4 (véhicules Diesel de plus de quinze ans) ; la remise en action du réseau de bornes de recharges électriques ; l’accroissement du nombre de Vélib’ et adoption d’un plan vélo à l’échelle du territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) ; des incitations nationales et locales à la rénovation énergétique des bâtiments ; la modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme) renforçant les mesures en faveur du développement de la végétalisation et confortant le volet énergétique et bien d’autre allant dans le sens de ses objectifs.
Conscient que la prise de conscience s’affirme auprès des populations urbaines, « l’adoption de ce budget climat est une véritable avancée en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre », pour André Santini, lequel veut faire de sa ville, très urbanisée un exemple en matière de résilience par rapport aux canicules de plus en plus fréquentes. La ville va donc poursuivre son plan vert avec les désimpermabilisation de certaines zones et la plantation de plusieurs milliers d’arbres permettant de constituer les îlots de fraicheur dont les habitants et notamment les plus vulnérables ont besoin.
En parallèle la ville travaille sur l’optimisation de ses bâtiments, avec la création d’un reseau de froid urbain et d’un réseau thermique (chaud-froid) en cœur de ville, auxquels s’ajoutent l’amplification des mobilités douces et décarbonées (utilisation de l’hydrogène, bornes de recharge électriques, renforcement du réseau de pistes cyclables.
« Chacun doit faire sa part et notre ville se doit d’être exemplaire pour tendre vers le zéro émissions, nettes de carbone d’ici 2050 en entrainant l’ensemble des acteurs locaux vers la sobriété carbone », conclut la collectivité. Et si, Issy-les-Moulineaux peut le faire, de nombreuses villes en France et dans le monde pourraient suivre ce geste politique fort qui consiste à consacrer une partie du budget de la collectivité à la préservation de la planète.
L’objectif de cette cité, située aux portes de Paris, par laquelle transitent tous les véhicules qui se rendent dans la capitale, l’objectif est de taille. Il consiste à mesurer, chaque année, les réductions de gaz à effet de serre sur son territoire dans une démarche pragmatique, inédite, exemplaire et collective, grâce à des indicateurs concrets et accessibles en open data. Pour 2021, l’objectif fixé par Issy -les-Moulineaux est un abaissement de 3,5% de ses émissions de CO2. Ce qui pas une mince affaire.
En associant sa stratégie de lutte contre le changement climatique à la notion de « budget », la Municipalité veut marquer une volonté politique forte, le vote du budget financier étant l’acte politique le plus important pour un conseil municipal en ayant conscience que, pour atteindre les objectifs fixés, elle doit aussi s’appuyer sur tous les acteurs publics et privés : les services municipaux eux-mêmes ne représentent que 3% des émissions de gaz à effet de serre.
Avec les transports et la gestion des déchets, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est l’un des premiers concernés. Issy affiche déjà un bilan prometteur, avec une réduction de -26% du niveau d’émissions de gaz à effet de serre liées au secteur résidentiel depuis 2005.
L’objectif est d’amplifier cette dynamique en impliquant tous les acteurs. C’est ainsi l’une des missions assignées au Fonds de dotation « Issy, Agir pour le climat », qui a été créé fin 2020. Il ambitionne de susciter des projets d’intérêt local pour lutter activement contre le changement climatique.
Le budget climat est aussi un moyen de montrer où les émissions peuvent être réduites et qui est responsable pour engager les réductions. Pour la collectivité, « ces efforts permettront de faire d’Issy-les-Moulineaux une ville encore meilleure et plus moderne à vivre ».
Pour ce premier budget la ville d’Issy, décline son plan d’action en cinq parties
- 1. Fixer des objectifs : respecter l’Accord de Paris et devenir une ville à émission quasi nulle d’ici 2050 au plus tard ;
- 2. Calculer un plafond réaliste de réduction des émissions pour l’exercice budgétaire à venir (4 600 tonnes d’équivalent CO2 pour 2021 par exemple) ;
- 3. Réduire en identifiant les mesures et instruments permettant d’y parvenir, à tous les niveaux (national, régional, local) ;
- 4. Surveiller en développant un « tableau de bord climatique » avec des indicateurs qui seront régulièrement actualisés ;
- 5. Expliquer en communiquant sur les avantages pour la qualité de vie des habitants
« l’adoption de ce budget climat est une véritable avancée en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre »
Pour la collectivité francilienne, la lutte contre le changement climatique est l’affaire de tous. Son plan d’action va passer par un élargissement, dès le début du mois de juin prochain, de la Zone à Faible Émission (ZFE) aux Crit’Air 4 (véhicules Diesel de plus de quinze ans) ; la remise en action du réseau de bornes de recharges électriques ; l’accroissement du nombre de Vélib’ et adoption d’un plan vélo à l’échelle du territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) ; des incitations nationales et locales à la rénovation énergétique des bâtiments ; la modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme) renforçant les mesures en faveur du développement de la végétalisation et confortant le volet énergétique et bien d’autre allant dans le sens de ses objectifs.
Conscient que la prise de conscience s’affirme auprès des populations urbaines, « l’adoption de ce budget climat est une véritable avancée en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre », pour André Santini, lequel veut faire de sa ville, très urbanisée un exemple en matière de résilience par rapport aux canicules de plus en plus fréquentes. La ville va donc poursuivre son plan vert avec les désimpermabilisation de certaines zones et la plantation de plusieurs milliers d’arbres permettant de constituer les îlots de fraicheur dont les habitants et notamment les plus vulnérables ont besoin.
En parallèle la ville travaille sur l’optimisation de ses bâtiments, avec la création d’un reseau de froid urbain et d’un réseau thermique (chaud-froid) en cœur de ville, auxquels s’ajoutent l’amplification des mobilités douces et décarbonées (utilisation de l’hydrogène, bornes de recharge électriques, renforcement du réseau de pistes cyclables.
« Chacun doit faire sa part et notre ville se doit d’être exemplaire pour tendre vers le zéro émissions, nettes de carbone d’ici 2050 en entrainant l’ensemble des acteurs locaux vers la sobriété carbone », conclut la collectivité. Et si, Issy-les-Moulineaux peut le faire, de nombreuses villes en France et dans le monde pourraient suivre ce geste politique fort qui consiste à consacrer une partie du budget de la collectivité à la préservation de la planète.