Les nouvelles technologies et notamment les objets connectés qui permettent d’améliorer le quotidien des usagers ne sont pas réservés aux USA, Asie et Europe. La preuve, la capitale sibérienne d’Irkoutsk teste actuellement un système de paiement sans contact (NFC) dans ses transports en commun.
Selon un étudiant en programmation, auteur d’un billet sur son blog, depuis le 5 avril, 16 véhicules de la ville d’Irkoutsk ont été équipés de bornes spéciales sur lesquelles il suffit de poser son smartphone pour payer son voyage. 12 lignes de bus ainsi que deux tramway et trolleybus sont désormais équipés par ce nouveau dispositif lancé conjointement par la Sberbank (caisse d'épargne russe) et le système de paiement MasterCard. Les véhicules dotés de ce dispositif sont reconnaissables grâce à une signalétique spécifique, permettant d’avertir les usagers.
Si le principe est relativement bien expliqué il permet aussi un paiement avec les cartes habituelles, car le paiement sans contact peine à s’installer en Russie, pays pourtant bien équipé en téléphonie mobile et internet. La Russie se situe au 5e rang mondial pour le taux de pénétration du téléphone mobile. Les Russes consacrent en moyenne 12,8 heures par mois aux réseaux sociaux. C’est même le chiffre le plus élevé au monde. Ils disposent également de leur propre portail et moteur de recherche internet, Yandex, utilisé à plus de 60% par les Russophones, devant Google (27%).
Si les Russes sont plutôt bien équipés, notamment dans les grandes villes, plus de la moitié n'ont jamais utilisé de moyen de paiement autre que le liquide, et 90% paient de cette manière au quotidien, selon les statistiques de la National Agency for Financial Studies. Par ailleurs, les terminaux qui permettent le paiement sans contact n'en sont qu'à leurs débuts dans le pays.
Dans le cas des transports en commun d’ Irkoutsk les paiements s’effectuent hors ligne, le terminal envoyant les informations lorsque les bus circulent dans une zone couverte par des bornes WiFi. Ce qui introduit quelques doutes chez les utilisateurs, à cela s’ajoute le fait que les utilisateurs n’ont pas besoin d’entrer leur code PIN pour effectuer les transactions, selon le principe des paiements NFC. Ce qui accroit leur manque de confiance dans ce type de paiement.
La ville d’Irkoutsk avait déjà tenté, il y a deux ans, d’installer des terminaux à cartes rechargeables sur internet. Mais l’expérience s’est soldée par un échec rapporte l’auteur du billet sur le paiement sans contact. Ce dernier émet donc quelques doutes sur la pérennité de ce système de paiement. « Espérons que ce système ne va pas mourir comme le précédent, et qu’il sera mis au point », conclut-il sur son billet, son premier essai n’étant pas concluant, malgré ce qu’annonce la presse locale.
Selon un étudiant en programmation, auteur d’un billet sur son blog, depuis le 5 avril, 16 véhicules de la ville d’Irkoutsk ont été équipés de bornes spéciales sur lesquelles il suffit de poser son smartphone pour payer son voyage. 12 lignes de bus ainsi que deux tramway et trolleybus sont désormais équipés par ce nouveau dispositif lancé conjointement par la Sberbank (caisse d'épargne russe) et le système de paiement MasterCard. Les véhicules dotés de ce dispositif sont reconnaissables grâce à une signalétique spécifique, permettant d’avertir les usagers.
Si le principe est relativement bien expliqué il permet aussi un paiement avec les cartes habituelles, car le paiement sans contact peine à s’installer en Russie, pays pourtant bien équipé en téléphonie mobile et internet. La Russie se situe au 5e rang mondial pour le taux de pénétration du téléphone mobile. Les Russes consacrent en moyenne 12,8 heures par mois aux réseaux sociaux. C’est même le chiffre le plus élevé au monde. Ils disposent également de leur propre portail et moteur de recherche internet, Yandex, utilisé à plus de 60% par les Russophones, devant Google (27%).
Si les Russes sont plutôt bien équipés, notamment dans les grandes villes, plus de la moitié n'ont jamais utilisé de moyen de paiement autre que le liquide, et 90% paient de cette manière au quotidien, selon les statistiques de la National Agency for Financial Studies. Par ailleurs, les terminaux qui permettent le paiement sans contact n'en sont qu'à leurs débuts dans le pays.
Dans le cas des transports en commun d’ Irkoutsk les paiements s’effectuent hors ligne, le terminal envoyant les informations lorsque les bus circulent dans une zone couverte par des bornes WiFi. Ce qui introduit quelques doutes chez les utilisateurs, à cela s’ajoute le fait que les utilisateurs n’ont pas besoin d’entrer leur code PIN pour effectuer les transactions, selon le principe des paiements NFC. Ce qui accroit leur manque de confiance dans ce type de paiement.
La ville d’Irkoutsk avait déjà tenté, il y a deux ans, d’installer des terminaux à cartes rechargeables sur internet. Mais l’expérience s’est soldée par un échec rapporte l’auteur du billet sur le paiement sans contact. Ce dernier émet donc quelques doutes sur la pérennité de ce système de paiement. « Espérons que ce système ne va pas mourir comme le précédent, et qu’il sera mis au point », conclut-il sur son billet, son premier essai n’étant pas concluant, malgré ce qu’annonce la presse locale.