Ce n’est plus un secret, la crise sanitaire qui impacte aujourd’hui les territoires oblige à se reconstruire autour d’un même enjeu : la transition écologique. Derrière les 100 milliards d’euros du plan de relance, l’enjeu climatique demeure une réalité. « Les infrastructures ne sont pas épargnées et ce d’autant plus qu’elles sont déjà vieillissantes », affirme le Cerama en présentant sa dernière publication, dans la catégorie « Le P’tit essentiel », sur la nécessité des collectivités de s’adapter au changement climatique. Pour éviter de le subir avec tous les désordres environnementaux que l’on connait.
Mais nous sommes loin du compte, si le 18 juillet dernier, le Sénat a voté un amendement du gouvernement ouvrant 250 millions d’euros de crédits supplémentaires pour l’agence de financement des infrastructures de transports de France (AFIT), l’inquiétude sur l’état des routes et des ponts se fait grandissante. Et mise à part les autoroutes concédées à des entreprises privées, à prix fort pour les usagers, le réseau routier secondaire est à certains endroits, en piteux état. D'autant que les collectivités territoriales doivent faire face à des difficultés budgétaires pour les entretenir correctement.
« S’adapter dès aujourd’hui permet d’optimiser les investissements en anticipant le vieillissement accéléré des infrastructures et la hausse des dégradations. Par ailleurs, limiter les impacts sur les déplacements permet également de garantir l’accès aux sites indispensables à la vie sociale et économique des territoires », explique Marie COLIN, Responsable de projet résilience des infrastructures au Cerema.
Mais ce changement souhaité par l’Etat, dans le cadre d’un vaste plan de relance, n’est pas abordable au même niveau par tous les élus, en fonction de leur sensibilité politique, certains étant un peu laxistes sur le sujet et d’autres au contraire trop excessifs. Il convient de trouver le juste milieu afin de faire bon usage des aides accordées par l’Etat en la matière. Et en cela, le guide du Cerama peut se révéler très utile, car son objectif est bien de sensibiliser et accompagner les collectivités au changement climatique.
En effet, comme le rapporte l’Etablissement Public, adapter les réseaux aux aléas d’aujourd’hui, c’est anticiper les crises et permettre aux usages de pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions, le plus rapidement possible. D’autant que les réseaux de transports sont de plus en plus vulnérables face aux accidents climatiques qui font la Une des journaux régulièrement. Et, inutile de se voiler la face, ça ne devrait pas s’arranger, les experts sont unanimes sur le sujet et ceci malgré les efforts permettant de limiter les effets des gaz à effet de serre, principal vecteur de la modification du climat.
Alors, « faut-il plutôt renforcer et protéger un axe vulnérable face à des événements extrêmes pouvant devenir plus fréquents, ou prévenir les usagers et prévoir des itinéraires de contournement », questionne le Cerema dans son guide ? « Est-il préférable de renforcer une infrastructure pouvant à l’avenir être impactée par des aléas plus graves que par le passé, ou doit-on suivre l’évolution de ses dégradations et la renforcer dans quelques années seulement ? »
Le Cerema qui a développé une méthodologie spécifique pour accompagner les gestionnaires dans la définition et la mise en place de leurs stratégies d’adaptation hiérarchisées impactant les budgets d’entretien et d’investissement, la qualité de service, les déplacements, la sécurité des usagers et plus globalement, la santé économique des territoires, s’est appuyé sur des expériences réussies. C’est le cas du réseau routier de la DIR (Directions des Infrastructures Routières) Méditerranée et le Grand Port Maritime de Bordeaux.
Mais nous sommes loin du compte, si le 18 juillet dernier, le Sénat a voté un amendement du gouvernement ouvrant 250 millions d’euros de crédits supplémentaires pour l’agence de financement des infrastructures de transports de France (AFIT), l’inquiétude sur l’état des routes et des ponts se fait grandissante. Et mise à part les autoroutes concédées à des entreprises privées, à prix fort pour les usagers, le réseau routier secondaire est à certains endroits, en piteux état. D'autant que les collectivités territoriales doivent faire face à des difficultés budgétaires pour les entretenir correctement.
« S’adapter dès aujourd’hui permet d’optimiser les investissements en anticipant le vieillissement accéléré des infrastructures et la hausse des dégradations. Par ailleurs, limiter les impacts sur les déplacements permet également de garantir l’accès aux sites indispensables à la vie sociale et économique des territoires », explique Marie COLIN, Responsable de projet résilience des infrastructures au Cerema.
Mais ce changement souhaité par l’Etat, dans le cadre d’un vaste plan de relance, n’est pas abordable au même niveau par tous les élus, en fonction de leur sensibilité politique, certains étant un peu laxistes sur le sujet et d’autres au contraire trop excessifs. Il convient de trouver le juste milieu afin de faire bon usage des aides accordées par l’Etat en la matière. Et en cela, le guide du Cerama peut se révéler très utile, car son objectif est bien de sensibiliser et accompagner les collectivités au changement climatique.
En effet, comme le rapporte l’Etablissement Public, adapter les réseaux aux aléas d’aujourd’hui, c’est anticiper les crises et permettre aux usages de pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions, le plus rapidement possible. D’autant que les réseaux de transports sont de plus en plus vulnérables face aux accidents climatiques qui font la Une des journaux régulièrement. Et, inutile de se voiler la face, ça ne devrait pas s’arranger, les experts sont unanimes sur le sujet et ceci malgré les efforts permettant de limiter les effets des gaz à effet de serre, principal vecteur de la modification du climat.
Alors, « faut-il plutôt renforcer et protéger un axe vulnérable face à des événements extrêmes pouvant devenir plus fréquents, ou prévenir les usagers et prévoir des itinéraires de contournement », questionne le Cerema dans son guide ? « Est-il préférable de renforcer une infrastructure pouvant à l’avenir être impactée par des aléas plus graves que par le passé, ou doit-on suivre l’évolution de ses dégradations et la renforcer dans quelques années seulement ? »
Le Cerema qui a développé une méthodologie spécifique pour accompagner les gestionnaires dans la définition et la mise en place de leurs stratégies d’adaptation hiérarchisées impactant les budgets d’entretien et d’investissement, la qualité de service, les déplacements, la sécurité des usagers et plus globalement, la santé économique des territoires, s’est appuyé sur des expériences réussies. C’est le cas du réseau routier de la DIR (Directions des Infrastructures Routières) Méditerranée et le Grand Port Maritime de Bordeaux.
Réseau Routier national de Méditerranée
Avec l’appui du cabinet Carbone 4, le Cerema a mis au point et testé une méthode sur le réseau de la DIR Méditerranée pour améliorer sa résilience au changement climatique. Les 750 km du réseau ont été examinés afin de déterminer l’exposition aux événements climatiques, qu’ils soient actuels ou futurs, la vulnérabilité des différentes parties et des fonctionnalités du réseau. Des cartes de risques ont ensuite été réalisées pour croiser les enjeux en fonction de différents aléas climatiques. Plusieurs scénarios de changement climatique peuvent ainsi être évalués. La méthode a également été mise en œuvre sur le réseau de transport urbain de Marseille. Pour en savoir plus, cliquez ICI
Grand port maritime de Bordeaux
Le Grand Port Maritime de Bordeaux a sollicité le Cerema pour analyser et prioriser les risques encourus par les 7 terminaux aux activités variées (tourisme, transit de marchandises...) et les nombreuses infrastructures (ouvrages maritimes, équipements portuaires, bâtiments, dépendances vertes...) face au changement climatique. Cette étude a été complétée par l’analyse des principaux impacts économiques et financiers attendus avec les phénomènes prévisibles : augmentation potentielle des inondations, hausse du niveau de la mer, évolutions des étiages...et notamment la recherche de solutions d’adaptation. Pour en savoir plus, cliquez ICI