Aujourd'hui, force est de constater que le véritable enjeu de la transformation urbaine réside bien dans l’acceptation et la prise de conscience par le citoyen. Si la Smart City, telle qu'on la perçois aujourd'hui, reste sous l'emprise de la technique, de l’innovation et de la rationalisation, elle aura peu de chance de séduire nos concitoyens si ces derniers ne sont pas impliqués. Le constat est donc sans appel, la ville intelligente doit se faire avec les citoyens, qu'ils résident, achètent ou travaillent sur son territoire.
Le citoyen devra donc devenir un « consomm'acteur » responsable, prescripteur, y compris dans les changements urbains. Il devra être sensible à l’empreinte environnementale et au développement durable. Cette prise de conscience collective et écologique devra se situer au cœur de la « cité ». Ce territoire que les urbanistes définissent désormais par l’anglicisme « Smart City » et qu'ils traduisent par Ville Intelligente, doit justement faire appel à l'intelligence de tous les citoyens usagers de la ville qu'ils soient gestionnaires de la collectivité ou simples citoyens usagers. Tous devront avoir un objectif : « faire converger numérique et social afin de conduire à la reconstruction d'une ville qui correspond aux usages que chacun est en droit d'attendre pour vivre, travailler, se détendre,...
Mais pour aller plus loin dans la réflexion qu'est-il raisonnable d'entendre par ville intelligente ? En préambule, la ville intelligente devra être capable d'anticiper les besoins de ses habitants (personnes physiques et morales) afin d'y répondre de la manière la plus pertinente possible. Et à mon sens, pour être vraiment qualifiée d'intelligente la ville devra tendre vers cinq objectifs :
Cette ville « nouvelle » devra donc oublier, tant faire se peut, le mode de fonctionnement vertical (en silo), pour préférer le mode « réseau » qui peut ainsi toucher plus facilement tous les domaines : les infrastructures, les systèmes d’information, les télécommunications, les transports, l’énergie, les entreprises, les relations humaines, les habitations, la santé, l’éducation, les loisirs ou encore la sécurité.
Le citoyen devra donc devenir un « consomm'acteur » responsable, prescripteur, y compris dans les changements urbains. Il devra être sensible à l’empreinte environnementale et au développement durable. Cette prise de conscience collective et écologique devra se situer au cœur de la « cité ». Ce territoire que les urbanistes définissent désormais par l’anglicisme « Smart City » et qu'ils traduisent par Ville Intelligente, doit justement faire appel à l'intelligence de tous les citoyens usagers de la ville qu'ils soient gestionnaires de la collectivité ou simples citoyens usagers. Tous devront avoir un objectif : « faire converger numérique et social afin de conduire à la reconstruction d'une ville qui correspond aux usages que chacun est en droit d'attendre pour vivre, travailler, se détendre,...
Mais pour aller plus loin dans la réflexion qu'est-il raisonnable d'entendre par ville intelligente ? En préambule, la ville intelligente devra être capable d'anticiper les besoins de ses habitants (personnes physiques et morales) afin d'y répondre de la manière la plus pertinente possible. Et à mon sens, pour être vraiment qualifiée d'intelligente la ville devra tendre vers cinq objectifs :
- La durabilité : prise en compte des enjeux environnementaux et énergétiques.
- L’efficacité : la gestion des ressources, des finances et de l’économie.
- La collaboration : le bon fonctionnement des réseaux entre tous les acteurs (collectivités, citoyens et entreprises), la participation des acteurs à la vie du territoire.
- L’attractivité : la bonne gestion des territoires et des infrastructures
- L’intégration des nouvelles technologies : l’information et la communication, la robotique, les systèmes de transports intelligents.
Cette ville « nouvelle » devra donc oublier, tant faire se peut, le mode de fonctionnement vertical (en silo), pour préférer le mode « réseau » qui peut ainsi toucher plus facilement tous les domaines : les infrastructures, les systèmes d’information, les télécommunications, les transports, l’énergie, les entreprises, les relations humaines, les habitations, la santé, l’éducation, les loisirs ou encore la sécurité.
La France n'est pas en marge de cette nécessaire transformation.
Mais pour atteindre ce but, le numérique et l’innovation ne suffiront pas. Il sera nécessaire d'en appeler à la logique participative et à l’effort collectif pour tendre vers un territoire résolument plus en phase avec son époque et l'évolution de la société, dans l’objectif de satisfaire la demande des citoyens. Et au cœur de cette co-construction à trois : collectivités territoriales, entreprises, et citoyens-usagers, la ville pourra se développer de manière durable. C'est cette symbiose qui conduira inexorablement a l’éclosion de vraies Smart Cities.
Dans le monde, quelques villes en ont pris le chemin. C'est le cas de Wuxi en Chine, Londres ou Stockholm avec leurs péages à tarif variables en fonction des heures de pointe ou creuses pour diminuer le trafic et la pollution. Singapour avec ses 450 caméras (système de télégestion permettant le contrôle à distance) assurant la sécurité des habitants, avec des capteurs intégrés à tous les bâtiments publics pour prévenir les autorités en cas de séisme, gérer la pollution et les risques d’accident, les problèmes de comportements humains, etc…. Sans oublier le Portugal qui a produit plus d’énergie renouvelable qu’il n’en a utilisé et le Canada qui s'est lancé dans un appel à projet national en faveur des villes qui s'investissent dans des projets d'intelligence collective.
La France n'est pas en marge de cette nécessaire transformation. Des élus locaux tentent de rendre leur territoire plus intelligent et plus attractif en adoptant les bons réflexes en la matière. C'est le cas François Rebsamen, Maire et Président de Dijon Métropole, Johanna Rolland, Maire de Nantes, Michèle Lutz, Maire de Mulhouse, David Kimelfeld, Président de Lyon Métropole, François Bayrou, Maire de Pau, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, François Bouchard, Maire de Roissy-en-Brie, Stéphane Raffali, Maire de Ris-Orangis et vice-président du Grand Paris Sud, André Santini, Maire d'Issy-les-Moulineaux, sans oublier Françoise Bruneteaux, Vice présidente déléguée à l'économie numérique et aux nouvelles technologies en Région PACA … Tous ces projets sont soutenus par le Gouvernement et notamment Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au numérique, Jacques Mézard, le ministre de la cohésion des territoires ou encore, Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes.
Malgré cette tendance, qui s'accélèrent, les smart cities n’émergeront que si leur dimension sociale et citoyenne devient évidente pour tous les acteurs locaux. Mahatma Gandhi disait « Un humain n’est que le produit de ses pensées. Ce qu’il pense, il le devient ». De la même manière la transformation urbaine dépendra de la transformation et de la prise de conscience de chacun.
Dans le monde, quelques villes en ont pris le chemin. C'est le cas de Wuxi en Chine, Londres ou Stockholm avec leurs péages à tarif variables en fonction des heures de pointe ou creuses pour diminuer le trafic et la pollution. Singapour avec ses 450 caméras (système de télégestion permettant le contrôle à distance) assurant la sécurité des habitants, avec des capteurs intégrés à tous les bâtiments publics pour prévenir les autorités en cas de séisme, gérer la pollution et les risques d’accident, les problèmes de comportements humains, etc…. Sans oublier le Portugal qui a produit plus d’énergie renouvelable qu’il n’en a utilisé et le Canada qui s'est lancé dans un appel à projet national en faveur des villes qui s'investissent dans des projets d'intelligence collective.
La France n'est pas en marge de cette nécessaire transformation. Des élus locaux tentent de rendre leur territoire plus intelligent et plus attractif en adoptant les bons réflexes en la matière. C'est le cas François Rebsamen, Maire et Président de Dijon Métropole, Johanna Rolland, Maire de Nantes, Michèle Lutz, Maire de Mulhouse, David Kimelfeld, Président de Lyon Métropole, François Bayrou, Maire de Pau, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, François Bouchard, Maire de Roissy-en-Brie, Stéphane Raffali, Maire de Ris-Orangis et vice-président du Grand Paris Sud, André Santini, Maire d'Issy-les-Moulineaux, sans oublier Françoise Bruneteaux, Vice présidente déléguée à l'économie numérique et aux nouvelles technologies en Région PACA … Tous ces projets sont soutenus par le Gouvernement et notamment Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au numérique, Jacques Mézard, le ministre de la cohésion des territoires ou encore, Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes.
Malgré cette tendance, qui s'accélèrent, les smart cities n’émergeront que si leur dimension sociale et citoyenne devient évidente pour tous les acteurs locaux. Mahatma Gandhi disait « Un humain n’est que le produit de ses pensées. Ce qu’il pense, il le devient ». De la même manière la transformation urbaine dépendra de la transformation et de la prise de conscience de chacun.