En France, la désertification des centres-villes est de plus en plus visible, en particulier dans les villes de moins de 100 000 habitants. Mais les plus grandes n’y échappent pas d’autant que ces dernières ont laissé s’installer des grandes surfaces en périphérie, ce qui accentue le phénomène. Dans certaines villes, les commerces de proximité et de première nécessité ont totalement disparu, laissant la place à un nombre surdimensionné d’agences immobilières, d’agences bancaires et autres opticiens. Restent au milieu des vitrines vides et mal entretenues qui se dégradent au fil des mois. Pas très encourageant pour les habitants des centres-villes et ceux qui envisagent dans installer. Cette désertification commerciale nuit au dynamisme des villes
La ville de Saint-Etienne (42) n’échappe au constat qui touche la plupart des villes françaises, petites et grandes : la fermeture et l’abandon de surfaces commerciales. Des vitrines vides et délabrées, qui pénalisent les commerces voisins et font perdre de l’attractivité aux villes concernées. Au bout d’un travail d’une année de recherche des propriétaires et de collecte d’information, la ville de Saint Etienne qui compte 175 792 habitants en 2021, a recensé 300 locaux commerciaux vacants.
Si la ville de Saint-Etienne estime qu’elle a retrouvé des dernières années, une attractivité et un dynamisme qui se sont traduits par un solde positif d’ouverture dans la ville intra-muros, du fait d’une mise à disposition de commerces adaptés aux besoins, reste les plus vétustes, libres depuis plus de 10 ans et qui ne correspondent plus aux standards commerciaux d’aujourd’hui.
La Ville de Saint-Etienne a analysé la situation et constate que ces boutiques abandonnées font l’objet d’une situation peu favorable aux flux des piétons, à laquelle s’ajoute des surfaces souvent trop exiguës pour installer un commerce susceptible de générer un chiffre d’affaires acceptable. Reste les changements de mode de consommation qui poussent les clients à se tourner vers les grandes surfaces, souvent équipées de galeries commerciales avec des échoppes plus adaptées. Toutefois, avec quelques aménagements, ces boutiques peuvent constituer de véritables opportunités pour de nouveaux commerçants.
La ville de Saint-Etienne (42) n’échappe au constat qui touche la plupart des villes françaises, petites et grandes : la fermeture et l’abandon de surfaces commerciales. Des vitrines vides et délabrées, qui pénalisent les commerces voisins et font perdre de l’attractivité aux villes concernées. Au bout d’un travail d’une année de recherche des propriétaires et de collecte d’information, la ville de Saint Etienne qui compte 175 792 habitants en 2021, a recensé 300 locaux commerciaux vacants.
Si la ville de Saint-Etienne estime qu’elle a retrouvé des dernières années, une attractivité et un dynamisme qui se sont traduits par un solde positif d’ouverture dans la ville intra-muros, du fait d’une mise à disposition de commerces adaptés aux besoins, reste les plus vétustes, libres depuis plus de 10 ans et qui ne correspondent plus aux standards commerciaux d’aujourd’hui.
La Ville de Saint-Etienne a analysé la situation et constate que ces boutiques abandonnées font l’objet d’une situation peu favorable aux flux des piétons, à laquelle s’ajoute des surfaces souvent trop exiguës pour installer un commerce susceptible de générer un chiffre d’affaires acceptable. Reste les changements de mode de consommation qui poussent les clients à se tourner vers les grandes surfaces, souvent équipées de galeries commerciales avec des échoppes plus adaptées. Toutefois, avec quelques aménagements, ces boutiques peuvent constituer de véritables opportunités pour de nouveaux commerçants.
Soutenir les propriétaires des locaux commerciaux
Pour endiguer le phénomène, la Ville de Saint-Étienne a décidé de soutenir les propriétaires des locaux commerciaux vacants, en proposant un plan volontariste de reconquête des rez-de-chaussée vacants. Une enquête de terrain a été menée auprès des propriétaires à l’aide d’un questionnaire pour construire un plan d’actions. L’objectif est de généraliser la protection des rez-de-chaussée à toutes les rues commerçantes ou mixtes, avec une première étape dès la modification du PLU1 en 2022.
« Le problème des rez-de-chaussée vacants est un problème dont nous nous sommes saisis depuis plus d’un an. La ville propose d’assurer un réel suivi pour réhabiliter ces commerces. Cette dynamique se poursuit puisque le nombre de commerces de la ville a augmenté entre 2020 et 2022, on en compte 449 aujourd’hui », explique Jean-Pierre BERGER, premier adjoint au maire, chargé de l’urbanisme.
Pour cela, la Ville a décidé d’agir en améliorant la qualité de l’habitat dans le centre-ville et en rendant notamment obligatoire les espaces de stockage des déchets dans les bâtiments ; en conseillant et en accompagnant les porteurs de projet, la municipalité jouant alors un rôle de médiation entre porteurs de projet et propriétaires ; en aidant financièrement les porteurs de projet avec une aide qui peut aller jusqu’à 30 % du montant des chantiers de rénovation dans une limite de 45 000 euros ; enfin, en proposant un plan d’acquisition lorsqu’il est possible de fusionner deux cellules ou lorsqu’il faut effectuer des travaux lourds excédant les capacités du propriétaire.
Très motivée dans son projet de reconquête, la municipalité envisage d’actionner un volet répressif, en cas de blocage, en sanctionnant les propriétaires inactifs dans la mise en location de leur local. Une une taxe de 10 % de la valeur locative du commerce la première année serait alors appliquée, laquelle pourra passer à 15 % et 20 % les années suivantes. De quoi motiver les propriétaires des locaux vacants qui ne veulent pas supporter les travaux de rénovation et de mise en valeur de leur bien.
« Le problème des rez-de-chaussée vacants est un problème dont nous nous sommes saisis depuis plus d’un an. La ville propose d’assurer un réel suivi pour réhabiliter ces commerces. Cette dynamique se poursuit puisque le nombre de commerces de la ville a augmenté entre 2020 et 2022, on en compte 449 aujourd’hui », explique Jean-Pierre BERGER, premier adjoint au maire, chargé de l’urbanisme.
Pour cela, la Ville a décidé d’agir en améliorant la qualité de l’habitat dans le centre-ville et en rendant notamment obligatoire les espaces de stockage des déchets dans les bâtiments ; en conseillant et en accompagnant les porteurs de projet, la municipalité jouant alors un rôle de médiation entre porteurs de projet et propriétaires ; en aidant financièrement les porteurs de projet avec une aide qui peut aller jusqu’à 30 % du montant des chantiers de rénovation dans une limite de 45 000 euros ; enfin, en proposant un plan d’acquisition lorsqu’il est possible de fusionner deux cellules ou lorsqu’il faut effectuer des travaux lourds excédant les capacités du propriétaire.
Très motivée dans son projet de reconquête, la municipalité envisage d’actionner un volet répressif, en cas de blocage, en sanctionnant les propriétaires inactifs dans la mise en location de leur local. Une une taxe de 10 % de la valeur locative du commerce la première année serait alors appliquée, laquelle pourra passer à 15 % et 20 % les années suivantes. De quoi motiver les propriétaires des locaux vacants qui ne veulent pas supporter les travaux de rénovation et de mise en valeur de leur bien.
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A Roman-sur-Isère (Drome), face aux commerces qui ferment, l'association « BedInShop » réaménage les boutiques en appartement insolite. Les vitrines sont toutes décorées selon un thème choisi, les propriétaires retrouvent des revenus.
https://www.bedinshop.fr/
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