Tout commence par une citation du Mahatma Gandhi, à laquelle j'adhère : « Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre ». Une simple citation qui nous (me) permet de mieux comprendre qu’il est temps de mettre un terme à la dégradation de notre environnement, tant sur le point du climat, de la biodiversité, des ressources (eau, sol, air) que de notre santé et de notre cadre de vie.
En effet nous croyons, souvent à tort, que la défense de notre santé et de notre environnement ne nous concerne pas vraiment et que le geste que nous ferons, si tant est que nous sommes tentés de le faire, ne sera qu'une goutte d'eau dans un océan, lui-même en danger. Et pourtant nous, les citoyens, représentons une force capable d'agir sur la société consumériste que nos parents ont créée et dont nous poursuivons et amplifions le développement, de plus en plus néfaste.
Commençons par réduire drastiquement nos modes de consommation en adoptant, tant faire se peut, les circuits courts. Consommer ce que l’on produit localement, selon la saison me semble la solution la plus facile à mettre en œuvre. Même si parfois c’est un peu plus cher. C’est meilleur sur le plan gustatif pour ce qui concerne les produits alimentaires, et surtout pour la santé, et ça évite l’exploitation des populations à l’autre bout de la planète et des transports pas très écologiques. Adoptons un style de vie, plus économe en matière d'énergie, de déplacements, brefs, sans faire marche arrière, tentons de faire évoluer de manière plus saine, nos habitudes de vie.
Voici donc quelques gestes simples, responsables, écologiques, efficaces, qui peuvent se révéler plus économiques qu’il n’y parait. Des gestes qui permettront, si ce n’est déjà le cas, de contribuer au développement durable de notre société.
- Acheter des produits dont le label écologique certifié : NF environnement, Ecolabel, AB, Nature et Progrès, NaturePlus, Cosmétique Bio… Il en existe de nombreux dans différents domaines. Mais attention le modèle Bio qui applique une charte exempte de certains produits et des méthodes de production plus respectueuses de l'environnement, n’est pas toujours éthique sur le plan humain et vertueux en matière de transport. Le mieux étant de consommer local en achetant chez des producteurs identifiés.
- Revoir sa consommation alimentaire : privilégier les produits peu transformés et emballés dans des matériaux biodégradable. Prioriser les produits vendus en vrac ou à la coupe. Acheter au fur et à mesure en fonction de ses besoins pour éviter le gaspillage. Et plutôt que jeter des restes de repas, pratiquer l'art du « Fouzitout », pour en faire des plats savoureux.
- Trier les déchets : en France, nous jetons environ 460 kg de déchets par personne et par an. Nous pouvons réduire nos déchets en évitant au maximum les produits jetables (les lingettes de nettoyage en sont un exemple...) et en privilégiant les produits réutilisables. Il devient désormais impératif d’éliminer le plastique de notre quotidien (eau, lait…). Nous sommes de plus en plus nombreux à disposer d’un petit jardin, en bac ou des fleurs l’été, alors utiliser un composteur ou un lombricomposteur pour ceux qui manquent d’espace, est un moyen de ne pas jeter ses déchets de légumes. Ça permet de créer son engrais organique et de l’utiliser ensuite pour ses plantations, même petites. Attention le compostage passe par des méthodes précises qui permettent d’éviter les odeurs et obtenir un compost de qualité.
- Réparer ou faire réparer ses appareils électroniques, ou les emmener dans une « recyclerie » qui les reconditionnera afin qu’ils puissent profiter à des personnes moins aisées financièrement.
- Économiser l’eau : prendre une douche au lieu d’un bain, couper l’eau pendant qu’on se savonne ou lorsqu’on se brosse les dents, récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin et les fleurs, récupérer l'eau après avoir lavé les légumes, consommer l’eau du robinet en installant un système de filtration, sont des moyens d’économiser une ressource qui devient de plus en plus rare et de plus en plus couteuse.
- Réduire sa consommation d’électricité : ne pas laisser les appareils inutilisés allumés en permanence ou en veille, mais les arrêter totalement. Éteindre la lumière en quittant une pièce, des coupures automatiques par détecteur de présence, permettent facilement d’y remédier, tout en utilisant la lumière naturelle dès que possible. Utiliser des moyens de chauffage écologiques plutôt que le chauffage électrique, gros consommateur d’énergie. Et surtout faire bien isoler votre habitation, ce qui réduira d’autant les besoins en énergie pour se chauffer. Des aides existent aujourd’hui.
- Optimiser ses déplacements : Pour ceux qui le peuvent, et notamment en territoire urbain, la mobilité douce (vélos, marche à pied, …) est à privilégier mais aussi, le covoiturage ou les transports en commun. Les uns et les autres peuvent d’ailleurs se compléter. Limiter les déplacements en optant pour le travail à domicile (télétravail), quand cela est possible.
Enfin, refuser la publicité papier dans ses boites à lettre. D’autant qu’elle est souvent doublée par des envois par mail. Dans la nature, n’allumez pas de feu ou ne jetez pas vos mégots de cigarettes par la fenêtre. De nombreux incendies, très destructeurs sont liés à cette négligence. Pour conserver la biodiversité, ne prélevez pas d’espèces sauvages, même des insectes ou des petits animaux. Enfin ayez toujours un sac poubelles réutilisable à portée de main pour y jeter vos détritus, même ceux qui semblent dégradables (peau de fruits, coquille d’œufs…)
On constate chaque jour un peu plus, les effets du changement climatique, de l’acidification des océans, de la sécheresse et du manque d’eau potable, de la disparition des terres arables… Tous ces indicateurs nous montrent que nous sommes en train de dépasser les limites acceptables. Nous sommes aujourd’hui 7.4 milliards d’habitants sur notre planète et ce chiffre va augmenter. Comment allons-nous réussir à vivre ensemble ? Ces petits gestes à l’échelle d’un humain ne sauveront pas le monde, mais à l’échelle d’un pays certainement. Et, plus que notre modèle économique c’est surtout notre mode de vie qu’il va bien falloir revoir, en gérant nos ressources, et surtout notre propre pollution, sans transformer les pays plus pauvres en véritables poubelles comme c’est actuellement le cas. Des bombes à retardement qui finiront par exploser et dont nous paierons les conséquences. Alors, que nous soyons à la plage ou chez nous, il est encore temps de prendre conscience et d’agir.
En effet nous croyons, souvent à tort, que la défense de notre santé et de notre environnement ne nous concerne pas vraiment et que le geste que nous ferons, si tant est que nous sommes tentés de le faire, ne sera qu'une goutte d'eau dans un océan, lui-même en danger. Et pourtant nous, les citoyens, représentons une force capable d'agir sur la société consumériste que nos parents ont créée et dont nous poursuivons et amplifions le développement, de plus en plus néfaste.
Commençons par réduire drastiquement nos modes de consommation en adoptant, tant faire se peut, les circuits courts. Consommer ce que l’on produit localement, selon la saison me semble la solution la plus facile à mettre en œuvre. Même si parfois c’est un peu plus cher. C’est meilleur sur le plan gustatif pour ce qui concerne les produits alimentaires, et surtout pour la santé, et ça évite l’exploitation des populations à l’autre bout de la planète et des transports pas très écologiques. Adoptons un style de vie, plus économe en matière d'énergie, de déplacements, brefs, sans faire marche arrière, tentons de faire évoluer de manière plus saine, nos habitudes de vie.
Voici donc quelques gestes simples, responsables, écologiques, efficaces, qui peuvent se révéler plus économiques qu’il n’y parait. Des gestes qui permettront, si ce n’est déjà le cas, de contribuer au développement durable de notre société.
- Acheter des produits dont le label écologique certifié : NF environnement, Ecolabel, AB, Nature et Progrès, NaturePlus, Cosmétique Bio… Il en existe de nombreux dans différents domaines. Mais attention le modèle Bio qui applique une charte exempte de certains produits et des méthodes de production plus respectueuses de l'environnement, n’est pas toujours éthique sur le plan humain et vertueux en matière de transport. Le mieux étant de consommer local en achetant chez des producteurs identifiés.
- Revoir sa consommation alimentaire : privilégier les produits peu transformés et emballés dans des matériaux biodégradable. Prioriser les produits vendus en vrac ou à la coupe. Acheter au fur et à mesure en fonction de ses besoins pour éviter le gaspillage. Et plutôt que jeter des restes de repas, pratiquer l'art du « Fouzitout », pour en faire des plats savoureux.
- Trier les déchets : en France, nous jetons environ 460 kg de déchets par personne et par an. Nous pouvons réduire nos déchets en évitant au maximum les produits jetables (les lingettes de nettoyage en sont un exemple...) et en privilégiant les produits réutilisables. Il devient désormais impératif d’éliminer le plastique de notre quotidien (eau, lait…). Nous sommes de plus en plus nombreux à disposer d’un petit jardin, en bac ou des fleurs l’été, alors utiliser un composteur ou un lombricomposteur pour ceux qui manquent d’espace, est un moyen de ne pas jeter ses déchets de légumes. Ça permet de créer son engrais organique et de l’utiliser ensuite pour ses plantations, même petites. Attention le compostage passe par des méthodes précises qui permettent d’éviter les odeurs et obtenir un compost de qualité.
- Réparer ou faire réparer ses appareils électroniques, ou les emmener dans une « recyclerie » qui les reconditionnera afin qu’ils puissent profiter à des personnes moins aisées financièrement.
- Économiser l’eau : prendre une douche au lieu d’un bain, couper l’eau pendant qu’on se savonne ou lorsqu’on se brosse les dents, récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin et les fleurs, récupérer l'eau après avoir lavé les légumes, consommer l’eau du robinet en installant un système de filtration, sont des moyens d’économiser une ressource qui devient de plus en plus rare et de plus en plus couteuse.
- Réduire sa consommation d’électricité : ne pas laisser les appareils inutilisés allumés en permanence ou en veille, mais les arrêter totalement. Éteindre la lumière en quittant une pièce, des coupures automatiques par détecteur de présence, permettent facilement d’y remédier, tout en utilisant la lumière naturelle dès que possible. Utiliser des moyens de chauffage écologiques plutôt que le chauffage électrique, gros consommateur d’énergie. Et surtout faire bien isoler votre habitation, ce qui réduira d’autant les besoins en énergie pour se chauffer. Des aides existent aujourd’hui.
- Optimiser ses déplacements : Pour ceux qui le peuvent, et notamment en territoire urbain, la mobilité douce (vélos, marche à pied, …) est à privilégier mais aussi, le covoiturage ou les transports en commun. Les uns et les autres peuvent d’ailleurs se compléter. Limiter les déplacements en optant pour le travail à domicile (télétravail), quand cela est possible.
Enfin, refuser la publicité papier dans ses boites à lettre. D’autant qu’elle est souvent doublée par des envois par mail. Dans la nature, n’allumez pas de feu ou ne jetez pas vos mégots de cigarettes par la fenêtre. De nombreux incendies, très destructeurs sont liés à cette négligence. Pour conserver la biodiversité, ne prélevez pas d’espèces sauvages, même des insectes ou des petits animaux. Enfin ayez toujours un sac poubelles réutilisable à portée de main pour y jeter vos détritus, même ceux qui semblent dégradables (peau de fruits, coquille d’œufs…)
On constate chaque jour un peu plus, les effets du changement climatique, de l’acidification des océans, de la sécheresse et du manque d’eau potable, de la disparition des terres arables… Tous ces indicateurs nous montrent que nous sommes en train de dépasser les limites acceptables. Nous sommes aujourd’hui 7.4 milliards d’habitants sur notre planète et ce chiffre va augmenter. Comment allons-nous réussir à vivre ensemble ? Ces petits gestes à l’échelle d’un humain ne sauveront pas le monde, mais à l’échelle d’un pays certainement. Et, plus que notre modèle économique c’est surtout notre mode de vie qu’il va bien falloir revoir, en gérant nos ressources, et surtout notre propre pollution, sans transformer les pays plus pauvres en véritables poubelles comme c’est actuellement le cas. Des bombes à retardement qui finiront par exploser et dont nous paierons les conséquences. Alors, que nous soyons à la plage ou chez nous, il est encore temps de prendre conscience et d’agir.