Que se passe-t-il vraiment dans les caniveaux des villes ? Intitulée « Aquatic urban ecology at the scale of a capital: community structure and interactions in street gutters », une étude menée dans les caniveaux parisiens entre 2015 et 2017. Cette étude par une équipe de chercheurs du laboratoire de Biologie des organismes des écosystèmes aquatiques (MNHN/CNRS/IRD/UPMC/Université de Caen/Université des Antilles), sous la direction du Dr. Pascal Jean Lopez, chercheur au CNRS, en collaboration avec un chercheur du « Max Planck Institute » de Marburg (Allemagne).
Selon ses initiateurs, cette étude permet de révéler pour la première fois la grande diversité de micro-organismes abritée par les caniveaux parisiens, identifiant au total 6900 espèces différentes (micro-algues, champignons, éponges, mollusques, etc.), dont 4800 spécifiques de ce compartiment en comparaison aux sources d’eau non-potable. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le numéro d’octobre de « The ISME Journal », une revue scientifique internationale à comité de lecture qui couvre tous les domaines de l'écologie microbienne.
Les chercheurs se sont appuyés sur le Système d’Information géographique (SIG) de Géoconcept pour géolocaliser les échantillons d’eau non potable provenant de la Seine, du canal de l'Ourcq, des bouches de lavage et des caniveaux. Au total, une centaine d'échantillons ont été prélevés dans tous les arrondissements de Paris. Ces prélèvements ont ensuite été analysés pour déterminer les espèces de micro-organismes présentes.
« Nous sommes ravis d’avoir apporté notre expertise dans le cadre d’une étude scientifique qui observe les caniveaux de la capitale sous un angle nouveau » a déclaré Albert Da Silva Pires, Responsable des partenariats institutionnels chez Géoconcept. « La publication des résultats dans un journal scientifique de référence vient couronner deux années de travaux de recherche ».
La technologie employé par l’éditeur de SIG a également permis d’analyser l’environnement des prélèvements, associée à des données Open Street Map, des données socio-économiques de l’INSEE et des données open source relatives au tourisme. L’objectif était d’étudier la corrélation entre la présence de microorganismes dans les caniveaux et l’activité humaine en surface (tourisme, commerce, etc.).
Les chercheurs ont pu observer des variations entre les types de micro-organismes d'un site de prélèvement à l'autre, suggérant une origine liée aux activités humaines et/ou une adaptation urbaine de ces micro-organismes. Ces hypothèses devront cependant être confirmées par de prochaines études.
« La richesse des espèces observées dans les caniveaux parisiens ouvre la voie à une valorisation de la biodiversité en milieu urbain » ajoute le Dr. Pascal Jean Lopez, directeur de l’étude. « Il faudra sans doute mener des analyses approfondies sur le rôle écologique des micro-organismes, en particulier leur contribution à la dépollution. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’explorer ces pistes prometteuses pour les villes de demain. »
Avec cette vie microbienne aussi foisonnante au niveau de la chaussée, les scientifiques jugent cette découverte très prometteuse, car ils estiment que ces micro-organismes pourraient devenir de solides alliés de la maire de Paris, Anne Hidalgo, dans sa lutte contre la pollution. Le rôle écologique reste a déterminer, mais certains pensent que ces micro-organismes pourraient contribuer à la purification de l'eau, à la manière de petites stations d'épuration.
Selon ses initiateurs, cette étude permet de révéler pour la première fois la grande diversité de micro-organismes abritée par les caniveaux parisiens, identifiant au total 6900 espèces différentes (micro-algues, champignons, éponges, mollusques, etc.), dont 4800 spécifiques de ce compartiment en comparaison aux sources d’eau non-potable. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le numéro d’octobre de « The ISME Journal », une revue scientifique internationale à comité de lecture qui couvre tous les domaines de l'écologie microbienne.
Les chercheurs se sont appuyés sur le Système d’Information géographique (SIG) de Géoconcept pour géolocaliser les échantillons d’eau non potable provenant de la Seine, du canal de l'Ourcq, des bouches de lavage et des caniveaux. Au total, une centaine d'échantillons ont été prélevés dans tous les arrondissements de Paris. Ces prélèvements ont ensuite été analysés pour déterminer les espèces de micro-organismes présentes.
« La richesse des espèces observées dans les caniveaux parisiens ouvre la voie à une valorisation de la biodiversité en milieu urbain ».
« Nous sommes ravis d’avoir apporté notre expertise dans le cadre d’une étude scientifique qui observe les caniveaux de la capitale sous un angle nouveau » a déclaré Albert Da Silva Pires, Responsable des partenariats institutionnels chez Géoconcept. « La publication des résultats dans un journal scientifique de référence vient couronner deux années de travaux de recherche ».
La technologie employé par l’éditeur de SIG a également permis d’analyser l’environnement des prélèvements, associée à des données Open Street Map, des données socio-économiques de l’INSEE et des données open source relatives au tourisme. L’objectif était d’étudier la corrélation entre la présence de microorganismes dans les caniveaux et l’activité humaine en surface (tourisme, commerce, etc.).
Les chercheurs ont pu observer des variations entre les types de micro-organismes d'un site de prélèvement à l'autre, suggérant une origine liée aux activités humaines et/ou une adaptation urbaine de ces micro-organismes. Ces hypothèses devront cependant être confirmées par de prochaines études.
« La richesse des espèces observées dans les caniveaux parisiens ouvre la voie à une valorisation de la biodiversité en milieu urbain » ajoute le Dr. Pascal Jean Lopez, directeur de l’étude. « Il faudra sans doute mener des analyses approfondies sur le rôle écologique des micro-organismes, en particulier leur contribution à la dépollution. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’explorer ces pistes prometteuses pour les villes de demain. »
Avec cette vie microbienne aussi foisonnante au niveau de la chaussée, les scientifiques jugent cette découverte très prometteuse, car ils estiment que ces micro-organismes pourraient devenir de solides alliés de la maire de Paris, Anne Hidalgo, dans sa lutte contre la pollution. Le rôle écologique reste a déterminer, mais certains pensent que ces micro-organismes pourraient contribuer à la purification de l'eau, à la manière de petites stations d'épuration.