Un pont réservé aux vélos, plus nombreux que le nombre d'habitants et aux piétons. (Photo Adobe Stock)
Pour Copenhague, la plus grosse ville, mais aussi la capitale du Danemark, la véritable prise de conscience écologique a démarré en 2009, lorsqu’elle a accueilli la conférence climatique COP 15, devenue depuis COP 24. Pas trop difficile pour ce pays nordique de franchir le pas, les habitants étant par nature, respectueux de leur environnement, et bien avant cette date. Restait à convaincre, les quelques indécis et transformer toutes les petites actions en grands projets afin de faire de la ville un exemple mondial de ville neutre en carbone à partir de 2025.
Pour le Grand Copenhague, métropole de 1,2 millions d’habitants, le projet est très ambitieux mais pas si difficile à tenir tant la volonté politique et citoyenne est grande. Un projet tout à fait transposable dans bon nombre de métropoles européennes de la même taille.
Le premier point sur lequel la cité danoise se distingue ce sont ses 400 km de pistes cyclables qu’empruntent chaque jour plus d’un tiers de la population, malgré une météo pas toujours clémente. Mais la transition écologique de la métropole ne s’arrête pas au seul plan vélo. D’autres projets tels les poubelles et le mobilier connectés ainsi que l’ouverture des données publiques (open data) lui permettent d’atteindre ses objectifs.
Concernant les poubelles connectées, les gestionnaires de la cité danoise estiment qu’elles permettent de « collecter des données et de réaliser des économies ». Cela se concrétise par des tournées optimisées, les camions ne collectant les déchets que lorsque les conteneurs sont pleins. Parallèlement la ville teste un système d’éclairage public modulable qui fonctionne en fonction du trafic et de la présence des véhicules. Un moyen déjà utilisé dans de nombreuses villes et qui permet de réaliser de substantielles économies en termes d’énergie.
Estimant que « 25% des gaz à effet de serre proviennent des voitures d’automobilistes à la recherche d’une place », Copenhague, teste des capteurs permettant de mesurer la qualité de l’air pour indiquer les zones surchargées et donc à éviter momentanément. Mais aussi des capteurs de places qui permettent d’indiquer les emplacements disponibles.
L’un des maillons essentiels de la transition écologique vue par les danois, est celui du partage de données. La métropole, comme de plus en plus en Europe, met ses données à disposition d’entreprises des secteurs de la mobilité, de l’énergie ou de la gestion des déchets. Un partage efficace qui, en plus de créer des opportunités pour les entreprises, améliore la qualité de vie de l’ensemble de la ville.
Le point fort de cette ville du nord est surtout l’utilisation d’énergies propres et de mobilités douces. Désignée comme capitale européenne du vélo, devant les Pays-Bas, Copenhague qui possède 400 Km de voies exclusivement réservées aux vélos, a même fait construire une autoroute spécifique qui permet de relier la banlieue au centre-ville. Une voie complètement isolée des voies automobiles, avec, quand des croisements s’imposent des feux synchronisés sur le rythme des vélos et pas des voitures. Très inspirée par la ville espagnole de Pontevedra, la capitale danoise vise l’objectif ambitieux de ville sans voiture, estimant qu’en 2025, 75% des déplacements se feront à pied, à vélo, ou en transport en commun. Le reste sera alors effectué par des véhicules à énergies propre.
La métropole se distingue également par la mise en place d’un grand parc éolien offshore, celui de Middelgrunden. Composé de 20 turbines, ce parc fournit 3 à 4% de l’électricité de la ville. D’autres turbines sont en cours d’installation dans le port. Mais l’abandon des énergies fossiles ne s’arrête pas là, puisque la ville s’intéresse, pour le réseau municipal, au bois de forêts durablement gérées, tout en surveillant l’émission de particules fines émises par ce type de chauffage.
Dans sa démarche qui lui a permis de recevoir le « World Smart City Award », lors du « Smart City Expo World Congress » de Barcelone en 2014, Copenhague a entamé un vaste programme de rénovation énergétique. Elle travaille également sur des zones expérimentales de la ville intelligente (Living Lab) avec notamment le programme EnergyLab Nordhavn, un projet qui devrait démontrer comment « électricité, chaleur, bâtiments efficients et transports électriques peuvent être intégrés dans un même système énergétique intelligent ». Avec tous ce projets la capitale danoise démontre que la ville durable n'est pas une utopie, loin s'en faut.
(source Les Horizons)
Pour le Grand Copenhague, métropole de 1,2 millions d’habitants, le projet est très ambitieux mais pas si difficile à tenir tant la volonté politique et citoyenne est grande. Un projet tout à fait transposable dans bon nombre de métropoles européennes de la même taille.
Le premier point sur lequel la cité danoise se distingue ce sont ses 400 km de pistes cyclables qu’empruntent chaque jour plus d’un tiers de la population, malgré une météo pas toujours clémente. Mais la transition écologique de la métropole ne s’arrête pas au seul plan vélo. D’autres projets tels les poubelles et le mobilier connectés ainsi que l’ouverture des données publiques (open data) lui permettent d’atteindre ses objectifs.
Concernant les poubelles connectées, les gestionnaires de la cité danoise estiment qu’elles permettent de « collecter des données et de réaliser des économies ». Cela se concrétise par des tournées optimisées, les camions ne collectant les déchets que lorsque les conteneurs sont pleins. Parallèlement la ville teste un système d’éclairage public modulable qui fonctionne en fonction du trafic et de la présence des véhicules. Un moyen déjà utilisé dans de nombreuses villes et qui permet de réaliser de substantielles économies en termes d’énergie.
Estimant que « 25% des gaz à effet de serre proviennent des voitures d’automobilistes à la recherche d’une place », Copenhague, teste des capteurs permettant de mesurer la qualité de l’air pour indiquer les zones surchargées et donc à éviter momentanément. Mais aussi des capteurs de places qui permettent d’indiquer les emplacements disponibles.
" Démontrer comment électricité, chaleur, bâtiments efficients et transports électriques peuvent être intégrés dans un même système énergétique intelligent "
Le point fort de cette ville du nord est surtout l’utilisation d’énergies propres et de mobilités douces. Désignée comme capitale européenne du vélo, devant les Pays-Bas, Copenhague qui possède 400 Km de voies exclusivement réservées aux vélos, a même fait construire une autoroute spécifique qui permet de relier la banlieue au centre-ville. Une voie complètement isolée des voies automobiles, avec, quand des croisements s’imposent des feux synchronisés sur le rythme des vélos et pas des voitures. Très inspirée par la ville espagnole de Pontevedra, la capitale danoise vise l’objectif ambitieux de ville sans voiture, estimant qu’en 2025, 75% des déplacements se feront à pied, à vélo, ou en transport en commun. Le reste sera alors effectué par des véhicules à énergies propre.
La métropole se distingue également par la mise en place d’un grand parc éolien offshore, celui de Middelgrunden. Composé de 20 turbines, ce parc fournit 3 à 4% de l’électricité de la ville. D’autres turbines sont en cours d’installation dans le port. Mais l’abandon des énergies fossiles ne s’arrête pas là, puisque la ville s’intéresse, pour le réseau municipal, au bois de forêts durablement gérées, tout en surveillant l’émission de particules fines émises par ce type de chauffage.
Dans sa démarche qui lui a permis de recevoir le « World Smart City Award », lors du « Smart City Expo World Congress » de Barcelone en 2014, Copenhague a entamé un vaste programme de rénovation énergétique. Elle travaille également sur des zones expérimentales de la ville intelligente (Living Lab) avec notamment le programme EnergyLab Nordhavn, un projet qui devrait démontrer comment « électricité, chaleur, bâtiments efficients et transports électriques peuvent être intégrés dans un même système énergétique intelligent ». Avec tous ce projets la capitale danoise démontre que la ville durable n'est pas une utopie, loin s'en faut.
(source Les Horizons)