Les orangers du "Jardín del Gordo" à Villar del Arzobispo (Espagne). Des oranges élevées à maturité, que l’on peut recevoir à domicile, partout dans le monde. (Photo Jardin del Gordo)
Des aliments bio qui ont un impact social et environnemental positif, à la portée de tous en modifiant nos actions quotidiennes et en achetant nos produits directement auprès du producteur ». C’est ce qu’explique la plateforme « Crowdfarming.com », un marché de producteurs qui recense toutes les opérations qui permettent aux consommateurs de se rapprocher des agriculteurs pour les aider financièrement, en « adoptant » un arbre, une parcelle de potager, un pied de vigne, ou encore une chèvre. A charge de l’agriculteur inscrit sur cette plateforme, qui se rémunère sur les adoptions, de s’occuper de votre « bébé » et de vous restituer ce qu’il produit : des oranges, des noix, des avocats, du vin, ou encore du fromage, selon une quantité et un prix défini à l’avance.
Chacun y trouve son compte. Le consommateur est assuré de consommer des produits frais, dont il connait la provenance et la méthode de culture. Des produits de saison qui n’ont pas fait le tour du monde des chambres froides. L’agriculteur est ainsi mieux rémunéré puisqu’il touche directement le produit de son travail, sans passer par des intermédiaires. D’autant que c’est lui qui fixe le prix et non pas l’importateur.
Historiquement concept de Crowdfarming est né dans les champs de Naranjas del Carmen à Bétera une commune de la province de Valence, (Espagne), « mais il a très vite dépassé les frontières de notre verger », explique le propriétaire des lieux. « Nous avons d’abord aidé des amis agriculteurs à mettre en place ce système dans leurs propriétés agricoles. Il a si bien fonctionné que le message s’est ensuite vite répandu et aujourd’hui de nouveaux producteurs du monde entier rejoignent cette révolution chaque semaine pour vendre leurs récoltes directement au consommateur final par le biais de la plateforme de CrowdFarming ».
Pour ces nouveaux agriculteurs, il s’agit d’une véritable révolution agri-sociale qui unit les personnes avec leurs aliments et avec les agriculteurs qui les cultivent. « Notre rêve en tant que jeunes agriculteurs, est de pouvoir cultiver uniquement ce qui va être consommé en faisant en sorte que chaque arbre et chaque ruche dont nous prenons soin aient son propriétaire », poursuivent les agriculteurs qui adhèrent au concept. « Nous cultivons la terre de façon responsable pour les générations actuelles et celles à venir ».
Pour ces derniers il s’agit d’un véritable modèle agricole, économique et social qui devraient s’amplifier dans les années à venir, tant les consommateurs sont las de manger des fruits et légumes sans saveurs, en toute saison certes, mais qui sont le plus souvent récoltés verts pour finir de murir dans les rayons, après avoir séjourné dans des chambres froides. Sans parler de la provenance sommaire de produits dont on ne connait pas le mode de culture et les traitements utilisés. Y compris pour les produits « bio », dont la certification n’est pas équivalente d’un pays à un autre.
« Notre devise : toujours améliorer notre qualité en dépit de la quantité », poursuivent les agriculteurs de Naranjas del Carmen . « Par qualité, nous entendons un produit pur et frais qui murit de façon naturelle. Dans notre verger, nous n’utilisons aucun pesticide pour nos arbres ni aucun herbicide pour le sol. Nous favorisons des techniques naturelles comme par exemple le contrôle des herbes considérées à tort comme de « mauvaises herbes ».
Les agriculteurs qui ne récoltent que sur commande, assurent la livraison de produits frais et de saison, à des prix tout à fait abordables, avec la satisfaction, pour les consommateurs d’être propriétaire d’un arbre, d’une ruche ou d’une chèvre, qui porte leur nom, avec dans la plupart des cas la possibilité de rendre visite à l’agriculteur.
« Grâce à notre système d’adoption d’orangers et de ruches de notre verger, nous sommes parvenus à créer un lien plus transparent, plus direct et affectif avec les personnes qui consomment nos produits », poursuivent les agriculteurs de Naranjas del Carmen. « Notre propriété est devenue le verger de ces personnes ayant un arbre qui grandit chez nous. Elles connaissent la provenance des aliments qu’elles consomment, savent par qui et comment ils ont été cultivés, à quel moment a eu lieu la récolte et comment s’est déroulée la saison ». Une page Facebook permet d’ailleurs de suivre l’actualité de l’orangeraie.
Quant aux « crowdfarmers » ils se montrent ravi de contribuer à cette nouvelle forme d’agriculture, plus éthique et plus respectueuse de l’environnement. Certains n’hésitent pas à se déplacer pour voir de plus près leur arbre ou leur ruche. « Nous avons pu réellement voir ce que cela fait de se tenir au milieu de centaines d'orangers et admirer les abeilles voler de fleurs en fleurs », explique une famille adoptante, en visite dans le « Jardín del Gordo », une orangeraie située à Villar del Arzobispo dans la province de Valence (Espagne) « Sergio (le fermier, NDLR) nous a tout montré et expliqué avec beaucoup d'enthousiasme ».
Pour l’instant les exploitants proposant ce concept d’avenir, sont installés en Espagne, en Allemagne, aux Philippines, en Autriche, en France, en Italie et prochainement en Estonie et aux Etats-Unis. Attention toutefois aux quantités minima à percevoir, car un oranger en pleine saison peut donner beaucoup d’oranges et les producteurs imposent un minima allant de 10 à 40 kg pour assurer l’expédition, le plus souvent par la route, dans des colis spéciaux.
Pour en savoir plus sur le concept et adopter : www.crowdfarming.com/fr
Chacun y trouve son compte. Le consommateur est assuré de consommer des produits frais, dont il connait la provenance et la méthode de culture. Des produits de saison qui n’ont pas fait le tour du monde des chambres froides. L’agriculteur est ainsi mieux rémunéré puisqu’il touche directement le produit de son travail, sans passer par des intermédiaires. D’autant que c’est lui qui fixe le prix et non pas l’importateur.
Historiquement concept de Crowdfarming est né dans les champs de Naranjas del Carmen à Bétera une commune de la province de Valence, (Espagne), « mais il a très vite dépassé les frontières de notre verger », explique le propriétaire des lieux. « Nous avons d’abord aidé des amis agriculteurs à mettre en place ce système dans leurs propriétés agricoles. Il a si bien fonctionné que le message s’est ensuite vite répandu et aujourd’hui de nouveaux producteurs du monde entier rejoignent cette révolution chaque semaine pour vendre leurs récoltes directement au consommateur final par le biais de la plateforme de CrowdFarming ».
Pour ces nouveaux agriculteurs, il s’agit d’une véritable révolution agri-sociale qui unit les personnes avec leurs aliments et avec les agriculteurs qui les cultivent. « Notre rêve en tant que jeunes agriculteurs, est de pouvoir cultiver uniquement ce qui va être consommé en faisant en sorte que chaque arbre et chaque ruche dont nous prenons soin aient son propriétaire », poursuivent les agriculteurs qui adhèrent au concept. « Nous cultivons la terre de façon responsable pour les générations actuelles et celles à venir ».
« Grâce à notre système d’adoption d’orangers et de ruches de notre verger, nous sommes parvenus à créer un lien plus transparent, plus direct et affectif avec les consommateurs »
Pour ces derniers il s’agit d’un véritable modèle agricole, économique et social qui devraient s’amplifier dans les années à venir, tant les consommateurs sont las de manger des fruits et légumes sans saveurs, en toute saison certes, mais qui sont le plus souvent récoltés verts pour finir de murir dans les rayons, après avoir séjourné dans des chambres froides. Sans parler de la provenance sommaire de produits dont on ne connait pas le mode de culture et les traitements utilisés. Y compris pour les produits « bio », dont la certification n’est pas équivalente d’un pays à un autre.
« Notre devise : toujours améliorer notre qualité en dépit de la quantité », poursuivent les agriculteurs de Naranjas del Carmen . « Par qualité, nous entendons un produit pur et frais qui murit de façon naturelle. Dans notre verger, nous n’utilisons aucun pesticide pour nos arbres ni aucun herbicide pour le sol. Nous favorisons des techniques naturelles comme par exemple le contrôle des herbes considérées à tort comme de « mauvaises herbes ».
Les agriculteurs qui ne récoltent que sur commande, assurent la livraison de produits frais et de saison, à des prix tout à fait abordables, avec la satisfaction, pour les consommateurs d’être propriétaire d’un arbre, d’une ruche ou d’une chèvre, qui porte leur nom, avec dans la plupart des cas la possibilité de rendre visite à l’agriculteur.
« Grâce à notre système d’adoption d’orangers et de ruches de notre verger, nous sommes parvenus à créer un lien plus transparent, plus direct et affectif avec les personnes qui consomment nos produits », poursuivent les agriculteurs de Naranjas del Carmen. « Notre propriété est devenue le verger de ces personnes ayant un arbre qui grandit chez nous. Elles connaissent la provenance des aliments qu’elles consomment, savent par qui et comment ils ont été cultivés, à quel moment a eu lieu la récolte et comment s’est déroulée la saison ». Une page Facebook permet d’ailleurs de suivre l’actualité de l’orangeraie.
Quant aux « crowdfarmers » ils se montrent ravi de contribuer à cette nouvelle forme d’agriculture, plus éthique et plus respectueuse de l’environnement. Certains n’hésitent pas à se déplacer pour voir de plus près leur arbre ou leur ruche. « Nous avons pu réellement voir ce que cela fait de se tenir au milieu de centaines d'orangers et admirer les abeilles voler de fleurs en fleurs », explique une famille adoptante, en visite dans le « Jardín del Gordo », une orangeraie située à Villar del Arzobispo dans la province de Valence (Espagne) « Sergio (le fermier, NDLR) nous a tout montré et expliqué avec beaucoup d'enthousiasme ».
Pour l’instant les exploitants proposant ce concept d’avenir, sont installés en Espagne, en Allemagne, aux Philippines, en Autriche, en France, en Italie et prochainement en Estonie et aux Etats-Unis. Attention toutefois aux quantités minima à percevoir, car un oranger en pleine saison peut donner beaucoup d’oranges et les producteurs imposent un minima allant de 10 à 40 kg pour assurer l’expédition, le plus souvent par la route, dans des colis spéciaux.
Pour en savoir plus sur le concept et adopter : www.crowdfarming.com/fr