Cette année le Sars-Cov2 et notamment son dernier variant en date, Omicron, a joué le trouble-fête dans les allées du Consumer Electronics Show de Las Vegas. Après les défections en cascade de la part des exposants et notamment des Gafam, comme des visiteurs, - certaines entreprises préférant ne pas faire prendre de risque à leurs collaborateurs -, la réduction d’une journée, celle du samedi, traditionnellement ouverte au grand public, et la proposition d’une organisation hybride (présencielle et distancielle), le rendez-vous incontournable qu’attendent les acteurs de la Tech a bien eu lieu.
L’édition précédente, en janvier 2021, avait déjà fait les frais de la pandémie, la CTA (Consumer Technology Association), organisatrice du CES, avait été contrainte de proposer une édition virtuelle. Cette année, il n’était pas question, malgré les doutes qui persistaient, de poursuivre sous cette forme. Tout a donc été mis en œuvre pour assurer la protection des visiteurs avec l’obligation de fournir le résultat de tests antigéniques récents et le respect strict des gestes barrières. Malgré toutes ces précautions les allées étaient, selon les visiteurs, plus clairsemées que d’habitude, ce qui n’était pas pour déplaire à ceux qui ont bravé la tempête sanitaire pour venir s’informer sur les tendances technologiques pour les années à venir.
L’édition précédente, en janvier 2021, avait déjà fait les frais de la pandémie, la CTA (Consumer Technology Association), organisatrice du CES, avait été contrainte de proposer une édition virtuelle. Cette année, il n’était pas question, malgré les doutes qui persistaient, de poursuivre sous cette forme. Tout a donc été mis en œuvre pour assurer la protection des visiteurs avec l’obligation de fournir le résultat de tests antigéniques récents et le respect strict des gestes barrières. Malgré toutes ces précautions les allées étaient, selon les visiteurs, plus clairsemées que d’habitude, ce qui n’était pas pour déplaire à ceux qui ont bravé la tempête sanitaire pour venir s’informer sur les tendances technologiques pour les années à venir.
Moins de monde, mais des nouveautés tout de même
Chaque édition du CES présente une technologie qui devrait déferler sur le monde au cours de l’année. « Le terme qui revient le plus souvent cette année c’est le métavers », expliquait Lania Aamou, Responsable Innovation Labs URBANOPOLIS chez RATPgroup, aux micros de Guillaume Loizeaud et Reynald Werquin, lors de la grande soirée Tech 4 Cities du 6 janvier, en direct de Las Vegas. « On y parle beaucoup de mobilité, d’énergie renouvelables comme l’hydrogène … On a découvert des startups qui travaillent sur d’autres sources d’énergie ».
Dans la foulée de Mark Zuckerberg, le fondateur de Meta (Facebook), absent cette année, qui rêve de passer du temps dans la matrice, exposants et visiteurs se positionnent dans ce nouveau monde virtuel, considéré comme l’évolution d’internet, sans vraiment parvenir à expliquer pourquoi. « Principalement pour ne pas rater la fusée si elle décolle », explique l’un de nos confrères, présent sur place.
Parmi les innovations qui ont retenu l’attention cette année on peut noter celle du Coréen Samsung, toujours très présent au CES, avec « My House, une plateforme pour décorer sa maison virtuelle avec des avatars tirés des cartoons asiatiques, très colorés, qui permettent aux addicts du monde High-Tech de vivre une expérience particulière et surtout exprimer une identité différente de la réalité.
Le constructeur automobile Hyundai, également coréen, qui mise sur la robotique, après le rachat de Boston Dynamics, a présenté sa vision de ce qu’il appelle la « métamobilité », c’est à dire d’un mouvement, sans transition, du réel au virtuel.
Tout est donc désormais tourné vers le monde virtuel, avec de nombreux accessoires permettant de simuler des actions ou des sensations, à l’exemple des Français d’Actronika qui vont prochainement lancer la « veste haptique Skinetic »(système qui exploite le sens du toucher) laquelle permet de simuler l’impact de balles ou les gouttes de pluie. De même pour les Espagnols d’Owo Game, prix de l’innovation au CES 2022, Leur veste haptique reproduisant même une blessure à l’abdomen, piqûre, coup de poing, chute libre, stress ou même le recul d’une mitraillette.
Dans la foulée de Mark Zuckerberg, le fondateur de Meta (Facebook), absent cette année, qui rêve de passer du temps dans la matrice, exposants et visiteurs se positionnent dans ce nouveau monde virtuel, considéré comme l’évolution d’internet, sans vraiment parvenir à expliquer pourquoi. « Principalement pour ne pas rater la fusée si elle décolle », explique l’un de nos confrères, présent sur place.
Parmi les innovations qui ont retenu l’attention cette année on peut noter celle du Coréen Samsung, toujours très présent au CES, avec « My House, une plateforme pour décorer sa maison virtuelle avec des avatars tirés des cartoons asiatiques, très colorés, qui permettent aux addicts du monde High-Tech de vivre une expérience particulière et surtout exprimer une identité différente de la réalité.
Le constructeur automobile Hyundai, également coréen, qui mise sur la robotique, après le rachat de Boston Dynamics, a présenté sa vision de ce qu’il appelle la « métamobilité », c’est à dire d’un mouvement, sans transition, du réel au virtuel.
Tout est donc désormais tourné vers le monde virtuel, avec de nombreux accessoires permettant de simuler des actions ou des sensations, à l’exemple des Français d’Actronika qui vont prochainement lancer la « veste haptique Skinetic »(système qui exploite le sens du toucher) laquelle permet de simuler l’impact de balles ou les gouttes de pluie. De même pour les Espagnols d’Owo Game, prix de l’innovation au CES 2022, Leur veste haptique reproduisant même une blessure à l’abdomen, piqûre, coup de poing, chute libre, stress ou même le recul d’une mitraillette.
Automobiles autonomes ou presque, santé connectée et smart home
Cette année, malgré les défections, les véhicules électriques, de plus en plus autonomes, étaient présent sur de nombreux stands. Aucun étonnement donc, si ce n’est le virage que sont en train de prendre les constructeurs automobiles, à l’exemple de Chrysler qui prévoit l’abandon des moteurs à combustion dès 2028. Le secteur du VE (véhicule électrique), est désormais l’objet de toutes les convoitises et ouvre la porte à de nouveaux venus. C’est le cas de Sony qui prévoit de lancer une filiale mobilité : « Sony Mobility », qui pourrait proposer un SUV sept places basé sur son prototype Vision-S02.
Mais pas encore de voitures totalement autonomes, même si le constructeur américain Cadillac annonce une assistance permettant de se passer d’un humain à hauteur de 95% du temps et même en zone urbaine. Mais avant de passer au tout autonome il faudra modifier les textes de loi et le réseau routier. Ce qui laisse une marge de manœuvre.
Dernier point et non des moindres : la santé connectée. Et là encore cocorico, puisque ce sont des Français qui emportent la palme, le fabricant de balances connectées Withings annonçant pour la fin de l’année une véritable station de santé connectée, avec électrocardiogramme très précis et une analyse de la masse grasse grâce à des électrodes. De quoi envisager l’avenir en forme.
A noter le rameur de la société Hydrow qui grâce à un grand écran pour propose de vous faire ramer un lac de Suisse ou sur les eaux turquoise du Pacifique, en totale immersion, comme si vous y étiez.
Les déplacements et la santé de nos animaux domestique intéresse aussi les développeurs de solutions, à l’exemple du collier Catlog qui fait office de tracker d’activité pour chat ou celui d’Invoxia, une startup française, qui mesure le rythme cardiaque et respiratoire de votre chien.
Enfin, chaque année le marché de la « Smart Home » ne cesse d’évoluer. Si cette année on y présentait encore des serrures connectées ou des caméras avec détection de présence le nouveau phénomène qui intéresse de plus en plus les constructeurs. Ça passe par la robotisation du matériel de nettoyage avec de nouveaux modèles d’aspirateurs connectée, mais aussi de transport et rangement des courses. Et ça se termine dans le jardin avec une évolution des tondeuses autonomes et connectées, pilotables à distance, mais aussi les systèmes d’arrosage capables de distribuer l’eau de manière efficiente en fonction des besoins des plantes. Le rêve des jardiniers qui n’ont pas forcément la main verte.
Mais pas encore de voitures totalement autonomes, même si le constructeur américain Cadillac annonce une assistance permettant de se passer d’un humain à hauteur de 95% du temps et même en zone urbaine. Mais avant de passer au tout autonome il faudra modifier les textes de loi et le réseau routier. Ce qui laisse une marge de manœuvre.
Dernier point et non des moindres : la santé connectée. Et là encore cocorico, puisque ce sont des Français qui emportent la palme, le fabricant de balances connectées Withings annonçant pour la fin de l’année une véritable station de santé connectée, avec électrocardiogramme très précis et une analyse de la masse grasse grâce à des électrodes. De quoi envisager l’avenir en forme.
A noter le rameur de la société Hydrow qui grâce à un grand écran pour propose de vous faire ramer un lac de Suisse ou sur les eaux turquoise du Pacifique, en totale immersion, comme si vous y étiez.
Les déplacements et la santé de nos animaux domestique intéresse aussi les développeurs de solutions, à l’exemple du collier Catlog qui fait office de tracker d’activité pour chat ou celui d’Invoxia, une startup française, qui mesure le rythme cardiaque et respiratoire de votre chien.
Enfin, chaque année le marché de la « Smart Home » ne cesse d’évoluer. Si cette année on y présentait encore des serrures connectées ou des caméras avec détection de présence le nouveau phénomène qui intéresse de plus en plus les constructeurs. Ça passe par la robotisation du matériel de nettoyage avec de nouveaux modèles d’aspirateurs connectée, mais aussi de transport et rangement des courses. Et ça se termine dans le jardin avec une évolution des tondeuses autonomes et connectées, pilotables à distance, mais aussi les systèmes d’arrosage capables de distribuer l’eau de manière efficiente en fonction des besoins des plantes. Le rêve des jardiniers qui n’ont pas forcément la main verte.