Pas toujours simple, pour les personnes en situation de handicap, de trouver une place réservée... (Photo Adobe Stock)
Pas toujours simple, pour une personne en situation de handicap, de trouver une place réservée qui lui permet de stationner son véhicule en toute sécurité et facilités de manœuvre. En 2020, la France compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap et 938 000 sont bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du handicap qui leur permet d’utiliser, grâce à un badge spécifique, une place prévue à cet effet, sans être inquiété.
La mise à disposition de ces places, tant dans les aménagements neufs publics et privés, que les parties communes des ensembles immobiliers neufs et anciens est encadrée par le décret n°2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation. Pour les parking publics ou privés, le stationnement handicapé doit représenter 2% des places, soit 1 place aménagée pour 50 places de parking. Au-delà de 500 places, un minimum de 10 places est à prévoir.
Quoique nombreuses, ces places ne sont pas toujours simples à trouver pour une personne en situation de handicap qui évoluent dans un environnement étranger. D’où l’idée des géomètres-experts de localiser ces places au cours de leur travaux de relevés topographiques, afin de constituer une base de données utilisable depuis le portail de référence de l’Ordre des Géomètres-Experts : Geofoncier.fr
« Notre portail n’est pas vraiment prévu pour cela. C’est une option que nous avons ajouté dans le système de cartographie mis à disposition des particuliers et professionnels à la recherche d’un document foncier », explique Michèle Grassiot, responsable de la communication l’Ordre des Géomètres-Experts. « Il n’est pas impossible que nous améliorions ce service pour permettre aux personnes handicapées de rechercher la place la plus proche, lors de leurs déplacements ».
En fait les Géomètres-Experts se mobilisent pour constituer une base de données, accessible en « open data », par les sociétés de développement d’applications qui travaillent déjà sur le sujet du handicap. Professionnels du relevé topographiques, ils apparaissent comme les mieux placés pour enrichir cette base de données, avec une extrême précision.
« En un mois nous avons téléversé les 20 000 premières places », poursuit Michèle Grassiot. Ce chiffre progressera d’année en année, puisque « Blue Parking » est devenu le rendez-vous annuel d’une profession garante d’un cadre de vie durable et toujours plus inclusifs.
« Je suis très fier de conduire cette opération qui reflète les valeurs de notre profession au service d’un cadre de vie partagé », complète Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts « Nous donnons maintenant rendez-vous aux acteurs spécialisés pour qu’ils se saisissent de ces données et qu’ils contribuent à leur tour à simplifier les déplacements des personnes en situation de handicap ».
Les emplacements réservés aux personnes en situation de handicap sont géoréférencés en GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites), c’est-à-dire que leurs coordonnées seront fiables « au centimètre près », notamment avec le système européen Galiléo.
« Ce choix a pour objectif de permettre l’utilisation des données par les véhicules autonomes, ces nouveaux modes de transport pouvant, demain, offrir une solution de mobilité sécurisée pour des personnes en situation de handicap… À condition de disposer de données fiables », indique l’Ordre.
A noter que cette initiative est parrainée par Ryadh Sallem, l’athlète handisport le plus polyvalent de sa génération avec 5 participations aux Jeux paralympiques et des titres de champion d’Europe en natation, basket-fauteuil et rugby-fauteuil.
« Je trouve le concept de l’opération Blue Parking incroyable et exceptionnel », mentionne Ryadh Sallem. « Lorsque l’on est confronté à des difficultés de mobilité, savoir où sont les places de stationnement accessibles permet de ne pas tourner en voiture, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement tout en améliorant la gestion de l’espace-temps et donc le quotidien des personnes handicapées ». L’opération est également soutenue par la Conférence nationale du Handicap.
La mise à disposition de ces places, tant dans les aménagements neufs publics et privés, que les parties communes des ensembles immobiliers neufs et anciens est encadrée par le décret n°2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation. Pour les parking publics ou privés, le stationnement handicapé doit représenter 2% des places, soit 1 place aménagée pour 50 places de parking. Au-delà de 500 places, un minimum de 10 places est à prévoir.
Quoique nombreuses, ces places ne sont pas toujours simples à trouver pour une personne en situation de handicap qui évoluent dans un environnement étranger. D’où l’idée des géomètres-experts de localiser ces places au cours de leur travaux de relevés topographiques, afin de constituer une base de données utilisable depuis le portail de référence de l’Ordre des Géomètres-Experts : Geofoncier.fr
« Notre portail n’est pas vraiment prévu pour cela. C’est une option que nous avons ajouté dans le système de cartographie mis à disposition des particuliers et professionnels à la recherche d’un document foncier », explique Michèle Grassiot, responsable de la communication l’Ordre des Géomètres-Experts. « Il n’est pas impossible que nous améliorions ce service pour permettre aux personnes handicapées de rechercher la place la plus proche, lors de leurs déplacements ».
En fait les Géomètres-Experts se mobilisent pour constituer une base de données, accessible en « open data », par les sociétés de développement d’applications qui travaillent déjà sur le sujet du handicap. Professionnels du relevé topographiques, ils apparaissent comme les mieux placés pour enrichir cette base de données, avec une extrême précision.
« Lorsque l’on est confronté à des difficultés de mobilité, savoir où sont les places de stationnement accessibles permet de ne pas tourner en voiture, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement ».
« En un mois nous avons téléversé les 20 000 premières places », poursuit Michèle Grassiot. Ce chiffre progressera d’année en année, puisque « Blue Parking » est devenu le rendez-vous annuel d’une profession garante d’un cadre de vie durable et toujours plus inclusifs.
« Je suis très fier de conduire cette opération qui reflète les valeurs de notre profession au service d’un cadre de vie partagé », complète Joseph Pascual, le Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts « Nous donnons maintenant rendez-vous aux acteurs spécialisés pour qu’ils se saisissent de ces données et qu’ils contribuent à leur tour à simplifier les déplacements des personnes en situation de handicap ».
Les emplacements réservés aux personnes en situation de handicap sont géoréférencés en GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites), c’est-à-dire que leurs coordonnées seront fiables « au centimètre près », notamment avec le système européen Galiléo.
« Ce choix a pour objectif de permettre l’utilisation des données par les véhicules autonomes, ces nouveaux modes de transport pouvant, demain, offrir une solution de mobilité sécurisée pour des personnes en situation de handicap… À condition de disposer de données fiables », indique l’Ordre.
A noter que cette initiative est parrainée par Ryadh Sallem, l’athlète handisport le plus polyvalent de sa génération avec 5 participations aux Jeux paralympiques et des titres de champion d’Europe en natation, basket-fauteuil et rugby-fauteuil.
« Je trouve le concept de l’opération Blue Parking incroyable et exceptionnel », mentionne Ryadh Sallem. « Lorsque l’on est confronté à des difficultés de mobilité, savoir où sont les places de stationnement accessibles permet de ne pas tourner en voiture, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement tout en améliorant la gestion de l’espace-temps et donc le quotidien des personnes handicapées ». L’opération est également soutenue par la Conférence nationale du Handicap.